Elle se leva. Mes doigts se croisèrent sur le sommet de mon crâne et il aurait fallu au moins un tremblement de terre pour les désunir. Louisa pinça le lobe de mon oreille entre son pouce et son index et elle me conduisit le long du mur du séjour. Je n’eus pas besoin d’autres consignes pour coller mon nez contre la cloison et m’immobiliser dans la position requise par la suite de ma punition.
Il était, en effet, dans mes intentions de me faire oublier. Les attentions que Louisa avait eues à mon égard me paraissaient largement suffisantes pour aujourd’hui. La mise au piquet avait, temporairement, distrait mon attention du feu qui embrasait mes fesses. Ayant, maintenant, tout le loisir de m’y consacrer, je résistais difficilement à la tentation de me frotter les fesses pour soulager la douleur qui se concentrait sur mon postérieur.
Faute d’autre moyen pour la soulager, je recommençais mes sanglots, m’efforçant de les rendre discrets afin de ne pas provoquer le courroux de Louisa. Elle me laissa faire durant quelques minutes, puis …
- Tu cesses ce bruit, s’il te plait Daniel, je ne veux plus t’entendre !
Est-il utile de préciser qu’il ne me fallut que quelques instants pour réussir à pleurer silencieusement ?
Dans mon dos, j’entendais Louisa vaquer à ses occupations. Elle allait de la cuisine au le séjour, remuait quelques casseroles, puis venait s’asseoir à la table, certainement pour continuer le travail qu’elle avait interrompu pour me punir. Quand elle rangea ses affaires, elle chantonnait doucement entre ses lèvres un refrain qui occupait les radios périphériques depuis quelques jours. Enfin, elle dressa la table, annonçant l’heure du dîner. Avait-elle l’intention de me laisser là, en pénitence, pendant qu’elle mangerait ? Je devais tenir la position depuis plus d’une demi-heure et mes muscles commençaient à émettre une sourde protestation. Je la devinais s’asseyant à sa place.
- Daniel, viens me voir !
L’obéissance me sembla de bonne politique. Je me présentais, debout devant sa chaise, les mains sur la tête, exhibant maintenant mon sexe puisqu’elle avait eu tout le temps de contempler mes fesses.
- Tu viens de recevoir une punition pour avoir fumé alors que je te l’avais interdit. Je te préviens que si je te prends, de nouveau, à désobéir sur ce point, tu seras corrigé de la même façon, mais plus sévèrement. Est-ce bien compris ?
- Oui, Louisa, arrivais-je à articuler entre deux sanglots silencieux.
- Après le repas, je te donnerai une autre fessée pour avoir refusé de baisser ton pantalon et m’avoir résisté quand je le faisais moi-même. Pour le moment, remonte ta culotte et mets-toi à table.
Lorsque je me baissais pour attraper ma culotte qui avait glissé jusqu’à mes chevilles, je sentis la raideur de la peau de mes fesses. Chacun de mes mouvements renouvelait la sensation de cuisson, la ravivait, la déplaçait à peine, juste assez pour ranimer la douleur. Quand, par habitude, je fis glisser l’élastique de ma culotte sur la peau encore à vif, je repris mes sanglots, encore plus fort qu’auparavant. Etait-ce le tissu habituel de mon sous-vêtement ou avait–il été transformé en une matière abrasive qui se chargeait d’entretenir mon érythème fessier ? J’étais partagé entre le soulagement de voiler ma nudité face à la jeune fille assise de l’autre coté de la table et le souhait d’éviter tout contact du moindre carré de tissu avec mon postérieur enflammé. La consigne émise par Louisa était claire et ne me laissait pas le choix. Je me reculottais en serrant les dents, faisant fi des protestations lancinantes de mes fesses.
Il me fallut encore m’asseoir sur ma chaise, et rester en place tout le repas durant qui passa, malgré tout trop vite.
