samedi 10 décembre 2016

Louisa et moi - chapitre 5

Pourtant, chacune des fessées reçues fut une véritable épreuve, chacune me laissait les fesses incandescentes, voire marquées pour un jour ou deux. Cependant, ce n'était pas la douleur qui représentait la partie la plus difficile du rituel que Louisa m'imposait. Etre exposé, les fesses nues, au piquet après avoir été corrigé était également un moment pénible à vivre, mais je crois que le moment le plus humiliant était le déculottage. Dès l'annonce du châtiment imminent, j'étais traversé de sentiments contradictoires. D'une part, me dénuder en présence d'une jeune fille à peine plus âgée que moi avait un caractère érotique évident. Cela aurait pu être un prélude à un rapport sexuel. L'excitation qui en résultait gonflait immanquablement ma verge alors que mon pantalon couvrait encore mon intimité. D'autre part, dès que j'avais été averti qu'une fessée allait m'être administrée, une boule me nouait le ventre en un mélange de peur, d'appréhension de la douleur à venir et d'humiliation à la perspective d'être puni comme un petit garçon. Cette situation calmait mes ardeurs, venant contrebalancer mon excitation.

Il y avait généralement peu de temps entre le moment où Louisa prenait sa décision et le moment où elle me baissait la culotte, ce dont elle se chargeait le plus souvent elle-même alors que j'ai été contraint le plus fréquemment de me défaire de mon pantalon moi-même. Mon sexe se trouvait alors dans un état intermédiaire, hésitant entre gagner une rigidité explicite et pendre flasque entre mes deux jambes. C'est, la plupart du temps, cet état de semi érection que dévoilait ma culotte quand elle glissait le long de mes cuisses. Ma virilité était, en quelque sorte, mise entre parenthèses, renforçant la similitude avec un enfant déculotté devant un adulte.
Je ne me rappelle pas une seule fois où Louisa eut une attitude ambiguë. Elle ne prêtait pas attention à mon sexe exposé à son regard même quand celui-ci se trouvait à quelques centimètres de ses yeux, à portée de sa main. Elle n'évitait pas, non plus son contact. Mais, jamais, y compris dans ces occasions, son comportement fut soumis à caution. Elle se tenait à son rôle de grande sœur, me punissant lorsque je l'avais mérité, sans qu'il y ait aucun caractère sexuel dans les gestes qu'elle se permettait sur les parties de mon corps qu'elle jugeait bon de s'approprier.
De mon coté, les choses n'étaient pas aussi simples. Si je ne pouvais empêcher ma verge de se raidir durant mon déculottage, la fessée se chargeait très vite de faire disparaître ces velléités équivoques. Dès qu'elle m'était appliquée, mes préoccupations se concentraient sur la nécessité de résister à l'onde douloureuse qui parcourait mon corps en prenant naissance autour de mon postérieur. De même, je ne me souviens pas d'avoir marché vers le coin ou le piquet avec un quelconque reste d'érection. Durant mon exposition dans ce lieu d'infamie, ma seule préoccupation était de ne pas mériter une nouvelle correction, toute mon énergie était tournée vers cet unique but. C'est à peine si, la douleur s'estompant, vers la fin de mon temps au coin lorsqu'il se prolongeait, mon sexe retrouvait un début de rigidité que je réprimais de mon mieux de crainte que cela ne constitue un motif suffisant pour une deuxième fessée.
Les premières fois, une fois seul, dans mon lit, à la pensée du châtiment reçu, mon sexe gonflait de nouveau et y portant la main, je connu quelques orgasmes fulgurants. Louisa su y mettre fin, je vous conterai comment plus avant dans ce récit.

