samedi 10 décembre 2016

Fabien - chapitre 7

Ce qui me resta le plus difficile, tout au long de l’année, c’était quand une personne étrangère à notre cercle quasi familial, s’immisçait dans ces rites. Baisser la culotte pour donner la fessée était si naturel et si légitime pour Madame Leblanc qu’elle ne faisait pas attention à de tels détails. Les accrocs -ou plutôt les déchirures- à notre pudeur ne comptaient pas. J’en fus la victime et le témoin à plusieurs reprises.
 La première fois que des étrangers s’invitèrent, c’était peu de temps après mon arrivée. Je n’étais pas encore intimement persuadé du bien fondé de la fessée. Madame Leblanc venait juste de m’inviter à baisser mon pantalon dans la salle d’études. La perspective de montrer mes fesses à mes compagnes ne me réjouissait guère, mais je savais qu’il n’était pas judicieux de contester la décision qui venait d’être prise. Juste après que Madame Leblanc m’ait déculotté, la sonnette de la porte d’entrée annonça un visiteur.
- »Béatrice, va ouvrir, s’il te plait ! »
Pendant que la jeune fille se levait, elle commença à me donner la fessée. Etre soumis à ce type de châtiment me demandait une forte concentration afin de ne pas tenter de me protéger les fesses ou de me soustraire à la punition. Par conséquent, ce qui se passait autour s »estompait rapidement, et je ne m’en rendais compte que vaguement, par bribes. C’est sans y faire attention que je perçus le retour de Béatrice et je ne compris pas les paroles qu’elle adressa à Madame Leblanc qui me fessait toujours. De façon surprenante, les claques sur mes fesses s’arrêtèrent. La fessée avait été courte, donc particulièrement clémente. Madame Leblanc me lâcha, je me relevais, attendant de comprendre ce qui allait suivre.
- »Entrez donc Armande, s’écria Madame Leblanc, Ca fait plaisir de vous voir. »
- »Oh, je ne voudrais pas déranger », répliqua la visiteuse en pénétrant dans la pièce et en découvrant le tableau.
Je vis entrer une jeune femme qui pouvait avoir 25 à 30 ans, accompagnée de deux enfants, un garçon et une fille, tous deux âgés de 6 ou 7 ans.
- »Mais vous ne dérangez pas, répondit ma logeuse, je donne juste une fessée à Fabien, mais ça ne vous empêche pas d’entrer. »
Je ne savais plus quelle contenance adopter. Je rougis de honte. Je ne pouvais pas dissimuler l’ensemble de mes fesses de mes seules mains et, d’ailleurs, ce geste n’était pas permis durant une fessée. J’avais immédiatement compris que la clémence n’était qu’apparente et que la fessée allait reprendre sous peu. Il aurait fallu fuir, sortir de la pièce en courant – autant que mon pantalon et ma culotte entravant mes jambes me l’eussent permis- mais cela n’était pas envisageable non plus. Je ne bougeais pas, espérant passer inaperçu.
- »D’ailleurs, si vous avez 5 minutes, reprit Madame Leblanc, je vais finir la punition; »
- »Mais, je vous en prie. »
Comme si cela était la chose la plus naturelle du monde, elle me prit le bras, m’attira à elle et me courba de nouveau sous son coude. Les visiteurs avaient une vue imprenable sur mon postérieur. La fessée recommença. La présence des visiteurs ajoutait à mon humiliation. Je tentais, pour garder ma dignité, de ne pas supplier, de ne pas crier et de ne pas pleurer, de subir courageusement la fessée sans me comporter comme un petit garçon puni. Peine perdue, Madame Leblanc savait parfaitement, en administrant les claques sur nos fesses, nous transformer en un petit enfant sanglotant, montrant notre repentir. Cette fessée ne fit pas exception à la règle.
Comme il était de coutume après une fessée, je fus assigné au piquet. C’est seulement à ce moment là qu’accompagnés de notre hôtesse, les trois visiteurs passèrent dans la pièce voisine.

Deux ou trois jours après cette visite inopportune à mon goût, un nouvel épisode m’éclaira sur l’état d’esprit qui régnait dans l’entourage de la maison de Madame Leblanc. La scène à laquelle j’assistais ce soir là me laissa un sentiment persistant d’irréel.

Tout commença lorsque la sonnette de la porte d’entrée carillonna. Nous étions installés dans le salon pour une courte veillée qui rassemblait tout son petit monde autour de Madame Leblanc. Aucun d’entre nous n’avait mérité de fessée, la soirée s’annonçait calme.
- »Veux-tu aller ouvrir, s’il te plait Carole ? » demanda Madame Leblanc.
Carole se leva et revint quelques instants plus tard :
- »C’est Madame Paujade et sa fille Bénédicte. Elle dit qu’elle vient pour la fessée. »
Madame Leblanc se leva et alla accueillir ses visiteurs. Depuis la pièce voisine, nous entendîmes la conversation.
- »Bonjour Marie-Louise, comment aller vous ? »
- »Oh, très bien, mais je viens pour Bénédicte. Elle est en vacances chez moi depuis trois jours et je n’en peux plus. Ce ne sont que caprices sur caprices, elle refuse d’aider à quoi que ce soit. Tout à l’heure elle m’a même fait une colère ! Elle passe son temps devant la télé et il n’y a plus moyen de la faire bouger. J’ai bien essayé de lui donner la fessée comme vous me l’aviez dit la dernière fois, mais je n’y arrive pas. Elle ne se laisse pas faire. »
Un cas classique de Maman dépassée par le comportement de sa fille qui avait sans doute grandit. L’adolescence était souvent l’âge du conflit entre les générations. Cette mère était certainement en difficulté suite au nouveau comportement de sa petite fille qui devenait adolescente.
- »Entrez donc dans le salon, nous allons régler cela tout de suite. »
Je m’attendais à voir entrer une femme mûre suivie d’une fillette d’une douzaine d’année tout au plus. Ma surprise n’en fût que plus vive. Madame Paujade avait une cinquantaine bien passée, peut-être soixante. Ce n’est pas cela qui m’étonna bien que j’aie cru avoir affaire à une femme plus jeune. C’est en voyant Bénédicte, que je dus faire un effort pour faire correspondre la conversation qui s’était tenue dans l’entrée avec le panorama qui s’offrait à mes yeux. Je cherchais en vain des yeux, le troisième personnage, la petite fille dont il avait été question.
Bénédicte avait visiblement plus de trente ans. Elle s’avançait, l’air boudeur, tirée par le coude par Madame Paujade. Quand elle vit l’assemblée qui l’attendait, elle blêmit et s’écria :
- »Non, Maman, je vais me laisser faire, mais pas ici, retournons à la maison ! »
- »C’est trop tard, ma fille. Il fallait de décider tout à l’heure. Tu m’as obligée à t’emmener chez Madame Leblanc, maintenant tu vas recevoir ta punition. »

J’appris, plus tard, que de temps en temps, Madame Paujade, une voisine qui habitait le pavillon contigu, traînait sa fille chez notre hôtesse qui se faisait un devoir de lui administrer la punition requise. La première fois, elle avait 15 ans. Madame Leblanc passait sur le trottoir où la mère et la fille se disputaient devant leur maison. « Je crois qu’elle mériterait une bonne fessée, proposa Madame Leblanc. » A ces mots, la voisine se détourna : « Je pense que vous avez raison, répondit-elle, mais malheureusement, je n’oserais jamais. » Madame Leblanc haussa les sourcils, et prit un air désapprobateur. « Si vous voulez que je vous montre comment il faut faire… » Madame Paujade acquiesça et l’adolescente reçu sa première fessée sur le trottoir devant sa maison. Son départ du domicile familial et ses 35 ans passés ne l’avaient pas dispensé du châtiment réservé aux enfants.

