samedi 10 décembre 2016

Fabien - chapitre 18

- »Allons, debout, petit paresseux ! »
Je sentis que les draps de mon lit étaient rabattus sur mes pieds, puis une claque atterrit sur mes fesses. Pas bien forte, mais suffisamment pour qu’un petit cri m’échappe, mon postérieur, encore douloureux du traitement qu’il avait subi la veille me faisait réagir à la plus petite irritation.
Encore un peut somnolent, je levais la tête et commençais à protester.
- »Mais ça ne va pas, non, qui … »
Le reste de ma phrase resta en suspend. La fin de la soirée d’hier me revint en mémoire et mon œil à moitié ouvert me permit d’apercevoir Lucie qui se tenait debout à coté de mon lit. Elle qui, habituellement, restait souvent au lit une bonne partie de la matinée, avait trouvé la ressource pour être debout avant moi et venir me réveiller brusquement, assurée de sa nouvelle autorité sur moi.

Complètement éveillé, je demeurais interloqué, effrayé par les conséquences de ma phrase de désapprobation à l’encontre de l’attitude de ma cousine. Je m’immobilisais, attendant le verdict. Il ne tarda pas.
- »Je pense que tu n’as pas encore compris que tu dois m’obéir en toutes circonstances ! »
Elle m’administra deux claques, cette fois ci bien senties, sur le fond de mon pyjama.
- »Debout, en vitesse ! »
Je me levais promptement, les dernières traces de sommeil envolées, le mauvais pas dans lequel je m’étais fourré hier, m’était revenu à l’esprit. Il ne me fallut que quelques instants pour retrouver mes réflexes de soumission aux consignes de Lucie.
- »Montre voir ! »
Elle me fit pivoter et, sans plus de cérémonie, elle baissa ma culotte de pyjama. J’arrêtais instantanément le geste que j’esquissais pour l’en empêcher. Me déculotter faisait aussi partie des nouveaux droits de ma cousine.
- »Et bien dis donc, ça se voit tout de suite que tu as reçu une bonne fessée hier. Il y a encore plein de marques sur les fesses. Par contre, elles sont moins rouges qu’hier soir. C’est sans doute l’effet de la lotion que j’ai passée sur ton derrière. Je t’en remettrais tout à l’heure. Toutefois, je ne sais pas comment tu vas faire pour supporter les fessées que je vais te donner aujourd’hui. Tu as intérêt à être sage et obéissant. »
Une nouvelle petite claque sur les fesses.
- »Remonte ton pantalon et file déjeuner !’
Je ne demandais pas mon reste et je la précédais dans la cuisine.

Notre arrivée au petit déjeuner ne passa pas inaperçu. Tante Maud et Marie étaient déjà installées. Elles esquissèrent un petit sourire quand je m’arrêtais en entrant dans la cuisine, attendant les ordres de Lucie. Selon le cérémonial habituel, mais auquel je ne m’habituais pas, elle me claqua les fesses pour accompagner son ordre.
- »Prend ta place habituelle. Tu déjeunes et je ne veux pas t’entendre ! »
J’obéis aussi vite que je le pus.
- »Et bien, dit tante Maud, je vois que tu l’as pris en mains. Il t’obéit aussi bien qu’à moi, peut-être plus rapidement. »
- »Moi, je ne trouve pas qu’il obéit encore assez vite. Il hésite encore trop souvent. Mais je pense qu’à la fin de la journée, il aura perdu cette mauvaise habitude. »
- »Crois-tu qu’il va s’y faire ? »
- »Je pense, oui. J’ai remarqué qu’à chaque fois que je m’occupe de lui, même si c’est pour lui donner la fessée, il est très obéissant. C’est quand on le laisse faire seul qu’il met de la mauvaise volonté. Je vais tâcher de corriger ce travers. »
- »Je ne savais pas que tu t’intéressais autant à aider les autres à corriger leurs défauts. Tu pourrais t’occuper d’enfants. »
- »Je ne sais pas. En fait, je n’ai pas beaucoup de patience. Ce qui me déplaît fortement c’est de devoir me battre pour être obéie. Tandis que là, je baisse la culotte, une bonne fessée et tout est dit !
La conversation se poursuivit sur ce ton durant tout le petit déjeuner. Marie plongeait son nez dans son bol, peu intéressées par cette conversation entre adultes, et moi je n’étais pas invité à y donner mon avis.