Je me suis souvent demandé quels sentiments occupaient Louisa durant ces punitions. S'il lui arrivât de ressentir une excitation de nature sexuelle, elle la dissimula si complètement que je n'en aperçus pas le plus petit signe. Il advint pourtant souvent qu'elle touchât les parties les plus intimes de mes fesses, le postérieur bien évidemment, mais également le devant, notamment à chaque fois qu'elle jugea nécessaire de prendre en charge ma toilette considérée comme trop sommaire. Elle ne s'embarrassait pas de précaution particulière. De la même façon qu'elle me lavait puis me séchait les bras, le dos, les oreilles ou les pieds, elle procédait à la toilette de mes fesses et de mon sexe comme elle l'aurait fait pour un petit garçon incapable de se prendre en charge lui-même. Je savais sa main toujours prête à claquer mes nudités, je n'émettais alors pas le moindre signe de protestation. Elle se comportait sans équivoque, comme une mère s'occupant de son jeune enfant, et non comme une jeune fille se livrant à des attouchements tendancieux sur un jeune homme presque aussi âgé qu'elle et placé sous sa domination.
Au contraire, pour Louisa, les moments de punitions semblaient naturels. Une fois qu'elle avait décidé de me corriger, elle ne montrait plus aucune hésitation. De devoir me déculotter, de me contempler les fesses nues, puis de m'infliger le châtiment jusqu'à me faire pleurer, ne la troublait pas le moins du monde. Pour elle, avoir mes fesses à sa disposition devint aussi habituel que de manger trois fois par jour ou de répondre au téléphone. Il lui arriva d'ailleurs souvent d'effectuer conjointement les deux actions. Je me souviens plus particulièrement de la première fois où, à mon grand désespoir cette situation s'est produite.

J'étais allongé sur les genoux de Louisa qui m'administrait une fessée dont je ne me rappelle plus la cause. Je crois bien que sa main me fessait depuis suffisamment longtemps pour que j'eusse commencé à pleurer et à la supplier, lui promettant de ne plus recommencer. La sonnerie du téléphone s'intercala entre deux claquements provoqués par sa main heurtant mes fesses. La punition continua pendant quelques instants, laissant le téléphone émettre sa plainte stridente à trois ou quatre reprises. L'appareil était posé sur une petite étagère située juste à coté du canapé sur lequel, souvent, Louisa s'asseyait pour me coucher sur ses genoux. Elle n'eut donc pas à se déplacer pour saisir le combiné, de sorte que je restais dans la position punitive, attendant la suite des événements.
-       Allo, ..., c'est toi maman, ... bonjour, comment vas-tu ?
C'était une conversation surréaliste pour moi. Au-delà du fait qu'écouter une personne qui parle au téléphone ne permet pas toujours de comprendre ce dont il est question, ma situation était inconfortable. Autant, la fessée durant, je mobilisais mon énergie pour résister à la douleur, autant, patienter, allongé la culotte baissée, sur les genoux de Louisa m'humiliait au plus haut point. Cela mettait en lumière ma soumission. Bien que Louisa ne s'occupait plus du tout de moi, toute à sa conversation, je restais en place. En effet, elle ne m'avait pas autorisé à me lever et je ne souhaitais pas laisser supposer que j'eusse pu désobéir.
De sa main droite, négligemment posée sur mes fesses, elle tapotait mon postérieur montrant ainsi qu'elle se trouvait en terrain conquis. La conversation se poursuivait :
-       Oui, ..., Non, bien sûr, ..., tu ne me déranges pas, ..., non, non, j'ai bien le temps. Je donnais juste une fessée à Daniel, ..., il est là, déculotté, à plat ventre sur mes genoux, ..., il peut attendre, tu sais ce que c'est, je ne pense pas qu'il soit très pressé.
C'était la première fois que j'entendais Louisa faire état de la façon dont elle me punissait à une personne étrangère. Elle en parlait comme d'une situation banale. Et moi, ne trouvant pas banal, à mon âge de recevoir la fessée déculottée, je ne souhaitais pas que la nouvelle se répandît à l'extérieur de l'appartement. Louisa, elle, n'y voyait aucun mal et, pour peu que la conversation portât sur le sujet, elle n'hésitait pas à faire état de la façon dont elle exerçait son autorité à mon encontre. C'est ce jour là, après que, la conversation achevée et la fessée promise administrée, je pris conscience, alors que j'étais au coin, qu'un nombre peut-être non négligeable de personnes était au courant du traitement auquel j'étais régulièrement soumis.