- »Maman, s’il te plait, je vais être sage à partir de maintenant. »
Madame Leblanc prit le relais.
- »Bénédicte, ça suffit. Tu sais que tu vas être punie comme tu l’as mérité. Viens ici ! »
Des larmes commencèrent à couler le long des joues de Bénédicte, mais elle parcouru la courte distance qui la séparait de notre logeuse. Elle se tenait à présent au milieu du cercle matérialisé par les fauteuils où nous étions installés.
- »Baisse ton pantalon ! »
C’était bien une fessée qui allait lui être administrée. Bénédicte hésitait, visiblement gênée par notre présence. Elle jetait des regards paniqués dans notre direction, particulièrement à mon égard. J’étais le seul personnage masculin de l’assemblée.
- »Bénédicte, faut-il que je t’aide ? » La voix de Madame Leblanc la fit sursauter. Ses mains se hâtèrent vers la ceinture de son jean qu’elle déboutonna. Elle avait déjà dû goûter aux conséquences d’une désobéissance flagrante en présence de Madame Leblanc. Le pantalon glissa le long de ses cuisses, elle dut l’accompagner pour lui faire franchir ses genoux. Seule une petite culotte protégeait encore sa pudeur. Son postérieur bien développé n’était plus celui d’une jeune fille. L’âge l’avait fait s’épanouir offrant un contraste avec la situation dans laquelle il se trouvait.
- »Baisse ta culotte ! »
Bénédicte fondit en larmes.
- »Pardon, pardon, s’il vous plait ! Je veux bien prendre la fessée, mais pas baisser la culotte ! »
- »Dois-je comprendre qu’il va falloir que je le fasse moi même ? »
- »Oh non Madame ! »
Ses mains se glissèrent sous l’élastique de son sous-vêtement et lentement le firent glisser, dévoilant ses fesses et son sexe. Elle se tenait à demi nue devant nous. La femme mûre quelle était, s’exhibait comme une fillette qui avait désobéi une fois de trop attendant que débute la correction qui lui avait été promise.
- »Pensez-vous, Marie-Louise, qu’une fessée à main nue suffira ? »
- »Certainement pas, répondit la mère de Bénédicte. Je crois qu’il lui faut une raclée dont elle se souvienne. »
- »Carole, veux-tu aller chercher la baguette ? »
- »Oh non Madame, pitié,  » réussit à articuler Bénédicte entre deux sanglots qu’elle ne retenait plus du tout. Elle resta exposée ainsi jusqu’au retour de Carole qui tendit la baguette à Madame Leblanc.
- »Couche-toi sur mes genoux ! »
Je sentis un soulagement chez Bénédicte. Dissimuler son entrecuisse lui importait plus, dans l’instant, que l’approche du châtiment. Je savais, en en ayant moi-même fait l’expérience, qu’elle n’allait pas tarder à changer d’avis.
Elle plaça ses fesses en position, à portée de la main de Madame Leblanc qui ne se fit pas prier pour commencer le châtiment. C’était un spectacle baroque que de voir cette femme mûre soumise à la fessée déculottée. Ses fesses assez opulentes dansaient au rythme des claques. Elle fit des efforts pour garder sa dignité. Son visage crispé révélait son application à ne pas laisser éclater sa douleur.
Elle craqua suite à une série de coups plus sévères. Madame Leblanc leva sa main et, une succession de claques très rapprochées martelèrent la jonction entre les globes fessiers et les cuisses. Bénédicte laissa échapper un cri strident qui s’étouffa en un sanglot. Une fois les pleurs commencés, ils ne s’arrêtèrent plus.
C’est sans transition que Madame Leblanc passa à la baguette. Le sifflement que faisait l’instrument dans l’air, ajoutait au caractère dramatique de la punition. Bénédicte contractait ses fesses à chaque fois que le bruit annonçait le coup de baguette à venir. Régulièrement, celui ci s’abattait alternativement sur les fesses et sur les cuisses, puis le rythme se modifiait, parfois s’accélérant, parfois se ralentissant. Des cris avaient remplacé les pleurs, ils se transformèrent en râle puis en sanglots qui ne s’arrêtèrent plus. La chorégraphie exécutée par ses fesses entraînait maintenant également ses jambes. En les écartant, elle laissait voir sa touffe pubienne, toute pudeur abandonnée. Madame Leblanc continua ainsi jusqu’à ce que les fesses et les cuisses soient striées de marques plus sombres. Brusquement la fessée cessa.
- »Relève-toi ! » ordonna Madame Leblanc. Bénédicte se remit debout, dansant d’un pied sur l’autre. Ses mains se dirigèrent vers son derrière.
- »Non, fit Madame Leblanc, la punition n’est pas terminée. Tu vas aller demander à ta mère de finir la fessée. »
Bénédicte prit la baguette que Madame Leblanc lui tendait. Elle marcha vers sa mère et, entre deux sanglots, lui demanda : »
- »Peux-tu finir ma fessée, Maman ? »
- »Mais bien sûr, ma chérie « répondit Madame Paujade.
Elle prit Bénédicte sous son bras et la ceintura et la fessée reprit. Les mouvements de Bénédicte étaient largement restreints. La baguette avait, par contre, repris son activité. Maintenue en place, Bénédicte ne pouvait plus qu’attendre la fin de la punition. C’est une femme visiblement repentante que sa mère libéra.
- »Va au piquet ! » lui fut-il ordonné.
Si son pantalon et sa culotte n’avaient pas gêné ses mouvements j’eus l’impression qu’elle y serait allée en courant.

Elle posa d’elle même ses mains sur sa tête. Ses fesses étaient marquées par de nombreuses marques qui striaient la peau. Sur un rouge uniforme, les marques dues à la baguette dessinaient de longs traits plus sombres qui s’entrecroisaient. Ils couvraient toute la peau, les fesses et les cuisses.
- »Voulez-vous un café, Marie-Louise ? »
- »Volontiers, merci ! »
Les deux femmes prirent le temps de discuter calmement, sans même regarder la femme qui pleurait, le nez contre le mur. Un café, un petit gâteau, puis un deuxième … le temps passait. Bénédicte, culotte baissée, attendait le bon vouloir de sa mère et de madame Leblanc.
- »Il est certainement temps de rentrer à la maison, s’exclama Madame Paujade, je vous remercie de l’aide que vous m’avez apportée. J’ai peur d’avoir abusé de votre temps. »
- »Non, non, de rien, répondit Madame Leblanc, c’est bien normal de se rendre service entre voisins. N’hésitez pas, la prochaine fois que Bénédicte mérite une fessée et qu’elle refuse de la recevoir, revenez me voir, je lui ferai comprendre qu’elle a avantage à se soumettre. »
- »Bénédicte, allons, on rentre! »
Interpellée de la sorte, Bénédicte se retourna, regarda tour à tour sa mère et Madame Leblanc, semblant guetter leur approbation. Puis se penchant, elle commença à se reculotter.
- »Qui t’a dit de remonter ta culotte, lui demanda sa mère ? Ta punition n’est pas finie. Dès que nous arrivons à la maison, tu retournes au piquet, jusqu’à la fin de la soirée. En attendant, tu rentres à la maison dans cette tenue. »
Elle souligna son propos par une claque sur les fesses qui arracha un petit cri à Bénédicte.
- »Allons, en route! »
Son pantalon tombé sur ses chevilles et sa culotte à hauteur des genoux, les mains toujours croisées sur la tête, Bénédicte traversa la pièce, sanglotant de plus belle, encouragée par la main de sa mère qui la fessait tout en la suivant. Il lui restait à sortir de la maison, à suivre le trottoir sur les quelques mètres qui la séparaient de son logis, avant de retrouver une sécurité toute relative chez sa mère.