Je fus prié de participer au débarrassage et il me fut annoncé que c’était à mon tour de faire la vaisselle. Je ne trouvais rien à y redire. J’eu beau exercer le sens de la propreté le plus méticuleux, la pile diminuait dans l’évier. Il fut bientôt vide.
- As-tu fini, Daniel ?
Louisa m’interpellait depuis le séjour.
- Oui, ça y est !
- En passant, peux-tu me rapporter le martinet ? Je t’attends.
Bien que formulée de façon interrogative, je ne crus pas avoir le choix de décider par moi-même s’il était pertinent d’accéder à cette requête. Je décrochais le martinet et marchais vers mon destin. Louisa se tenait debout dans le milieu de la pièce. Elle tendit la main à mon approche, je lui remis l’instrument. Calmement, elle me dit :
- Baisse ton pantalon !
Tout en m’exécutant, je tentais de plaider ma cause :
- Louisa, je te promets de ne plus le faire. J’obéirai maintenant, je te le jure !
Elle ne prit pas la peine de répondre à mes supplications. Dès que mon pantalon laissa place nette et libre accès à mes fesses, Louisa s’avança et, me ceinturant de son bras gauche, elle pesa sur mes reins pour me placer à sa guise : courbé sous son coude. Instinctivement, j’avais trouvé la position adéquate en allongeant mes bras devant moi, ôtant ainsi tout obstacle potentiel entre la main de Louisa et mes fesses. Prendre l’élastique de ma culotte pour faire glisser le sous-vêtement le long de mes cuisses me présentait plus de difficulté. Louisa l’abandonna à mi-cuisses.
Un petit courant d’air frais vint caresser mes cuisses et remonta jusqu’au bas de mon dos que Louisa avait pris la peine de dégager en remontant ma chemise sur mes reins. Je sentis l’étreinte de ma colocataire se resserrer, annonçant l’imminence du début de ma punition.
Je m’attendais à connaître sa main, ce furent les lanières du martinet qui prirent leurs aises sur mes fesses. J’eus l’impression qu’un fer rougi par le feu s’appliquait sur ma peau. Ma main droite, libre de toute entrave vint recouvrir, autant qu’elle le pouvait, mon postérieur afin d’en protéger la surface de la cuisson provoquée par les lanières de cuir.
- Daniel, soyons clairs, quand je te donne la fessée, je ne veux pas que tu cherches à éviter la punition en protégeant tes fesses. Tu vas enlever cette main de là où elle est, sinon, c’est moi qui l’écarte. Dans ce cas, tu recevras la même fessée de nouveau demain soir et je continuerai jusqu’à ce que tu te soumettes convenablement à la correction que tu as méritée.
J’ôtais ma main, effrayée par la menace.
- Je veux que tu me laisses te donner la fessée. Si je dois m’interrompre encore une fois, tu seras puni également demain soir. Est-ce bien compris ?
- Oui, Louisa, arrivais-je à articuler en reprenant péniblement mon souffle.
Je devinais le bras de Louisa s’élevant au-dessus de mes fesses afin d’imprimer la vitesse voulue au martinet qu’elle tenait en main. Les fesses contractées, j’attendais l’impact des lanières de cuir. La douleur fut comparable à celle que j’avais ressentie suite au premier coup. Sans que je puisse le contrôler, mon bras, instinctivement, se porta en arrière. J’arrivais tout juste à éviter que mon mouvement aille à son terme. Je mis ma main dans ma bouche et la mordis afin de tenter de l’immobiliser.
Puis, régulièrement, comme un métronome, le martinet s’abattit sur mes fesses. Comme lors de la fessée reçue juste avant le repas, j’avais abandonné toute idée de dignité. Je me laissais aller à crier, accompagnant ainsi chacun des contacts du martinet avec la peau de mes fesses. Je me mis à pleurer presque immédiatement. Je dansais d’une jambe sur l’autre, sans que mes mouvements puissent prendre de l’ampleur. Le pantalon enserrant mes chevilles limitant l’exubérance de mes ruades. C’était une gesticulation qui ne cherchait même pas à me libérer de l’éteinte de Louisa. Il était, toutefois nécessaire, qu’elle me maintienne solidement en place. Lorsque mes deux pieds quittaient le sol de concert, elle supportait la totalité de mon poids, me replaçait à sa convenance, sans interrompre le rythme de la fessée.