- »As-tu fini Fabien ? »
Je sursautais, surpris par l’interpellation de ma cousine.
- »Oui ! »
- »Oui qui ? »
- »Oui, Lucie ! »
- »Suis-moi ! »
Je me levais et je lui emboîtais le pas.
- »Mais ce n’est pas vrai ! »
Sans plus d’explication, Lucie me saisit pas le bras d’une main, de l’autre elle baissa ma culotte, et se penchant légèrement, elle m’administra une volée de claques sur les fesses dénudées.
- »Tous les matins, il faut te rappeler de mettre ton bol sale dans le lave vaisselle. Dépêche-toi de le faire ! »
Le pantalon à mi cuisse, je me hâtais de faire demi-tour pour effectuer ma part de rangement de la table du petit déjeuner ce que m’étais permis d’oublier assez régulièrement depuis le début de mon séjour. Puis, sans en avoir reçu l’ordre, je revins me mettre à portée de main de ma cousine, craignant que la petite punition que je venais de recevoir, ne fût que le prélude à une correction plus sérieuse.
- »Remonte ton pantalon, à moins que tu ne penses que la fessée que tu viens de recevoir n’était pas assez forte ? »
Je me reculottais.
- »Attends, une seconde ! »
Elle me baissa de nouveau la culotte.
- »Maman, crois-tu qu’il faille encore lui passer de la lotion sur les fesses ce matin ? »
Lucie me fit reculer pour que ma tante ait une vue plus précise sur l’état de mon séant. Tante Maud posa une main sur mon postérieur et bien que ce fût une caresse, je ne pus réprimer un frisson, plus de crainte d’ailleurs que de douleur.
- »Je pense que c’est préférable, finit par déclarer tante Maud. Si j’en crois ce qui s’est passé ce matin depuis qu’il est levé, Fabien se prépare à une rude journée. Sa peau est encore sensible. Il vaut mieux s’en occuper régulièrement. Veux-tu que je le fasse ? »
- »Non, ne prends pas cette peine. Je le ferai tout à l’heure, après sa douche. »
- »En route Fabien ! »
Et une petite tape sur les fesses pour faire bonne mesure.