Dès les beaux jours revenus et que le soleil daignait se montrer, nous prenions nos repas à l’extérieur. Je me rendis compte que la fessée était une habitude très répandue dans le quartier. Nous étions dans une zone pavillonnaire dans laquelle les propriétaires n’avaient pas jugé bon de se réfugier derrière des haies qui prohibaient les regards et les conversations de voisinage. Une sorte de vie communautaire s’était instaurée, permettant de partager des petites choses : des confidences, des desserts confectionnés par les pâtissiers amateurs, des plantations susceptibles d’agrémenter les jardins, … et les fessées administrées aux enfants quel que soit leur âge. Inutile de dire, qu’aux yeux de Madame Leblanc, nous rentrions dans cette catégorie. Les punitions étaient administrées sous le regard des voisins approbateurs. Chacun paraissait convaincu du bien fondé des châtiments corporels.
A plusieurs reprises, nous fûmes déculottés et fessés sans que la présence d’un public, parfois nombreux et de tous âges, semblât poser problème, du moins pour les adultes qui s’étaient octroyé le droit de punition. Se tenir au piquet, au pied d’un arbre, offrant aux voisins la vision de ses fesses marquées par la récente punition devint une situation courante.
Madame Leblanc passait pour une spécialiste. Couramment, quand un enfant, dont l’âge pouvait aller de 5 à 6 ans jusqu’à 35 ans (pour Bénédicte), se montrait indocile à recevoir une punition, il était amené à notre hôtesse qui se chargeait du récalcitrant, le métamorphosant en une petite chose, culotte baissée, pleurante et suppliante, mais, dans tous les cas, soumise à la correction qu’elle avait méritée.
Chacun des habitants qui avaient le statut d’adulte avait, apparemment, le droit de fesser tous ceux qui était considéré comme des enfants. La fessée qu’avait reçue Bénédicte nous montrait que l’âge n’était pas un critère définitif, à 35 ans, elle était traitée comme un enfant. D’autres Mamans plus jeunes étaient, elles, considérées comme des adultes et bénéficiaient du droit de punir. Le semblant de vie communautaire qui s’était installée dès les beaux jours, nous permit de nous en rendre compte.
Il n’était, en effet, pas rare qu’un enfant fût puni par un voisin ou une voisine. L’adulte qui estimait qu’une bêtise avait été commise, convoquait le contrevenant afin qu’il reçoive sa punition sur le champ. A chaque fois qu’un tel ordre était donné, l’enfant obéissait et venait se soumettre à la correction qui l’attendait. Tacitement, chacun convenait qu’une désobéissance à ce moment aurait mérité un châtiment exemplaire. Pour un gros mot ou une bagarre voire même une simple dispute, la fessée déculottée était au programme. Etant nous même des enfants, nous étions soumis à ce régime. J’en fis l’expérience un des premiers après-midi de beau temps.
Sylvie et moi jouions au volley dans le fond du jardin de Madame Leblanc, sur un espace de pelouse dégagé. Au début, le jeu était calme, puis chacun prenant conscience que l’autre était un joueur émérite, les passes devinrent plus rapides et plus appuyées. Notre dextérité nous permettait de ramener le ballon en jeu même dans les situations difficiles. Le plaisir du jeu aidant, nous plaçâmes la barre plus haut. De petits smashes rendaient de plus en plus difficile le contrôler la balle. Ils devinrent plus forts et la balle nous échappa à plusieurs reprises, roulant sur la pelouse dégagée, parfois assez loin.
Sur un renvoi très fort de Sylvie, je contrais la balle qui s’envola, franchit la petite haie qui nous séparait du jardin de Madame Marquais et retomba au milieu d’un parterre de fleurs. Les dégâts furent tout de suite visibles. Le bel ordonnancement des végétaux était métamorphosé en un désordre probablement irréparable. Plusieurs des tiges des fragiles fleurs étaient brisées. Immobiles, nous contemplions notre œuvre.
- »Mes fleurs ! » Madame Marquais sortait de sa maison en courant, venant constater la dévastation de son massif auquel, nous le savions, elle avait consacré beaucoup d’attention depuis l’automne dernier. Ce qui faisait sa fierté de jardineuse débutante avait été ravagé en quelques instants. Madame Marquais était une jeune maman. Elle avait à peu près vingt cinq ans. Se tournant vers nous, elle plissa les yeux et prenant un ton autoritaire, elle nous dit :
- »Venez ici tous les deux ! »
Nous sentant en faute, nous franchîmes la haie par le passage qui avait été aménagé à cet effet, et nous nous présentâmes, penauds, devant la jeune femme.
- »Comment compter-vous réparer vos bêtises ? »
Aucun de nous ne risqua une réponse.
- »Alors, j’attends ! »
- »Je ne sais pas Madame », finit par chuchoter Sylvie.
- »Ah vous ne savez pas ! Et bien moi je sais ! Vous allez enlever les fleurs cassées et en replanter d’autres. Demain, dès vos devoirs finis, vous viendrez me voir et je vous donnerai ce qu’il faut. Vous aurez intérêt que le travail soit bien fait ! En attendant, je pense qu’une bonne fessée vous fera du bien. Cela vous apprendra à faire attention. »
A l’annonce de notre punition, nous baissâmes les yeux, mais pas une protestation ne vint rompre le silence que nous avions adopté. Un refus de notre part nous conduirait tout droit devant madame Leblanc qui se ferait un devoir de confirmer la décision de la voisine et probablement de l’augmenter d’une fessée de son cru.
- »Baissez votre short ! »
De concert, nos mains se portèrent de chaque coté de notre taille, puis glissant nos doigts sous l’élastique nous descendîmes notre short qui, une fois rendu sur nos cuisses, tomba de lui-même sur nos tennis.
- »La culotte maintenant ! »
Nous baissâmes notre culotte, l’abandonnant juste au dessus des genoux.
- »Sylvie, c’est toi la plus grande, tu passes en premier. »
Et Sylvie se retrouva immobilisée sous le bras de Madame Marquais qui, de sa main nue, lui donna une fessée qui résonnait dans les jardins silencieux. Elle fût suffisamment sévère pour rougir le derrière et déclencher la litanie de promesses puis de cris et de pleurs. Braillant comme une petite fille, Sylvie subit sa punition qui me donnait un aperçu de ce qui m’attendait. La fin de la correction arriva, Sylvie se releva et je pris sa place.
Bien que moins expérimentée que notre logeuse, Madame Marquais avait une technique certaine. Chaque claque faisait un bruit retentissant et diffusait une onde de chaleur qui finit par empourprer tout mon postérieur. Je réagissais à chaque fois que sa main heurtait mes fesses. Une contraction partait de mon fondement pour parcourir tout mon corps. J’étais secoué de sanglots qui traduisaient la sévérité de la punition.
Tout le voisinage devait être au courant qu’une fessée était en cours. Le bruit des claques sur nos fesses, de nos cris et de nos sanglots avait fait passer l’information. Personne ne s’en formalisait. Que deux enfants reçoivent la fessée par une adulte était dans l’ordre des choses. Que les deux enfants soient majeurs, que l’adulte n’ait que quelques années de plus que les deux punis, et qu’il administre la fessée à la vue de tout la monde paraissait le plus naturel du monde, … sauf pour nous.