Louisa menait des campagnes pour éradiquer mes défauts dès qu'elle en avait repéré un nouveau. La première fois, j'étais informé que le comportement répréhensible ne pouvait plus être toléré. Baissant alors ma culotte, elle m'administrait une fessée à main nue qui s'arrêtait généralement à mes premières larmes. Un court séjour au piquet, cul nu, me laissait le temps d'intégrer cette nouvelle donne. Souvent la deuxième fois, la paume de sa main insistait longuement jusqu'à m'arracher des sanglots de jeune homme repenti. Si je ne m'étais pas amendé d'ici là, après m'avoir rougi les fesses de sa main, elle requérait à l'un des instruments punitifs pour achever la troisième correction. Les suivantes augmentaient en force et en durée. A chaque fois, j'ai trouvé préférable de changer mon comportement dans le sens exigé par Louisa avant qu'elle n'ait besoin de passer à une étape plus convaincante.

Sa première campagne consista à me faire passer l'envie de fumer. Elle y parvint en quelques semaines. Après les deux fessées reçues les deux premiers jours, j'eus l'occasion d'être soumis à la correction pour le même motif, à d'autres reprises. En effet, chaque soir, elle me questionnait :
-       Daniel, combien de fois as tu fumé aujourd'hui ?
Les jours qui suivirent ces deux premières corrections je m'abstins de toucher au produit interdit. Puis, les sollicitations se faisant fortes et le souvenir moins cuisant, j'acceptais de replonger une fois, puis deux. Je prenais la précaution de restreindre l'exercice de mon vice au matin. L'odeur avait le temps de se dissiper d'ici la fin de l'après midi. Je pouvais alors répondre :
-       Pas une seule Louisa, je t'assure !
L'habitude reprenant ses droits, j'achetais de quoi satisfaire ma consommation. Il m'était, en effet, de plus en plus ardu de trouver des camarades compatissants qui acceptaient de contribuer spontanément et gratuitement à ma consommation personnelle.
Ce jour là, je servis ma réponse habituelle :
-       Non, non, Louisa, je n'ai pas fumé !
C'est en fouillant dans mes poches qu'elle trouva l'objet du délit. Je m'enfonçais encore un peu plus en prétendant que c'était uniquement pour en offrir aux copains. Sa sentence fut sans appel : une première fessée pour avoir fumé, une deuxième pour avoir menti et une troisième avoir tenté de me soustraire à une punition méritée. A tour de rôle, la ceinture, puis la règle et enfin le martinet vinrent caresser mes fesses, y imprimant leur partition douloureuse.
La semaine suivante, ce fut une haleine parfumée à la nicotine qui me trahit bien que j'eusse pris la précaution de me rincer la bouche. Je reçus le même traitement, mais je crois que Louisa y mit un peu plus de cœur et d'énergie.
Durant une dizaine de jours, je réussis à résister à mon envie de prendre ma dose de nicotine. Ce fut presque sans y penser que, finalement, j'allumais la cigarette que, machinalement j'avais acceptée. La fumée emplissant mes poumons me procura un sentiment de bien-être. J'en étais à la moitié quand les conséquences probables de mon acte me revinrent à l'esprit. J'étais bon pour une fessée. Dans moins d'une heure, il me faudrait affronter la justice de Louisa et je connaissais d'avance mon châtiment. J'avais peu de temps pour monter un stratagème et, bien évidemment, lorsque j'arrivais à la maison, tout ce que j'avais pu imaginer me semblait dérisoire et certainement pas de nature à m'éviter d'être puni. La question rituelle me fut posée dès que je pénétrais dans la cuisine :