Arrivé devant la porte de ma chambre, je voulus y entrer.
- »Non, non, pas par là ! Tu viens dans ma chambre pour le moment. »
Etre convoqué dans la chambre de ma cousine ne me disait rien de bon, mais je n’avais pas le choix.
- »Crois-tu que j’ai déjà oublié les fessées que j’ai reçues à cause de toi ces deux derniers jours ? Tu sais que, pour cela, tu seras puni régulièrement, en plus de ce que tu mériteras pour ton comportement d’aujourd’hui. Nous allons commencer tout de suite. »
Lucie passa son bras autour de mes reins et pesant légèrement sur mon dos, elle me courba, positionnant mon postérieur à disposition de sa main droite. Elle glissa son pouce sous l’élastique de mon pyjama et le fit glisser jusqu’en bas de mes cuisses.
Administrée à main nue, la fessée était plus humiliante que douloureuse quoiqu’un rien enflammât mes fesses suite à l’abondance de fessées que j’avais reçues ces dernières vingt-quatre heures. A chaque fois que j’avais reçu la fessée courbé sous le bras d’une grande personne, Madame Leblanc, l’un de mes professeurs, ma mère ou tante Maud, j’avais eu la sensation d’être maintenu en place autant par l’autorité légitime de la personne qui me punissait de la sorte, que par sa force physique.
Cette fois ci, il n’en était rien. Le bras qui enserrait ma taille n’était là que pour la forme. Il faisait partie du cérémonial d’une fessée donnée à un petit garçon courbé sous le bras. Je devais donc me tenir en place par la seule force de ma volonté alors que je ne pensais pas que Lucie fût légitime pour me punir. Seule la perspective de la fureur de tante Maud et ses conséquences m’empêchaient de me relever et de me soustraire au châtiment que ma cousine m’imposait.
Toutefois, mes fesses commencèrent à s’échauffer. Compte tenu de la sensibilité extrême de mon épiderme, même Marie aurait pu m’arracher des cris de douleur. Lucie y mettait tout son cœur et son ardeur. Cela finit par provoquer les effets souhaités : d’abord des petits cris à chaque fois que sa main claquait sur mes fesses, puis je tortillais mon derrière pour échapper à la punition sans bouger suffisamment pour m’y soustraire et enfin, des larmes puis des sanglots continus lorsque la douleur fut devenue insupportable.
Lucie me relâcha.
- »Bon, ça ira pour l’instant ! Va te mettre au coin, les bras croisés dans le dos. Je vais me préparer, puis je m’occupe de toi. »
Je me dépêchais de rejoindre l’espace qui m’était assigné. Après avoir coincé mon visage dans le coin de la pièce, je ne voyais plus rien de ce qui se déroulait derrière moi. Il ne me restait plus qu’à patienter, le plus immobile possible afin de ne pas risquer de fournir un motif à une nouvelle fessée.

Les quelques bruits que faisait Lucie me donnaient des indications imprécises sur ce qu’elle faisait. Elle chantonnait. Puis j’entendis la caresse du tissu sur la peau nue. Enfin, ses pas s’éloignèrent et j’entendis le bruit de l’eau de la douche dans la salle de bain contiguë à sa chambre.
Elle faisait sa toilette, en m’ayant oublié dans mon coin, ou plutôt en vacant, à quelques mètres de moi, à des occupations qu’elle réalisait habituellement dans l’intimité. Hier encore, placé dans une telle situation, je n’aurais pas hésité à la contempler alors qu’elle se déshabillait afin de la voir rougir et de la voir envahie par la honte due à sa pudeur outragée.
Aujourd’hui, elle se permettait de circuler en tenue d’Eve à quelques pas, certaine que je ne prendrai pas le risque de me retourner. Bien que seules mes fesses soient dénudées, c’est moi qui étais dans la posture la plus indécente et la plus humiliante.
J’entendis ses pas se rapprocher du coin dans lequel je plaquais mon nez sur le mur. Le bruit d’une serviette frottant la peau m’indiqua qu’elle achevait de se sécher. Puis, elle jeta la serviette à mes pieds, bientôt rejointe par son peignoir. Elle me signalait, on ne peut plus clairement, qu’elle circulait totalement nue dans sa chambre. J’étais une quantité tellement négligeable et tellement obéissante qu’elle pouvait se permettre cette privauté. Tranquillement, elle se rhabilla.
- »Bien, il est temps de s’occuper de la toilette du petit garçon. Viens me voir ! »
Je me retournais.
- »Oh, auparavant, ramasse la serviette et le peignoir et va les ranger dans la salle de bain. »
Bien que considérablement gêné par ma culotte de pyjama qui descendait sur mes chevilles, je dus traverser sa chambre de la démarche dandinante du petit garçon qui se déplace culotte baissée. Mon sexe ballottait devant moi. Comme je passais à coté d’elle, j’eus droit à une claque d’encouragement sur les fesses.