Quand je reçus cette fessée, cela faisait plus de six mois que j’habitais chez Madame Leblanc. Notre statut d’enfant, donc punissable autant que de besoin, était une évidence qui, s’il avait des inconvénients évidents, avait également des avantages. Il suffisait de se laisser guider, d’obéir et la vie paraissait simple. Nous n’avions pas à nous préoccuper de prendre les difficiles décisions auxquelles sont confrontés les adultes, ceux-ci s’en chargeaient pour nous. La fessée construisait des repères, fixant ce qui était permis et ce qui ne l’était pas.
Il n’en avait pas toujours été ainsi. Ma fierté de jeune adulte avait eu du mal à s’accommoder d’être traité comme un petit garçon. Les punitions auxquelles j’avais été soumis m’avaient peu à peu amené sur ce terrain. Je me rappelle la première fois où il fût exigé que je réagisse totalement comme un enfant.

Tout avait commencé un matin. En me levant, ma tête était lourde et je ne me sentais pas bien. Je descendis déjeuner. Attentive comme à son habitude, Madame Leblanc remarqua tout de suite ma petite mine.
- »Et bien, Fabien, ça n’a pas l’air d’être la forme ? Que t’arrive-t-il ? As-tu un contrôle à l’école aujourd’hui ? »
- »Non Madame, j’ai mal à la tête. »
Elle s’approcha de moi et posa sa main sur mon front.
- »Tu as peut-être un peu de fièvre. Nous allons voir ça. »
Elle revint plus tard avec un thermomètre qu’elle nettoya. Puis elle s’assit sur une chaise à coté de moi. Elle me fit me lever, baissa mon pantalon de pyjama, m’allongea sur ses genoux. Elle écarta mes deux globes fessiers et enfonça le thermomètre dans mon anus. Je dus rester dans cette position plusieurs minutes laissant le temps au thermomètre de se stabiliser. Elle caressait mes fesses dénudées d’une main distraite tout en conversant avec les quatre jeunes filles qui prenaient leur petit déjeuner. Si physiquement la situation était plutôt confortable, psychologiquement, c’était plus difficile. Je n’avais pas osé revendiquer de prendre moi-même ma température, en privé, dans ma chambre. La crainte que cela passe pour une désobéissance m’avait retenu en songeant aux conséquences possibles. Certes, mes compagnes avaient eu, au préalable, de nombreuses occasions de voir mes fesses. Mais la punition aidant, le fait d’être exposé, culotte baissée, devenait vite secondaire. Là, il n’en était rien. Mon attention était toute tournée vers l’idée du spectacle que j’offrais aux jeunes filles.
- »37°8, dit-elle après avoir ôté le thermomètre de mes fesses, C’est beaucoup pour un matin. Tu vas remonter te coucher. J’appelle le docteur et je t’apporte une aspirine. Tu n’iras pas à l’école aujourd’hui. »
Elle remonta ma culotte de pyjama, me donna une petite tape sur les fesses.
- »Allez, au lit ! » me dit-elle.
Le statut de malade chez Madame Leblanc était nouveau pour moi. Il comportait des avantages. En tout premier lieu, je fus cajolé comme un petit garçon. Elle monta me voir quelques instants après que je me sois recouché pour m’apporter un verre où fondait un médicament contre la fièvre. Quand j’eus vidé mon verre, elle me recoucha, me borda. Elle s’assit alors sur le bord de mon lit et doucement me caressa les cheveux, m’encourageant à me rendormir. Quand elle me sentit me détendre, elle me fit un bisou sur le front et sortit de ma chambre après avoir éteint la lumière.
Madame Sand passa me voir à plusieurs reprises dans la matinée. Elle effleurait mon front pour contrôler le niveau de ma fièvre. L’été cotonneux dans lequel j’étais me donnait l’impression de flotter dans un océan de douceur.
Dès qu’elle rentra pour le repas de midi, Madame Leblanc passa me voir. Elle m’apportait un bouillon de légumes, adapté à l’état de faiblesse dans lequel je me trouvais.
- »Le docteur vient en début d’après-midi, me dit-elle. »
Je fus réveillé par le carillon de la porte d’entrée. J’entendis des pas se rapprochaient de ma chambre. Madame Leblanc entra, suivit par le docteur qui était en fait une doctoresse.
- »Où est donc le malade, interrogea-t-elle en s’approchant de mon lit. Voyons ça. »
Elle sortit ses instruments, m’examina la gorge et les oreilles, inspecta le nez et m’ausculta longuement.
- »Bon, fit-elle, je ne crois pas que cela soit trop grave. Deux ou trois jours de repos et on pourra retourner à l’école, n’est-ce pas jeune homme ? »
Je hochais la tête.
- »Quand avez-vous pris sa température pour la dernière fois ? »
- »Ce matin, il avait 37°8, » répondit Madame Leblanc.
- »Il faudrait la lui reprendre afin de vérifier si elle n’a pas trop monté. »
Madame Leblanc s’éclipsa et réapparu avec l’instrument dans sa main. Sans plus de cérémonie, elle replia les draps et les couvertures sur mes pieds, et prit l’élastique de mon pyjama.
- »Je vais le faire, » dis-je en retenant l’élastique du seul vêtement qui couvrait mes fesses. Cette petite rébellion méritait une punition. Elle ne tarda pas.
- »Fabien, ça suffit, si tu crois qu’être malade va te dispenser d’une fessée quand tu la mérites, tu te trompes ! »
Elle me sortit du lit, me courba sous son bras et baissa mon pyjama. Placé dans une position qui commençait à devenir familière, je retrouvais mes réflexes de soumission.
Devant la doctoresse, visiblement amusée, je reçus une forte série de claques sur les fesses nues. Puis s’asseyant sur mon lit, Madame Leblanc me coucha sur ses genoux en me maintenant le buste coincé sous son bras. Elle écarta mes fesses, mettant à jour mon anus et y enfonça le thermomètre. J’avais cessé toute résistance.
- »Vous êtes sévère, » remarqua la doctoresse.
- »Vous savez, Fabien a besoin d’être fermement tenu en mains. Depuis les quelques semaines qu’il est ici, il a appris à obéir. Je pense que s’il n’avait pas reçu régulièrement la fessée, ses débuts dans les études supérieures auraient été compromis. Il se contente du minimum et ne fait pas, de son propre chef, beaucoup d’efforts. Les punitions qu’il a reçues lui ont été salutaires et l’ont encouragé à être plus exigeant vis à vis de lui-même. Il sait que s’il se relâche, la fessée viendra le remettre dans le bon chemin. »
- »N’est-il pas un peu grand pour être puni de la sorte ? »
- »Il n’y a pas d’âge pour recevoir la fessée. Certains n’en ont plus besoin vers 12 ou 13 ans, d’autres doivent y être soumis bien après leur majorité. Fabien se comporte très souvent comme un enfant, il est puni en conséquence. Il a beaucoup de mal à assumer ses responsabilités, exactement comme un petit garçon. Il reçoit donc les punitions qu’il mérite. »
La conversation se poursuivit. Les deux femmes parlaient de moi et des punitions qui m’étaient bénéfiques comme si je n’étais pas là. Allongé sur les genoux de Madame Leblanc, la culotte baissée, je patientais. La position que j’occupais ne me donnait pas envie de protester.
- »38°9, lut Madame Leblanc. »
- »Bon, fit la doctoresse, il faut faire baisser la fièvre rapidement. Le plus simple c’est de lui donner un suppositoire. Habituellement, je n’en donne que pour les enfants car les adultes n’aiment pas ce type de médicament et souvent ils ne les prennent pas. Mais je suppose que vous n’aurez pas de mal à le lui faire prendre. »
- »Je ne pense pas, répondit Madame Leblanc. »
- »Tenez, j’en ai un dans ma trousse. Il est préférable de le lui administrer tout de suite. »
Madame Leblanc prit le suppositoire, d’une main elle écarta mes fesses et enfonça le médicament dans mon anus. En massant légèrement les fesses, elle s’assura qu’il avait bien remonté dans mon intestin. Elle remonta alors ma culotte de pyjama et me recoucha, bordant mon lit.
Durant toute cette séquence, j’avais été traité comme un petit garçon, entouré par deux adultes attentifs et soucieux de son bien être, mais à qui on ne demandait pas son avis. J’étais pris dans des sentiments ambivalents. Certes, recevoir la fessée devant la doctoresse n’avait pas été agréable, même si la punition n’avait pas été très forte, mais, au creux de mon lit, je me sentais en sécurité, confiant dans la qualité des soins de Madame Leblanc.