Elle dut me fesser ainsi plusieurs minutes. J’avais le sentiment qu’à chaque fois le martinet m’était appliqué sur une surface encore vierge, renouvelant la cuisson qui embrasait mes fesses au-delà de tout ce que je pouvais imaginer. Je pensais, à chaque fois, que je ne pourrais pas en supporter plus. Mais, à chaque fois, la brûlure se faisait plus intense, à chaque fois le bras de Louisa se relevait pour retomber encore une fois, puis une nouvelle fois, encore et encore …
Cela faisait un certain temps que la fessée avait cessé, alors que je continuais à sautiller d’un pied sur l’autre. Louisa me tenait toujours courbé sous son coude. Puis, alors que j’arrivais enfin à contrôler mes mouvements, Louisa me relâcha.
- Bien, fit-elle, cela suffit pour ce soir.
Mes deux mains couvrirent mes fesses pour tenter d’en atténuer la cuisson.
- Ça suffit, Daniel, enlève tes mains !
Elle accompagne cet ordre d’une claque sur le haut de mes cuisses que mes mains ne pouvaient pas protéger. Appliquée sur la peau que le martinet avait abondamment visitée, la claque à main nue me donna un avant-goût de ce qui m’était promis si je n’obéissais pas sur l’heure. Je laissais mes mains le long de mon flanc.
- Allez, au coin !
Joignant les actes à la parole, elle me prit par l’épaule et me conduisit dans le coin le plus proche de la pièce.
- Mets-toi à genoux !
Je pris la position indiquée.
- Le nez dans le coin ! Croise tes bras derrière ton dos ! Si je te vois bouger, tu sais ce qui va t’arriver !
Elle n’eut pas besoin de me le dire une seconde fois.
C’était ma troisième fessée et j’avais déjà appris à pleurer en silence. Mes fesses me brûlaient, me démangeaient, c’était une douleur uniformément répartie comme si mon arrière-train était plongé dans un bain à l’eau beaucoup trop chaude. De plus, de façon lancinante, j’avais la sensation que mes fesses étaient parcourues de petits vallons que les lainières avaient creusés et que de temps en temps, une brûlure aigue suivait d’un bout à l’autre, puis, après quelques instants de répit, passait au suivant. Elle eut le temps de visiter chacune de ces petites ravines que la fessée avait complaisamment laissées sur mes fesses, voire, me semblait-il, d’explorer certaines à plusieurs reprises ou plus longuement.
Il m’est impossible de me souvenir de chaque fessée reçue durant mon séjour chez Louisa, tant elle prit son rôle au sérieux. Mais évoquer celle là me fait encore monter le rouge au front bien des années plus tard. Bien sûr, il y eut la douleur provoquée par le martinet. C’était la première fois que cet instrument était utilisé pour me punir et à chaque occasion, par la suite, quand il me fut appliqué je retrouvais la sévérité de cette première expérience. Bien sûr, il y eut la honte d’être déculotté, de plus par une jeune fille à peine plus âgée que moi. Même après avoir été puni de cette façon à de nombreuses reprises, je n’arriverai pas totalement à m’habituer à cette situation alors que Louisa agissait comme si cela était naturel. Toutefois, je crois que ce qui, aujourd’hui encore, représente la plus grande humiliation, c’est d’avoir dû me soumettre à la volonté de Louisa et m’être préparé moi-même, pour la première fois, à subir sa justice. A compter de ce jour, je ne devais plus réussir à m’y soustraire quelle qu’en soit sa sévérité.
Derrière moi, Louisa regardait la télévision, me surveillant du coin de son regard. Elle suivit une émission dans sa totalité, me laissant dans ma position humiliante. Plus d’une heure plus tard, autant que je pouvais en juger, elle m’ordonna :
- Daniel, lève-toi et viens ici !