- »Bon, maintenant, enlève ta culotte de pyjama ! Donne la moi ! C’est parti ! »
Encore une claque sur les fesses et je marchais devant elle. Dans cet étrange équipage, nous traversâmes le couloir pour nous rendre dans ma chambre. Marie sortait de sa chambre au même moment. Elle pouffa de rire en me voyant en si délicate position.
Lucie laissa la porte de ma chambre ouverte. Marie s’adossa au chambranle pour assister au spectacle qui promettait.
Ma veste de pyjama me fut enlevée aussitôt.
- »Allez, à la douche ! »
La claque qui accompagnait cet ordre me fit démarrer sans demander mon reste. Lucie me suivait de près. Nous pénétrâmes dans la salle de bain.
Marie attira son nez à la porte.
- »Tu vas le laver ? » demanda elle.
- »Bien sûr ! Tu sais, les petits garçons, même à dix-huit ans, ne savent pas bien faire leur toilette, il faut les aider. Souvent, ils se négligent. Je ne tiens pas à lui donner la fessée toute la journée sur des fesses sales. »
Sans ménagement, je fus conduis dans la douche. Là, je me gardais bien de prendre la moindre initiative, sachant que ma toilette était, ce jour là, du domaine réservé de ma cousine. J’écartais mes mains et je m’efforçais de devancer ses désirs et ses ordres. Cela ne m’épargna pas quelques claques bien senties sur les fesses et les cuisses en réaction à la « mauvaise volonté que je mettais à obéir rapidement. »
Bien que cela fût difficile à supporter, la toilette de mon chef, de mon torse et de mes jambes se déroula assez facilement. Je laissais passer les commentaires de Lucie sur le caractère peu rigoureux de mon hygiène.
Quand elle porta son attention sur les zones qui entouraient mon sexe et mes fesses, ma honte était si forte que des larmes se mêlèrent aux gouttes d’eau qui parsemaient mes joues. Elle s’y arrêta longuement, m’écartant les fesses, décalottant mon sexe, le saisissant à pleine main afin de l’écarter pour me nettoyer l’aine. Sous ces attouchements, malgré mes efforts, ma verge se durcit. Ce fut le prétexte à une grêle de claques qui furent plus humiliante que réellement douloureuses, Lucie manquant, dans la cabine de douche, de recul pour imprimer un élan suffisant à sa main.

Je fus séché, puis reconduit, toujours dans le plus simple appareil, près de mon lit. Lucie s’y assit. Elle m’attira à plat ventre sur ses genoux : prélude à la fessée.
- »Marie, peux-tu aller chercher la crème dans la pharmacie, celle qu’on met sur les fesses après une sévère fessée ? »
L’interpellée, ravie du spectacle qui lui était offert, s’empressa de répondre à la demande de sa sœur.
Je conservais l’immobilité la plus totale, crispant mes fesses en attendant la première claque. La main de Lucie se posa presque délicatement sur mon postérieur.
- »Tu es bien tendu. Crois-tu que tu vas recevoir la fessée ? Aurais-tu fait une bêtise qui m’aurait échappée ? »
Elle tapota doucement mes fesses en un simulacre de fessée qui finit en une caresse qu’elle prolongea. Marie nous trouva dans cette position quand elle revint. J’eus droit à une nouvelle application de la crème, à laquelle il me fallut coopérer en détendant mon épiderme, puis en écartant les jambes sur l’ordre de ma cousine.
- »Allons, debout ! »
Une claque plus forte me donna un signal explicite. Lucie se dirigea alors vers mon armoire où elle choisit les vêtements que j’aurais à porter. L’habillage fut tout aussi infantilisant. Elle me passa un tee-shirt, puis me présenta ma culotte afin que j’y enfile un pied, puis l’autre. Elle remonta alors le sous vêtement et me l’ajusta à sa convenance. Mon pantalon suivit. Lucie se chargea elle-même de remonter la fermeture éclair de ma braguette, puis de boutonner le blue-jean et enfin de boucler ma ceinture.
- »Tu peux aller jouer ! Mais gare, si tu n’es pas sage ! »
Je restais dans ma chambre, ne pouvant que constater les dégâts. La journée était tout juste entamée, et je savais déjà qu’elle figurerait en bonne place dans mes cauchemars pour un bon bout de temps.
A mon grand étonnement, je pus disposer du reste de la matinée à ma guise. Je ne profitais que moyennement de cette liberté inattendue, tant la menace d’une punition me semblait suspendue, telle une épée de Damoclès, au dessus de ma tête. A tout moment, je m’attendais à voir surgir Lucie pour m’administrer une fessée.