La situation la plus embarrassante, en fait, ne se produisit pas à la maison. Madame Leblanc m’avait emmené faire des courses dans le grand magasin du quartier. Je parcourais les rayons à son coté, poussant le chariot qui se remplissait à vue d’œil. Il nous fallut patienter à la caisse, deux autres personnes nous précédaient. Des petits paquets de bonbons étaient à portée de main. Par jeu et pour défier la surveillance électronique, j’en pris un discrètement et je le glissais dans ma poche. Nous passâmes à la caisse sans encombre.
Regagnant la voiture, nous entassâmes les provisions dans le coffre. Madame Leblanc s’installa devant le volant et je pris place à coté d’elle. Machinalement, je sortis le paquet de ma poche, je l’ouvris et je mis un bonbon dans ma bouche.
- »Où as-tu eu cela, Fabien ? »
Je compris immédiatement mon erreur. Je préférais ne pas mentir, en ayant déjà expérimenté les effets. Mon silence fût plus éloquent que tous les aveux.
- »Si je comprends bien, tu l’as volé dans le magasin ! »
Je baissais la tête, confirmant ma culpabilité. Madame Leblanc sortit de la voiture, en fit le tour, ouvrit ma portière et m’extirpa du véhicule. Sans ajouter un mot, elle déboucla la ceinture de mon pantalon, et le déboutonna et le baissa à hauteur de mes chevilles. Puis elle saisit l’élastique de ma culotte et la fit glisser jusqu’à mes genoux.
La fessée allait m’être administrée debout entre deux voitures, dans le parking du supermarché, la culotte baissée. Madame Leblanc me prit sous son coude et commença la correction. Elle était particulièrement en colère, la fessée fût à la hauteur du délit commis. Chaque claque était ponctuée d’un léger écho, phénomène courant dans un sous-sol. Je retenais mes cris et mes pleurs, ne souhaitant pas attirer l’attention en augmentant le volume sonore dû à ma punition. Comme d’habitude, je ne tins pas longtemps. Sous la violence de la fessée, je me mis à crier, puis à pleurer ouvertement.
Le spectacle inhabituel attira rapidement des spectateurs alertés par le bruit. Quand la fessée cessa, ils étaient une dizaine, hommes ou femmes, jeunes ou vieux et les commentaires ne consistaient pas à me plaindre, mais plutôt à féliciter une maman qui se montrait ferme avec son rejeton. Quelques uns, parmi les enfants qui étaient là, s’entendirent menacer d’un traitement équivalent.
Je dus me reculotter moi-même, devant l’assemblée qui ne s’était pas encore dispersée. Madame Leblanc me prit alors par le coude et nous nous dirigeâmes vers les escaliers roulants, remontant dans le magasin.
- »Puis-je voir le directeur du magasin ? » demanda Madame Leblanc.
- »Avez-vous rendez-vous ? » lui répondit la femme qui était derrière le comptoir de l’accueil.
- »Non, mais c’est important ! »
La réceptionniste décrocha le téléphone, composa un numéro et attendit quelques instants;
- »Madame La directrice ? Il y a là une dame qui demande à vous voir. … Oui … je lui demande. »
Se tournant alors vers nous elle demanda :
- »C’est à quel sujet ? »
- »C’est pour régler un problème de vol. Fabien qui est là, a dérobé un paquet de bonbons. Je souhaite qu’il en subisse les conséquences et qu’il soit puni pour ce qu’il a fait. »
- »Bien, fit la réceptionniste en raccrochant, Madame La directrice vous attend. Vous prenez le couloir, c’est la deuxième porte à droite. »
Effectivement, dès que nous eûmes frappé à la porte, celle-ci s’ouvrit et nous fûmes introduits dans un bureau. Une jeune fille à peine plus âgée que moi s’y tenait.
- »Madame la Directrice vous attend. » Elle nous désigna une autre porte.
- »Bonjour Madame, que puis-je pour vous ? » La directrice nous accueillit en nous proposant de nous asseoir sur les fauteuils placés devant son bureau.
Madame Leblanc fit le récit de toute l’histoire. Quand elle en fût arrivée à la découverte du paquet, elle le posa sur le bureau.
- »Ne croyez-vous pas que ce serait plutôt à vous, sa mère de prendre cette histoire en main ? » lui proposa la directrice. Madame Leblanc ne releva pas l’inexactitude des propos.
- »C’est ce que j’ai déjà fait, répondit-elle, Fabien vient de prendre une fessée déculottée dans le parking. Il en recevra une autre avec le martinet ce soir. Mais je souhaite qu’il soit également puni ici. »
Je commençais à comprendre la situation où je m’étais fourré. Je n’allais pas m’en sortir sans mal.
- »Quel type de punition envisagez-vous ? » demanda la directrice
- »Je pense qu’une bonne fessée administrée par l’une des personnes du magasin s’impose afin de lui démontrer la gravité de ce qu’il a fait. »
- »Eh bien, dit la directrice, il est assez rare de trouver des parents qui pensent comme vous. S’il y en avait un peu plus, nous n’aurions sans doute pas tant de problème de vol dans le magasin. Je vais sévir moi-même, si vous le voulez bien. »
- »Je vous en prie. Je vois que vous avez une règle sur le bureau, quelques coups en fin de fessée seront les bienvenus. »
La directrice fit le tour de son bureau et s’assit sur le bord du meuble.
- »Approche, Fabien ! »
Je me levais, résigné à recevoir la fessée de cette personne que je n’avais jamais vue quelques minutes auparavant. Elle me baissa le pantalon, puis la culotte.
- »Sandra, s’il vous plait ! » La jeune secrétaire qui nous avait introduits passa la tête par la porte de communication avec son bureau.
Elle ouvrit des grands yeux en me découvrant les fesses exposées à tous les regards.
- »Oui madame, » parvint-elle à articuler.