Se relever, tout en conservant les mains croisées dans le dos, après une éternité immobile au coin, n’est pas un exercice si facile. Basculer mon poids en arrière en m’appuyant sur mes genoux douloureux me contraignit à serrer les dents. Faire jouer mes muscles ankylosés pour retrouver la position debout fut encore plus malaisé. Enfin, et surtout, devoir marcher vers Louisa, alors que mes mouvements étaient contrariés par mon pantalon entourant mes chevilles, en faisant fi de toute pudeur lui exposant ma nudité contrainte, telle fut la nouvelle épreuve à laquelle je dus me soumettre.
- Met-toi à genoux !
Louisa, assise sur le canapé, avait écarté les jambes, ménageant, entre ses pieds, un espace qu’elle désignait de son doigt pointé vers le sol. Je m’agenouillais plaçant ainsi mon regard au niveau du sien, lui faisant face. Nos yeux se croisèrent, les miens se remplirent de larmes et je baissais la tête. Je ne pus empêcher un sanglot de remonter du plus profond de mon estomac et de venir hoqueter sur mes lèvres.
- Allons, allons, on se calme, dit elle de sa voix redevenue douce !
Elle me prit par les épaules, me coucha sur sa cuisse gauche. Puis, de ses deux mains enserrant ma taille, elle me souleva juste assez pour glisser son autre genou sous mon bassin. Alors, plaçant sa main gauche sur ma joue, elle fit pivoter ma tête jusqu’à l’enfouir dans les plis de sa jupe, juste sur son flanc, noyant mes larmes dans le tissu soyeux. Je ne savais plus quoi penser : mes fesses étaient de nouveau à portée de sa main, idéalement disposées pour une nouvelle fessée, mais son attitude faisait montre d’une douceur qu’elle n’avait plus laissé poindre depuis le début de ma punition.
Je sentis ses mains se poser délicatement sur mon postérieur encore tout brûlant, puis se déplacer lentement, en effleurant à peine la surface douloureuse. Tout en caressant mon épiderme qu’elle venait de châtier il y a peu de temps, elle me berçait doucement en balançant ses genoux d’un petit mouvement de gauche à droite.
- Chut, chut, voilà, c’est terminé !
Elle poursuivit ainsi une petite litanie comme celle que les grandes personnes utilisent pour consoler les enfants, tout en massant précautionneusement mes fesses. Sa main caressa lentement toute la surface qu’elle avait si consciencieusement meurtrie avec le martinet.
Cette caresse contribua à me détendre. Je m’abandonnais au doux effleurement sur ma peau nue avec un sentiment mitigé. D’une part, il y avait bien longtemps que je n’avais pas vécu un tel moment de tendresse mais d’autre part, c’était une étreinte plus destinée à réconforter un petit garçon que l’adulte que je prétendais être.
Louisa me laissa dans cette position un long moment. Elle continuait à regarder la télévision tout en apaisant ma douleur de son geste devenu machinal. Je me sentais dans une situation trop vulnérable pour revendiquer un traitement plus adapté à mon âge. De plus, après la soirée que je venais de passer, je goûtais ces moments de calme et de douceur.
Je l’entendis éteindre le poste lorsque les premières notes annonçant la coupure publicitaire firent entendre leur cascade joyeuse.
Alors, elle se pencha sur mes cuisses et m’ôta le pantalon. Puis, elle fit glisser ma petite culotte me l’enlevant complètement.
- Allez, on va se coucher !
D’un geste elle m’invita à me relever. Elle tenait mon pantalon et ma culotte sur son bras. Elle me prit la main et me conduisit, cul nu, à travers l’appartement jusqu’à ma chambre. Finir de me déshabiller ne lui prit qu’un instant. Moins d’une minute plus tard, après m’avoir passé mon pyjama, elle me bordait et me posait un baiser sur le front.
Apaisé, détendu et épuisé par les épreuves subies, je sombrais vite dans un sommeil profond.
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