Durant tout le déjeuner, je fus très attentif à ce que je faisais. Je jetais fréquemment un regard à Lucie afin de vérifier qu’elle ne jugeait pas mon comportement comme répréhensible. Une seule fois, elle fronça des sourcils, ce qui suffit à me faire stopper ce que je faisais.
- »Eh bien, Lucie, commenta tante Maud, je crois que tu as fais forte impression sur ce jeune homme. C’est ce qui s’appelle se faire obéir au doigt et à l’œil ! Dorénavant, lorsque je souhaiterai punir Fabien sévèrement, je te le confierai pour une journée. »
Lucie se contenta de sourire.
Cette perspective me donna des frissons dans le dos. J’attendais impatiemment la fin de la journée afin d’échapper à l’autorité de ma cousine. Que ma tante suppose que je puisse y être, de nouveau, soumis, à l’avenir, simplement afin de me punir, me laissait entrevoir des perspectives effrayantes.
Le repas terminé, je m’empressais de participer au débarrassage de la table.
- »Fabien, tu viens avec moi, Lucie m’apostrophait d’une voix sèche, je t’attends. »
Je n’avais pas d’autre issue que d’obéir bien que son ton ne me disait rien de bon. Mes soupçons furent confirmés aussitôt.
- »N’oublie pas de prendre le martinet, c’est l’heure de ta fessée. »
Le répit dont j’avais bénéficié ce matin ne pouvait pas durer. Il était inutile d’essayer de me soustraire au châtiment qui m’attendait. Je me tournais vers Tante Maud, comme pour la prendre à témoin de cette injustice flagrante : rien n’avait motivé cette punition. Son froncement de sourcils fut explicite. Elle se préparait à réprimer ce qui serait considéré comme une nouvelle désobéissance intentionnelle.
Adopter un profil bas était préférable afin de subir cette journée cauchemardesque et pouvoir retrouver mon statut d’adulte dès le lendemain. Mon horizon ne dépassait pas cette échéance. Résigné, je fis demi-tour afin de me munir du martinet.
Quand j’entrais dans sa chambre, Lucie chantonnait. Elle me fit signe d’approcher. Négligemment elle tendit la main et je lui remis le martinet qu’elle posa à coté d’elle, sur son lit. Sans m’adresser la parole, elle désigna la ceinture de mon pantalon. Le message était clair. Je déboutonnais mon pantalon et le fis glisser le long de mes cuisses. Il tomba sur mes chevilles.
Lucie fredonnait toujours un air vaguement à la mode. Recourbant son index, elle me fit signe d’approcher. Alors, elle claqua des doigts et montra ma culotte. J’achevais de me déculotter, amenant mon slip juste au dessus de mes genoux.
Elle tapota ses cuisses et je m’y allongeais, retrouvant ne position qui m’était maintenant familière. J’étais installé en position disciplinaire sans que Lucie ait prononcé un seul mot. Sa domination était totale et elle s’était débrouillée pour me le prouver sans aucune ambiguïté. En me préparant moi-même pour subir ma punition, je reconnaissais son autorité et son droit à me châtier. Lucie en usa et en abusa.
Je tendis mes fesses dans l’attente du sifflement des lanières. Lucie me fit patienter. Puis, le martinet remplit son office, conquérant son territoire. Elle promena les lanières de cuir sur tout l’épiderme dénudé, commençant par le sommet des fesses puis, lentement, elle descendit à la jonction entre mes fesses et mes jambes, et enfin sur le haut des cuisses.
Quand elle en fut là, cela faisait bien longtemps que je sanglotais en esquissant quelques supplications commencées dans le court instant que le martinet prenait pour se relever mais bien vite interrompues lorsque les lanières retrouvaient le chemin de mes fesses. Lucie insista particulièrement sur mes cuisses qu’elle cingla avec attention.
- »Bon, je crois que ça suffira pour l’instant. »
Lucie mit fin à ma correction. Elle m’ôta complètement mon pantalon qu’elle abandonna sur le sol, comme un chiffon inutile.
- »Allons, debout ! »
Elle accompagna son ordre d’une claque sonore sur les fesses, ce qui m’arracha un cri de douleur. Je me relevais maladroitement, mais le plus rapidement possible. Alors, elle remonta ma culotte, sans délicatesse particulière, m’arrachant un nouveau gémissement.
- »Ne sois pas si douillet. Tu vas en connaître d’autre d’ici la fin de la journée. »
- »File dans ta chambre ! »