-       Alors, Daniel, as-tu réussi à t'empêcher de fumer aujourd'hui ?
J'hésitais quelques secondes sur la réponse à donner. Mon trouble devait être visible car Louisa, d'une voix plus sévère, insista :
-       Daniel, j'attends ta réponse !
Il était trop tard pour improviser un mensonge. Je n'avais, d'ailleurs, jamais été très habile à ce jeu et le risque était grand d'être pris pour la troisième fois à mentir pour cacher ma nicotinomanie. Il était préférable d'en affronter ouvertement les effets.
-       Si, Louisa, j'ai fumé une cigarette, mais c'était machinalement, sans y penser. Je te demande pardon, je n'ai pas fait exprès !
-       J'espère bien que tu ne l'as pas fait exprès ! Si je me rends compte que tu désobéis sciemment, je te corrigerais de telle sorte que tu t'en souviennes toute ta vie ! Comme tu as avoué ta faute, tu ne recevras que la punition pour avoir fumé. Allons, viens ici et baisse ton pantalon !
Avec ma culotte pour seule et provisoire protection je vins prendre la position que Louisa suggérait : courbé sous son bras. Ma croupe tendue facilita mon déculottage. Mon sous-vêtement coulissa facilement le long de mes cuisses, d'autant plus que je n'esquissais pas le plus petit geste pour sauvegarder ma pudeur.
Comme à son habitude, Louisa mit tout son cœur pour que j'éprouve un châtiment dont la rigueur devait être en rapport avec l'importance de la faute commise. Elle commença à main nue pour finir avec la règle. Debout devant elle, incliné sous son coude, maintenu contre son flanc, la position me laissait moins de marges de manœuvre pour agiter mes jambes au rythme de la fessée que lorsque j'étais couché sur ses genoux, offrant ainsi un exutoire à la douleur qui embrasait mes fesses. Je devais me contenter de me dandiner, sautillant d'un pied sur l'autre, les mouvements limités par le pantalon qui entourait mes chevilles. Louisa poursuivit la punition jusqu'à ce que la couleur de mon postérieur corresponde à son attente. Je sanglotais déjà depuis plusieurs minutes quand ma punition s'acheva.
Je dus alors m'agenouiller dans le coin de la cuisine. Louisa me laissa dans cette position pendant qu'elle préparait le repas du soir. J'étais exposé comme un objet auquel on ne prêtait pas attention. Louisa tournait dans la cuisine au gré des tâches qu'elle avait à accomplir, m'ignorant totalement comme si l'impudicité de ma situation lui échappait complètement.
A compter de ce jour, je préférais lui avouer spontanément lorsque malheureusement je succombais à la tentation. Je recevais alors ma fessée qui se concluait par l'utilisation de la ceinture ou de la règle, j'exposais mon anatomie intime durant un bon quart d'heure et la soirée pouvait se poursuivre. Mon manquement aux règles était pardonné.