- »Je suis occupée pour les quelques minutes qui viennent. Qu’on ne me dérange pas. Prenez les communications. »
- »Bien, Madame. »
Nul doute que tous les employés du magasin allaient sans tarder être au courant. « Le jeune homme qui avait volé allait recevoir une fessée déculottée. »
La directrice me prit par le bras et me courba sous son bras. Je me trouvais de nouveau en position pour recevoir la fessée, cette fois ci de la part d’une personne que je ne connaissais pas. Sa main claqua mes fesses et je poussais un cri. Une nouvelle claque, un nouveau cri, le rythme était pris, il fût maintenu un long moment jusqu’à ce que mes cris laissèrent place à des vagissements de honte et de douleur.
Alors, la règle prit le relais et je ne pus plus émettre qu’un sanglot ininterrompu, des frissons parcouraient tout mon corps, entrecoupés par les contractions de ma peau à chaque fois que la règle frappait mes fesses. Cette fessée me laissa haletant, pantelant. Quand la directrice me libéra, je restais debout entre les deux femmes.
- »Va au piquet pendant que nous finissons de discuter, » m’ordonna Madame Leblanc.
Je me dirigeais vers le mur le plus proche, m’installant face à la porte du bureau.
- »Il reste à réparer le préjudice, continua Madame Leblanc, je pourrais lui demander de payer le montant du paquet de bonbons, mais cela me semble insuffisant. Je vous propose qu’il vienne travailler dans le magasin samedi prochain, toute la journée. Trouvez lui un travail difficile et n’hésitez pas, si vous n’en êtes pas satisfaite à le fesser. »
- »C’est effectivement une bonne idée. Je le confierai à la responsable du magasin qui le ferra travailler au ménage. Je lui passerai la consigne pour la fessée. »
- »Je pense, poursuivit Madame Leblanc, qu’il lui serait profitable de rester au piquet un petit moment dans cette tenue. Si vous en êtes d’accord, je repasserais le chercher en fin d’après-midi. »
- »C’est convenu, répondit la directrice. »
- »Si vous avez la moindre difficulté, une nouvelle fessée sera appropriée. »
Madame Leblanc me laissa seul avec la directrice. Celle-ci revint vers moi.
- »Passe dans le bureau à coté ! »Elle souligna la consigne par une claque sur mes fesses. Je marchais devant elle. En arrivant dans le bureau, elle me désigna le mur d’un doigt autoritaire.
- »Sandra, Fabien vient de recevoir une fessée déculottée pour avoir volé dans le magasin. Il va rester au piquet jusqu’à ce que sa mère revienne le chercher. S’il ne se fait pas oublier, je vous autorise à lui administrer une nouvelle correction. Il n’a pas le droit de faire le plus petit bruit, ni de bouger de la position et de l’endroit où il est actuellement : cul nu, mains sur la tête, le nez contre le mur. Je vais dans le magasin, je reviens tout à l’heure. »
Quelques instants plus tard, j’entendis la porte du bureau s’ouvrir. Une personne pénétra dans la pièce. Instinctivement, je tournais la tête et je fis un pas de coté, me rapprochant insensiblement d’un portemanteau perroquet afin de dissimuler ma nudité.
- »Veux-tu te remettre en position, tout de suite ! » me cria la voix de Sandra.
La deuxième voix, féminine, elle aussi, engagea la conversation.
- »Alors voilà le jeune homme qui a pris une fessée pour avoir volé. Mon petit bonhomme, c’est avec moi que tu vas passer la journée de samedi et je peux te garantir que tu vas avoir du travail qui devra être bien fait, sinon, tes fesses s’en souviendront. »
- »Oui, c’est bien lui, » renchérit Sandra. Il en a pris une carabinée tout à l’heure. Vous l’auriez entendu pleurer ! »
- »A samedi, donc Fabien. »
La porte à peine refermée, Sandra continua.
- »Il me semble, mon petit Fabien, que tu as tenté de te cacher derrière le portemanteau quand Madame Vinclair est entrée. Or, si tu es au piquet la culotte aux genoux, c’est pour que tout le monde te voie. Madame la Directrice t’avait dit de ne pas bouger. Que dois-je faire pour cette désobéissance ? »
Le cauchemar continuait. Elle n’avait quand même pas l’intention de me punir alors qu’elle avait tout au plus deux ou trois ans de plus que moi ! Son ton devint ferme;
- »Tourne-toi, Fabien ! » J’obéis, exposant mon sexe à moitié dressé à ses regards. Ce faisant, je l’examinais plus attentivement. C’était une frêle jeune fille qui avait l’air la douceur personnifiée.
- »Viens ici ! » Elle me désignait l’espace libre à droite de la chaise où elle était assise et qu’elle avait un peu éloignée de son bureau.
Comme un automate, je marchais vers le lieu qui m’avait été désigné, traversant le bureau. Je cherchais vainement une solution pour échapper à l’humiliation qui m’attendait : recevoir la fessée de la part d’une jeune fille de mon âge. Les quelques pas qui me séparaient d’elle ne furent pas suffisants pour résoudre ce dilemme. Je me positionnais à sa droite.
- »Couche-toi sur mes genoux ! »
Je m’allongeais, me plaçant en position pour recevoir une nouvelle correction. Elle m’administra une fessée de sa main nue. Mes fesses étaient encore douloureuses de la punition que je venais de recevoir. La sienne ne ramena rapidement au point de souffrance de la fin de la fessée précédente. Quelques claques appliquées sur mes fesses et je ne pus retenir mes sanglots, pleurant sur les genoux de la jeune fille. Je la suppliais d’arrêter, je lui promis de ne plus bouger. La fessée alla à son terme.
Sur son ordre, je retournais au piquet. Par deux fois, d’autres personnes entrèrent dans la pièce. Toutes les remarques moqueuses qu’ils échangèrent avec Sandra à mon sujet ne me firent pas remuer d’un cil.