Elle m’emboîta le pas et je sentais sa main prête à sévir au moindre prétexte. Lucie me conduisit devant mon armoire.
- »Ah ! Voilà ce que je cherchais ! »
Elle exhibait un short de sport, très court.
- »Enfile ça ! »
Je ne compris pas tout de suite les raisons qui avaient guidé son choix. C’est seulement lorsque, la peau de mes fesses de nouveau échauffée par la pression du tissu, je portais mes mains à mon postérieur que je compris l’effet obtenu par ma tenue. Certes, une partie des marques laissées par le martinet étaient dissimulées par les vêtements qui recouvraient mon arrière train. Toutefois, mes doigts en se promenant sur mes cuisses nues purent suivre les sillons laissés par les lanières de cuir. Le short les laissait apparents, voire les mettait en évidence. Je pus juger de l’effet d’un coup d’œil dans le miroir de ma chambre.
- »Bon, dépêche-toi, nous sommes attendus. »
Guidé par sa main tenant fermement mon coude, elle se dirigea vers la porte de la maison, puis après l’avoir franchie vers le portail qui donnait sur la rue.
- »On y va ! »

Qu’on soit en pleine rue ne fut pas un obstacle à une claque sur mes fesses. Je pris son pas, marchant à coté d’elle. Le tableau que j’offrais aux passants qui nous suivaient ne manquait pas de piquant : en me tenant le coude, elle affirmait son autorité sur moi aux yeux de tous les témoins, d’autant plus que les marques sur mes cuisses, dépassant de mon short ne devaient lasser aucun doute sur ce qui venait de m’arriver.
Je sentais les regards ironiques des promeneurs. Arrêtés au bord d’un trottoir pour attendre que le feu, passant au rouge, interrompe le flot des voitures, je vis une femme baisser les yeux vers mes cuisses, puis remonter vers mon visage un regard interrogateur qui, devant mon air honteux, s’épanouit en un sourire. Une petite fille qui ne devait pas avoir plus de 5 ou 6 ans s’écria à la cantonade :
- »Regarde, Maman, le monsieur a eu la fessée ! »
Tous les regards de nos voisins convergèrent alors vers mes fesses, puis scrutèrent le couple que nous formions avec ma cousine qui visiblement, malgré son jeune âge, semblait maîtresse de la situation.
Dès que le feu tricolore nous en donna l’autorisation, de façon ostensible, Lucie frappa mes fesses de sa paume ouverte.
- »En route, rajouta-t elle ! »
S’il y avait dans notre entourage des personnes qui avaient encore un doute sur ce m’était arrivé, il était maintenant dissipé. Les mines des personnes qui nous entouraient offraient alors une gamme d’expression allant de l’étonnement incrédule au sourire narquois. S’il en était besoin, les larmes qui embuèrent mes yeux confirmèrent leurs conclusions.