Les premiers temps, j'ai été corrigé quasi quotidiennement, puis, intégrant les règles je ne reçus plus la fessée que trois ou quatre fois par semaine, parfois moins. Le temps aidant, ce n'est pas la fréquence des fessées qui m'inquiétait, mais plutôt leur rigueur. Louisa savait me faire regretter mon comportement inapproprié à la hauteur de la colère et de la déconvenue qu'il provoquait chez elle lorsqu'elle était déçue par mon attitude.
J'ai reçu quelques unes de mes plus sévères fessées dans les premières semaines de ma cohabitation avec Louisa. Celle qui tient, encore aujourd'hui, dans mon esprit la palme la sévérité me fut administrée trois ou quatre semaines après mon installation chez Louisa. C'était un vendredi soir. Rien que d'y penser, il me semble que mes fesses gagnent en température et je ne peux m'empêcher de vérifier, en jetant un regard par dessus mon épaule, que Louisa ne vient pas de pénétrer dans ma chambre pour me punir une nouvelle fois de la même façon.

Depuis plusieurs jours, j'avais reçu quelques fessées mais qui, survenant après des fautes bénignes, avaient été plutôt légères. Certes, comme il était d'usage, sur le moment, mon postérieur avait été suffisamment échauffé pour que je marque tous les signes de repentir qui était d'ailleurs sincère. Cependant, une fessée appliquée à main nue ne laisse pas de trace physique bien longtemps. Dix ou quinze minutes après la fin de la punition je n'en ressentais plus les effets que de façon diffuse.
Dans mon esprit, par contre, les traces en étaient plus durables. La honte d'être puni d'une fessée déculottée ne se dissipait souvent qu'après une nuit de sommeil. Le soir, une fois dans mon lit, je ne pouvais éviter de repasser le film des événements. Mes sentiments étaient équivoques. Conjointement à la honte, montait peu à peu une excitation que je réprimais les premières fois. Je ne pouvais concevoir de ressentir un plaisir physique au souvenir de mon humiliation et de la douleur qui l'avait accompagnée. Puis, de jour en jour, je laissais le plaisir monter et, saisissant mon sexe de ma main, je pris l'habitude de masturbations suivies d'un orgasme flamboyant. Au bout de quelques semaines, ce plaisir solitaire concluait chacune des journées lorsque j'avais été fessé.
Je me souviens de ce fameux jour comme si c'était hier. J'avais été puni pour avoir ponctué une phrase d'un gros mot. C'était une faute légère mais qui méritait tout de même une fessée appliquée sur les fesses nues. Le soir, Louisa n'avait pas sonné l'extinction des feux depuis quelques minutes que je revivais scénario de ma punition. Comme cela m'était maintenant habituel, une érection commença à gonfler mon sexe. Semi assis sur ma couche, je repoussais la couette, faisais glisser ma culotte de pyjama sur me haut de mes cuisses et entourant mon pénis de ma main, je me masturbais lentement. L'expérience m'avait aidé à maîtriser la montée de mon plaisir que je contrôlais maintenant avec dextérité. Je laissais échapper quelques soupirs dont certains furent plus proches de cris étouffés ce qui ne me fit pas ralentir le jeu avec mon phallus.
L'éjaculation fut particulièrement violente. Le sperme jaillit inondant ma main, le haut de mon pyjama et le bord de la couette. Au même moment, je poussais un cri de plaisir qui n'avait plus rien de discret.
Aussitôt, j'entendis Louisa qui se dirigeait vers ma chambre. Sans avoir le temps de me rajuster, je me glissais sous la couette, la rabattant sur mon buste. La porte s'ouvrit avant que j'eusse eu le temps de me composer une attitude de dormeur.
-       Que se passe-t-il ? Pourquoi as-tu crié ?
-       Rien, un cauchemar, répondis-je soucieux de cacher les causes réelles du bruit.
Mon explication n'avait rien de crédible. Il était évident que je ne sortais pas d'un sommeil interrompu par un mauvais rêve. Tout était artificiel dans ma façon de me comporter : je n'étais pas totalement allongé dans mon lit, à mi chemin entre la position couchée et celle que j'avais tenté de quitter alors que Louisa pénétrait dans ma chambre ; j'avais une main souillée de mes sécrétions que je devais tenir cachée sous la couette ; et enfin, ma réaction à la question de Louisa avait été bien trop rapide pour quelqu'un censé émerger du sommeil.
-       Mais qu'est-ce que tu fabriques ?
Louisa fit un pas en avant, puis elle saisit le bord de la couette et retira sa main aussitôt.
-       Qu'est-ce que c'est que ça ?
Elle porta sa main à son visage pour sentir l'odeur du liquide dont elle avait enduit ses doigts en touchant la couette.
-       Mais, ..., c'est ...
Elle rabattit sur mes pieds le tissu qui dissimulait encore mon corps, mettent clairement en évidence la nature de mon occupation quelques instants auparavant. Je gisais sur le dos, ma culotte baissée laissant voir mon sexe qui avait perdu de sa superbe. Ma main et le haut de mes cuisses étaient maculés de sperme qui avait coulé sur le drap qui recouvrait le matelas. Mon pyjama et la housse recouvrant la couette étaient tâchés d'un liquide visqueux.