13 commentaires:

  1. J'ai déjà travaillé dans un supermarché à Mulhouse et je m'imagine mal une fessée dans un tel endroit. Mais c'est une histoire et on a le droit de rire un peu.

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    1. Moi j’ai reçu la fessée dans une supérette pour un vol. Pendant les vacances d’été mon meilleur copain Marc m’avait rejoint à la campagne. Nous avions ce jour là décidé de faire une petite rando. Dès le petit déjeuner avalé nous voilà sur le départ sac à dos. Déjà le matin Il faisait très chaud. Marc avait enfilé un petit short en nylon vert et un teeshirt rouge quant à moi j’avais choisi un petit short en jean très court et un teeshirt jaune. Baskets au pieds nous voilà partis. Nous marchons d’un bon pas et nous nous arrêtons de temps en temps à l’ombre pour manger des gâteaux et boire de l’eau. Assis en tailleur par terre ou sur un tronc d’arbre et nous repartons tout guillerets. Dans l’après-midi nous arrivons à un petit village et nous décidons d’y faire une petite halte pour acheter des gâteaux et de l’eau. Dans ce village il n’y a qu’un seul magasin, une petite supérette qui vend un peu de tout. Nous entrons dans ce magasin. Une dizaine de clients circulent dans les rayons. Nos provisions sont facile à trouver, eau et gâteaux. Marc veut aussi acheter des chewing-gums mais je lui fais observer que nous n’avons pas beaucoup d’argent. Arrivé au rayon des confiseries Marc a une idée: “Attends et suis moi on met les chewing-gums dans le sac à dos et ni vu ni connu, tu sais personne va s’en apercevoir » et il fourre dix paquets de chewing-gums dans son sac et se retourne vers moi : “Allez vite dépêche toi, on risque rien. Mais fais vite sinon on ca se faire repérer dans le rayon.” Je fourre moi aussi dix paquets de chewing-gums dans mon sac et je le referme. Génial, le tour est joué. En un instant mine de rien nous voici à la caisse. Malheureusement pour nous la caissière nous a repéré et fait une tête bizarre. Elle se doute de quelque chose et cela se confirme très vite. “Vous n’avez rien oublié” et nous en cœur: “Non Madame”. « c’est sûr ça” “Ouiiii ouiiii Madame » le sol s’effondre sous mes pieds et le rouge de nos joues trahit notre gros mensonge. Et la caissière insiste : « Allez les garçons videz vos sac et tout de suite. » notre larcin est dévoilé. J’ai les larmes aux yeux. Marc me regarde, il n’est pas fier non plus. La caissière appelle la directrice qui se pointe aussitôt. Ça va mal tourner pour nous. La patronne est une maîtresse femme d’une cinquantaine d’années très grande et au physique ingrat. Elle a l’air sévère et pas commode du tout. Elle est très en colère et nous demande de la suivre. Elle nous pousse sans ménagement vers son bureau. Je sens qu’on va passer un sale quart d’heure. Arrivé à on bureau elle referme vivement la porte.
      A suivre

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    2. Suite. J’ai dit que la directrice nous avait poussé vers son bureau en fait dès la caisse elle nous a attrapé vigoureusement chacun par une oreille et elle tirait très fort. On avait beau se hisser sur la pointe des pieds c’était inutile elle tirait encore plus fort. “Allez avancez et plus vite que ça » La porte du bureau refermée et sans nous lâcher l’oreille la grosse dame nous grondait sévèrement. Nous ne disions rien tout honteux que étions. La punition allait être sévère. Et pif paf pif paf a la volée une bonne paire de claques a chacun. Non contente de nous avoir giflé la directrice voulait prévenir nos parents. « Non Madame ne prévenez pas nos parents. Pardon, pardon, s’il vous plaît, on recommencera pas. Promis. »Mais la dame insiste pour prévenir nos parents. Je me mets à pleurer, la gifle m’a mis les joues sont en feu. Mon copain demande à nouveau pardon en bredouillant. Madame n’étant pas en rester la. Une bonne correction lui paraît nécessaire. «Ne croyez pas vous en tirer comment ça. Non mais » Elle se prépare à appeler nos parents. D’une voix à peine audible et de concert «Non Madame, s’il vous plaît, pas nos parents, non pas nos parents. » La dame est très en colère. « Vous êtes deux gamins mal élevés, je vais vous apprendre à obéir. Je préviens tout de suite vos parents, sinon je vous colle une bonne fessée à chacun. Alors choisissez et vite…» Sans nous concerter et d’une seule voix Marc et moi on s’entend dire:”Madame pas nos parents. La…la…la fessée. » La dame sévère s’approche de son bureau recule le siège et y prend place. Elle attrape Marc par une oreille et l’attire vers elle. D’un geste vif elle baisse son petit short et son slip qui se retrouvent aux chevilles et le bascule sur ses genoux en position pour la fessée. Elle lève très haut sa main et claque vigoureusement la fesse droite et la main à niveau soulevée très haut claque la fesse gauche. Et les aller-retour retour de la main se succèdent. Les cuisses sont également claquées en cadence. La fessée dure vraiment longtemps. Les fesses de Marc virent du blanc au rose puis au rouge. Il se met à pleurer. Lorsqu’il se révèle il porte ses mains aux fesses pour les masser. Sans prévenir la grosse femme me prend par l’oreille et en un instant mon petit short en jean et mon slip baissés je me retrouve cul nu sur ses genoux. Et clac clac clac elle me fesse copieusement en le faisant la morale. Une fessée magistrale sur les fesses et les cuisses. Je fond en larmes. Je n’ose pas bouger. Lorsque je me relève après la punition Marc est en train de se reculotter. Je suis en pleurs mais je fais de même. La dame nous dit qu’elle ne veut pas nous revoir sinon elle nous promet le martinet à tous les deux. Nous sortons ensemble du bureau et la caissière nous regarde d’un air entendu qui semble dire « Bien fait pour vous. » nous avons honte de sortir en pleurnichant avec nos cuisses rouges. Le soir en rentrant à la maison on n’a rien dit aux parents. Sinon on aurait eu droit au martinet…

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  2. Moi j’ai jamais travaillé dans un supermarché mais il m’est arrivé une fois avec un copain de recevoir une fessée dans une supérette parce que nous avions volée des chewing-gums. Et je peux te dire que c’était une sacrée fessée. Du coup ça nous a servi de leçon et on n’a plus été tenté de recommencer.

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    1. Ça prouve que la punition a été efficace...