Lucie nous arrêta devant le portillon d’une villa que je ne connaissais pas. Le temps de sonner, et on vint nous ouvrir. Corinne, la meilleure amie de ma cousine dont j’avais fait la connaissance dans des circonstances dont le souvenir me cuisait encore, se tenait devant nous. Elles s’embrassèrent.
Nous la suivîmes lorsqu’elle nous invita à entrer.
- »Qu’est-ce qu’il fait là lui ? demanda Corinne en me montrant du doigt, lorsque nous eûmes parcouru le couloir jusqu’à sa chambre. »
- »Regarde, répondit ma cousine. »
Elle me fit pivoter et, la pleine lumière inondant mes cuisses nues mit en évidence les marques laissées par le martinet.
- »Il a encore reçu la fessée ? »
- »Mieux que cela, devine qui la lui a donnée ? »
- »Ce n’est pas ta mère ? »
- »Non ! »
- »Et bien, … je ne sais pas moi, »
Corinne marqua une pause et reprit :
- »Non, c’est pas vrai. » Elle ouvrait des yeux ébahis.
- »C’est toi qui … »
- »Et oui ! Pas mal non ? Je te l’avais dit que je réussirais à le fesser avant la fin des vacances. Ça m’a coûté cher ! J’ai dû recevoir la fessée plusieurs fois. Mais j’y suis arrivée. »
Ces quelques mots me consternèrent. Se pouvait-il que Lucie m’ait volontairement attiré dans un piège depuis le début ? Ne se vantait-elle pas a posteriori d’avoir maîtrisé la situation et de s’être laissé punir que pour mieux me tenir à sa merci par la suite ? Si telle était sa stratégie, on pouvait dire que c’était un succès complet. Je ne pouvais croire à un tel machiavélisme, mais je n’étais pas en position de contester ses déclarations.
- »Et il y a plus ! Regarde ! »
Lucie se tourna vers moi qui essayais de me faire oublier. La tournure de la conversation me laissait envisager clairement la suite.
- »Viens ici, Fabien ! »
Je savais ce qui m’attendait. Affolé, j’avançais, cherchant ce qui pourrait m’empêcher de subir le traitement que Lucie me réservait. Traverser la chambre ne constituait pas un long parcours. Arrivé à destination, je n’avais pas trouvé la moindre solution.
- »Prépare-toi, baisse le short ! »
J’entendis un « oh ! » estomaqué dans mon dos. Corinne commençait à comprendre la situation et elle n’arrivait pas à y croire. Mes mains se glissèrent de chaque coté de ma taille. Je glissais les pouces sous l’élastique qui retenait mon short, mais je suspendis mon geste. Lucie m’avait plusieurs fois fessé devant témoin, mais cela s’était déroulé à chaque fois en famille. La présence de Corinne changeait bien des choses, en ajoutant à ma honte de devoir m’exhiber une jeune fille que je ne connaissais presque pas, qui plus est soumis à l’autorité de ma cousine.
- »Fabien, si c’est moi qui doit te baisser le short, … »
Sa phrase laissée en suspend avait suffit. En une seconde les conséquences d’une désobéissance avaient refait surface. Elles ne me laissaient pas le choix. Je poursuivis mos geste lentement, espérant que Lucie me ferait grâce maintenant qu’elle avait démontré son pouvoir sur moi. Peine perdue, le short tomba sur mes chevilles. Lucie me laissa dans cet état, le temps de quelques commentaires.
- »Tu sais, il est généralement plus obéissant. C’est sans doute ta présence qui l’a empêché d’obéir tout de suite. Il va falloir qu’il s’y habitue. »
Corinne se tenait sur ma droite. Elle nous regardait alternativement Lucie et moi. Elle avait l’air de quelqu’un qui ne s’est pas encore remis d’un choc.
- »La culotte maintenant ! »
- »S’il te plait, Lucie, pas devant Corinne ! »
- »Depuis quand te permets-tu de discuter quand je te dis de te déculotter ? Faut-il donc que je dise à Maman que tu m’as désobéi ? »
- »Non, non, je le fais immédiatement ! »
De chaque coté de ma taille, mes pouces écartèrent légèrement mon sous-vêtement et je le fis glisser le long de mes cuisses. Instinctivement, je protégeais mon sexe, retardant son exposition aux yeux des deux demoiselles qui fixaient mon bas ventre, attendant l’apparition de mon pénis qui marquerait ma soumission de garçonnet à la punition qui lui était promise. Mes fesses furent mises à nu en premier. Puis, la culotte arrivée à la limite de sa tension, elle laissa apparaître mon sexe légèrement raidi.
- »Ça alors ! s’exclama Corinne qui n’en croyait pas ses yeux. »
J’abandonnais ma culotte à mi cuisses pour placer mes mains devant ma verge, en une pitoyable tentative pour restaurer un reste de pudeur.
- »Décidemment, tu tiens absolument à ce que je me fâche ! »
Son rappel à l’obéissance s’accompagna de deux claques sonores sur mes fesses dénudées.
- »Les mains sur la tête, comme d’habitude ! »
Abandonnant toute dignité, je les plaçais sur le haut de mon crâne, prenant alors la position du puni attendant sa fessée.
- »Alors, qu’en penses-tu ? »
Corinne dut déglutir avant de pouvoir prendre la parole.
- »Comment as-tu fait ? Il se laisse faire ? Tu vas lui donner la fessée ? »
Les questions se bousculaient et Corinne arrivait à peine à croire ce que ces yeux lui montraient pourtant fort clairement. Lucie se mit à raconter le piège qu’elle m’avait tendu et dans lequel j’étais si obligeamment tombé. Elle raconta comment sa mère lui avait donné tout pouvoir sur moi durant une journée, avec la menace explicite de doubler la punition si je ne me soumettais pas à l’autorité de ma cousine.