Sans un mot, elle m'attrapa par le bras et me força à me lever. La première claque atterrit sur mes fesses que je n'avais pas eu le loisir de couvrir avec mon pyjama que je tenais d'une seule main pour éviter qu'il ne tombe plus bas. Mes tentatives pour le remonter s'avérèrent vaines tant mon déplacement vers la salle de bains fut rapide. Louisa m'y entraîna accompagnant chacun de mes pas du bruit que faisait sa main en giflant mes rondeurs.
Toujours silencieuse, elle me planta devant le lavabo. Elle se chargea elle-même de faire disparaître les traces de mon activité. Mes fesses et ma verge furent savonnés, frottés, rincés et séchés sans qu'elle me laissât le plus petit espace pour me justifier. Je me demande bien, d'ailleurs, ce que j'aurais pu dire pour ma défense. Mon pyjama alla rejoindre le linge sale et c'est totalement nu que je dus la suivre dans le séjour.
Notre court périple nous conduisit à proximité du canapé dont l'un des usages fréquents était de servir de lieu de punition. Je dus l'attendre les quelques secondes dont elle eut besoin pour franchir les quelques mètres qui nous séparaient de la cuisine. Elle en revint, tenant dans sa main la baguette de bois. Elle n'avait encore jamais utilisé cet instrument pour me corriger, mais m'en avait parfois menacé, laissant entendre qu'il laisserait des traces tenaces sur mon anatomie.
Elle prit place et je n'eus pas besoin de beaucoup d'indication pour trouver la mienne. A plat ventre sur ses genoux, j'attendais avec appréhension la punition qui allait suivre. J'étais conscient que Louisa tenait à ce qu'elle soit exemplaire. Elle le fut.
Un sifflement, un bruit mat, sourd et la douleur, issue du point d'impact, qui se diffuse. Tout d'abord, je n'ai pas réagi. L'intensité du choc et de la brûlure qui en suivit, me laissa comme hébété sur les genoux de Louisa. Je n'arrivais plus à reprendre mon souffle. Un deuxième sifflement, la baguette qui frappe mes fesses, bien à plat, sur toute leur largeur. Le temps de reprendre mon souffle et je hurlais ma souffrance.
Une troisième fois, Louisa abattit la badine sur mes fesses. Je m'appuyais alors sur les coussins du canapé pour tenter de me relever, ce que Louisa avait sans doute prévu, car son coude appuyé sur mon dos me fit retomber en place. Sa prise se resserra, m'immobilisant totalement. La baguette continuait son ballet retombant parfois plusieurs fois de suite au même endroit, puis se déplaçant légèrement, montant vers mes reins puis descendant plus près de mes cuisses. Il fallait faire cesser cette torture.
Ma main droite encore libre vint s'interposer entre mes fesses et l'instrument que Louisa maniait si adroitement. Louisa déplaça le point d'impact vers le haut de mes cuisses qui n'avaient pas encore goûté la morsure de la badine. Ma main suivit. Louisa joua ainsi quelques instants, frappant là où ma main ne protégeait pas mes fesses. Puis, elle changea de tactique. Elle abattit la baguette sur ma main, trois ou quatre fois avant que je décide de l'ôter du chemin de l'instrument sifflant sa menace au-dessus de mon postérieur dénudé. La baguette trouva son chemin dégagé maintenant jusqu'à la peau de mes fesses. Bien vite, je remis ma main en protection, et je dus la retirer sous la vigueur des coups. Louisa me laissa hésiter au moins une bonne minute entre recevoir les coups sur mes fesses ou sur ma main. Puis, elle s'arrêta.
-       Mon pauvre Daniel, je vais t'aider à résoudre ce dilemme.
Elle attrapa mon poignet et replia mon bras sur mon dos.
-       Je te rappelle, tout de même, que quand je te donne la fessée, je veux que tu t'y soumettes. Pour cette fois je n'en tiendrai pas compte, mais il n'est pas question que tu recommences !
Plusieurs minutes durant, la fessée continua. Seuls mes cris et les soubresauts désordonnés de mes jambes témoignaient de la rigueur de la punition que je recevais.
Louisa me releva et je portais mes mains à mes fesses pour essayer d'en atténuer le feu. J'entamais une danse désordonnée, tournant sur moi même, sautant d'un pied sur l'autre, frottant précautionneusement la peau dont la chaleur montrait la rigueur du châtiment reçu.
Louisa me conduisit dans ma chambre où elle me plaça face au mur. Retrouvant mes réflexes d'obéissance, je mis mes mains sur la tête et je collais mon nez au mur. Louisa s'affairait derrière moi. Elle changea les draps, puis revint vers moi, un pyjama sous le bras.
-       Tourne-toi !
Je lui fis face. Elle me présenta le haut de mon vêtement de nuit que j'enfilais. Puis, elle se baissa et me tendit une jambe de la culotte du pyjama, puis l'autre. Enfin, elle la remonta.
-       Va au lit ! Je te donnerai la suite de ta fessée demain matin !
Devant son visage fermé, je jugeais préférable de marquer ma soumission. Je gisais sur le ventre et Louisa remit la couette en place, me couvrant. Le seul poids du tissu enfermant des plumes suffit à raviver la douleur.