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  3. Cette fessée administrée par la directrice c’est sûr que nous l’avions bien méritée mais elle avait été cuisante. En sortant du magasin nous étions tout honteux comme deux gamins pris en faute et qui ont été corrigés. Inutile de dire que nous n’avons pas traîné sur le parking et avons rejoint le petit chemin de randonnée sans un mot, trop pressés de nous faire oublier. Des clients qui avaient assisté au début de notre mésaventure et avaient vu deux gamins se faire tirer les oreilles et sortir maintenant en larmes se doutaient de la suite. Certains avaient un petit sourire entendu en nous regardant. D’autres faisaient allusion à la punition de façon beaucoup plus explicite et j’ai même cru entendre prononcer le mot fessée. Ils la considérait comme amplement justifiée. A la place de la directrice ils auraient fait la même chose. Deux petits gamins pris à voler, vous vous rendez compte. Culotte baissée et une bonne fessée c’est tout ce qu’ils méritent. Ça leur servira de leçon et ils s’en souviendront. Et un autre de renchérir : «Ces gamins ne comprennent que ça, la fessée. Les miens c’est pareil et je peux vous dire que moi c’est souvent le martinet.” Je sanglotais en me massant ostensiblement les fesses. Marc faisait son petit dur mais voyant qu’on se moquait de nous et dès qu’il étendit l’allusion au martinet il se mit à pleurer. Et très vite nous nous retrouvâmes en rase campagne. Marc esquissait un sourire mais ses yeux étaient encore bien rouges comme les miens du reste. Il était aussi un peu gêné car c’était lui qui m’avait engagé dans cette mésaventure. Je ne lui en voulais pas cependant. Il n’était arrivé aussi de l’engager dans des coups pendables qui s’étaient également soldés par une bonne fessée déculottée. Des bêtises on en faisait souvent et des idées on n’en manquait ni l’un ni l’autre. C’est peut-être pour ça qu’on était inséparables. Nos parents qui se connaissaient bien étaient très sévères et ne nous passaient rien. Ils partageaient la même façon de voir quant à l’éducation des enfants et à la valeur éducative de la fessée. Marc qui avait mon âge, treize ans, était l’aîné de quatre garçons. Son père qui travaillait à l’étranger était souvent absent. La maman assumait seule l’éducation des enfants. Autant dire qu’elle devait se faire respecter. A la moindre incartade c’était la fessée et le plus souvent le martinet. En ce qui me concerne j’étais fils unique mais j’étais un ado difficile et je me trouvais souvent sur les genoux de papa à recevoir la fessée. Si la fessée donnée au magasin nous avait fait tellement honte c’était surtout parce qu’elle nous avait été administrée par une étrangère, parce que la fessée on y été habitués. Mais là c’était différent… Chemin faisant alors que nous marchions au bout d’un certain temps nous avions repris notre conversation. J’observais les cuisses de Marc ou les traces de doigts étaient encore bien visibles. Les miennes devaient être encore bien rouges aussi. Tout cela aurait certainement disparu avant notre retour à la maison. Notre inquiétude était que mes parents soient mis au courant de notre larcin. Je crois qu’ils nous auraient tanné les fesses à tous les deux. Heureusement ils n’ont rien su.

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  4. Le martinet c’est sûr que vous l’auriez bien mérité…

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    1. Oui tu as raison le martinet on l’aurait bien mérité tous les deux. C’est sûr que si papa avait eu connaissance de ce vol j’aurais pris une bonne paire de affes

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    2. Oui tu as raison c’est vrai qu’on aurait bien mérité le martinet tous les deux. C’est sûr que si papa avait eu connaissance de ce vol j’aurais eu droit à une bonne paire de baffes. Il m’aurait attrapé par l’oreille et culotte baissée, allongé sur ses genoux, j’aurais eu droit à une sacrée fessée et là correction se serait poisuivie par une sévère fouettée au martinet sur les fesses et les cuisses. Un sacrée rousse avec les fesses et les cuisses striées par les lanières du martinet. Et mon copain Marc aurait été puni de la même manière. Une gifle retantissante et la fessée cul nu avec le martinet en prime. Ça nous aurai fait réfléchir et calmé pandant un certain temps...

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    3. Cette correction administrée par la directrice de la supérette était bien méritée. Je n’en ai pas voulu à Marc et lui non plus ne m’en a pas voulu. Dès que nous sommes rentrés dans son bureau elle nous a grondés sévèrement et nous a giflé. Et je ne te dis pas la gifle,, deux aller-retour chacun. Nous joues étaient cramoisies et nous avions les larmes aux yeux. Et après on a eu droit chacun à une sacrée fessée. La dame a commencé par Marc je ne sais pas pourquoi, il était plus proche du bureau. Et le short et le slip ont été vite baissés. Mon copain qui d’habitude faisait son petit malin n’en menait pas large maintenant qu’il était en travers des genoux de la dame cul nu. Et la fessée a été sévère et les fesses et les cuisses bien rouges. Et puis ce fut à mon tour. Mon petit short en jean et mon slip baissés. Moi aussi j’étais déculotté et je me retrouvais cul nu pour la fessée. Elle fut interminable. La dame ne se souciait pas de nos pleurs ou de nos jérémiades, on peut dire qu’elle était sévère et sa main en forme de battoir s’agitait sans relâche.

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  5. Il n’y a pas si longtemps encore on savait faire obéir les gamins et même des grands ados. Dès là bêtises commise ou en cas de désobéissance et je ne parle même pas d’une insolence, pas de discution inutile, on prenait le garnement sous Le Bras ou en travers des genoux on lui baissait la culotte et c’était la fessée déculottée. Je peux dire qu’on s’en souvenait. Surtout si on la recevait en présence de copains, de parents ou d’amis de nos parents, ce qui était souvent le cas. La menace déjà nous faisait réfléchir : «Tu veux que je te baisse la culotte devant tout le monde. » ou «Si tu continue je te colle une bonne fessée. » ou «Dis-moi, tu veux une fessée. C’est le dernier avertissement je te préviens après tu vas faire un tour sur mes genoux. ».
    Et la menace oubliée nos fesses étaient rougies car la promesse était toujours tenue. Entre nous on en parlait rarement, on avait honte, sauf entre très bons copains dont on savait qu’ils avaient eux aussi été corrigés de la même manière. Avec eux on n’avait rien à cacher. Et il nous arrivait entre nous de parler de la fessée qu’on avait reçu la veille ou de celle qu’on s’appretait a recevoir si le carnet de notes n’était pas bon. Eh oui la fessée sanctionnait aussi notre paresse et notre mauvaise tenue en classe...

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    1. Bonjour anonyme. Tu as tout a fait raison, à l’époque on savait faire obéir des gamins. Pas de cris ou de hurlements inutiles une admonestation bien sentie et la fessée était immédiatement administrée culotte baissée. Je peux te dire que ça nous faisait bien honte de nous retrouver en travers des genoux fesses à l’air. C’était pourtant souvent la cas. La promesse d’une fessée aurait du nous faire obéir ou nous dissuader de faire des bêtises mais la menace était vite oubliée… et la punition tombait. Et je ne parle même pas du martinet. Et moi je le recevais souvent. Lorsque papa se donnait la peine de se lever pour aller décrocher le martinet je savais ce qui m’attendait. Beaucoup de mes copains recevaient aussi la fessée et avaient droit au martinet. Lorsqu’on était corrigé devant eux, ils ne se moquaient pas de nous car ils savaient que cela pouvait aussi leur arriver…
      Pascal

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    2. Oui tu as raison lorsque nous étions gamins ou ados nous étions souvent punis. Nos parents étaient sévères mais justes et considéraient que la fessée était la punition la plus efficace. Nos bêtises étaient immédiatement sanctionnées. Lorsque les profs se plaignaient de ma tenue, lorsque mon carnet de note révélait des notes insuffisantes ou faisait mention de ma paresse, je savais ce qui m’attendait. Papa me prenait par l’oreille en brandissant le carnet de notes, j’étais grondé et ensuite c’était vite fait. Il baisait ma culotte me mettait en travers de ses genoux et me fessait copieusement. Ensuite jétais consigné dans ma chambre. Le martinet était aussi souvent décroché. Après avoir baissé la culotte, papa me tenait par un bras et de sa main libre il me donnait le martinet… Le martinet faisait régner la discipline dans la plupart des familles.

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