Le lendemain, après le petit déjeuner, Louisa m'ordonna de faire ma toilette, de m'habiller et enfin de venir la voir. Quand je me présentais de nouveau devant elle, mes craintes se confirmèrent :
-       Baisse ton pantalon Daniel !
-       Pardon Louisa, j'ai encore très mal aux fesses ! Punis-moi si tu le veux, mais pas la fessée !
Sachant d'avance ma tentative vaine, je ne pus réprimer un sanglot.
-       Daniel, sa voix s'était faite coupante, je t'ai dit de baisser ton pantalon !
Elle prit la baguette confirmant que la correction d'hier soir allait se poursuivre. Il n'était pas pertinent de résister plus longtemps à son ordre. Mon pantalon tomba sur mes chevilles. Louisa écarta son bras gauche, m'indiquant la place qui allait être la mienne durant les minutes à venir. Je courbais le dos et avançais, me plaçant de moi-même dans la position voulue par Louisa qui me déculotta.
Sur mes fesses meurtries, la baguette fit des ravages. A froid, insistant sur les mêmes endroits qu'hier, Louisa savait que la correction serait presque insupportable, et moi, je m'en suis vite rendu compte. En quelques secondes, Louisa tenait sous son bras un petit garçon pleurant à chaudes larmes, criant sa souffrance de temps en temps, mais prenant bien soin de rester dans la position disciplinaire qui lui avait été assignée. Lors de ces corrections qui se voulaient magistrales afin de créer le souvenir dans mon esprit, j'ai toujours eu de grandes difficultés à en estimer la durée. Seule l'importance de la douleur comptait. De ce point de vue, dans mon souvenir, celle là est placée au firmament de ce que peut être une fessée punitive. Je me souviens vaguement de tenir ma main droite avec la gauche pour l'empêcher d'aller protéger mon postérieur. Je sais que j'exécutais une danse sur place, passant d'un pied sur l'autre en une gesticulation réflexe pour essayer de diminuer l'impact de la badine sur mes fesses.
Comme souvent j'éprouvais un réel sentiment de gratitude envers Louisa quand elle jugea ma punition suffisante. Libéré de son étreinte, je continuais ma sarabande en me déplaçant en légers cercles tout en frottant mes fesses. Les yeux remplis de larmes et la gorge pleine de sanglots, je continuais pendant quelques minutes à exprimer ma souffrance sans me soucier du spectacle que je pouvais donner. Louisa y mit fin.
-       Bon, maintenant tu vas te mettre à genou au coin !
Quand on vient de recevoir une fessée déculottée, quand on en pleure encore ouvertement, ce n'est pas genre de consigne qu'on cherche à discuter. Je suis resté toute la matinée immobile dans l'angle du séjour, décryptant les mouvements de Louisa avec mes seules oreilles.
L'heure du repas de midi approchant, Louisa m'ordonna de la rejoindre sur le canapé. Elle me replaça allongé sur ses genoux, face à elle, comme elle l'avait déjà fait la première fois que j'avais reçu la fessée au martinet. Elle me laissa finir de pleurer tout en caressant mes fesses. Puis une conversation s'engagea dans cette position.
-       Daniel, ce que tu as fait hier soir dans ton lit est très mal. Seuls les vilains garçons jouent de cette façon avec leur sexe. Je ne veux pas que tu recommences une seule fois tant que tu vivras dans cette maison. Est-ce bien compris ?
-       Oui Louisa !
-       Si tu recommences une autre fois, tu recevras une fessée encore plus grosse que celle d'aujourd'hui. C'est bien clair ?
-       Oui Louisa !
-       Tu sais, Daniel, si je te punis, c'est pour ton bien. Je préférerais ne pas avoir à récidiver. Promets-moi que tu ne recommenceras plus.
-       Je le promets Louisa !
-       C'est bien, tu es un gentil garçon.
Elle attendit que je fusse totalement calmé et détendu pour me donner l'autorisation de remonter mon pantalon et ma culotte ce que je dus faire avec un luxe de précautions.

Suite à cette fessée, Louisa dut me pommader les fesses pendant quatre jours avant que les traces rouges, violettes et bleues disparaissent de mes fesses. Durant ce laps de temps, je ne pus m'asseoir qu'avec circonspection. Mon aversion pour la masturbation, par contre, dura beaucoup plus longtemps. A chaque fois que mes pensées provoquaient un début d'érection, le souvenir de la fessée que j'avais reçue s'imposait et la crainte d'y être de nouveau soumis suffisait à faire disparaître le gonflement coupable.

1 commentaire:

  1. c'est tout ta fait normal que Louisa lui lave son pénis a Daniel , il n'a pas de honte a se faire lavé le pénis même a 18 ans . mon père me lavé et me donne encore la fessée a 38 ans je vis avec mon père et je lui et demandé être sévère avec moi je suis a cent pour cent pour la fessée . je demandé

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