Tout ce temps durant, je me tenais immobile, attendant le bon vouloir de Lucie. Elle me caressait les fesses négligemment comme si nous étions habitués, elle comme moi, à nous trouver dans cette situation. Elle marquait son territoire. Cette zone de mon corps lui appartenait. Jusqu’à ce soir, elle pouvait en disposer à sa guise.
Cette caresse me laissait interdit. Elle n’était que le prélude à une fessée à laquelle je savais que je ne pouvais pas l’éviter. C’était également un frôlement équivoque sur une zone de mon corps qui se révélait extrêmement érogène. Lucie parcourait du doigt les marques du martinet, mêlant le plaisir à la douleur. Ma verge, sans que j’y puisse quoi que ce soit, se mit à gonfler. Ma cousine n’attendait que ce moment pour rajouter à mon humiliation.
- »Regarde ce méchant garçon comme il prend ses aises. Il sait qu’il est puni et il en profite pour bander devant tout le monde. Que crois-tu que nous devons faire, Corinne ? »
- »Je pense qu’il faut lui donner une bonne fessée, non ? »
Corinne affichait un large sourire. Les deux filles tenaient la situation bien en main. Je ne pouvais rien faire pour m’y soustraire.
Lucie claqua des doigts et ma désigna ses genoux. Je m’y allongeais, résigné au sort qui m’était promis. Mes fesses étaient encore très sensibles suite à la succession des corrections que j’avais reçues depuis la veille. Elle n’eut pas de mal à me faire crier, supplier puis pleurer. La fessée fut relativement courte. Lucie s’arrêta dès qu’elle eut atteint son but : me transformer en un petit garçon gémissant et sanglotant allongé sur ses genoux.
Aussitôt qu’elle m’en donna l’ordre je me relevais et j’allais me placer de moi-même au piquet, laissant les deux jeunes filles contempler mon postérieur certainement cramoisi. Je cherchais à étouffer mes sanglots le plus vite possible, conscient que cela pouvait être un prétexte à une nouvelle fessée. Derrière moi les deux complices papotaient, j’espérais qu’elles m’avaient oublié. C’était faire preuve de naïveté.

- »Tu crois que je peux ? »
Sur cette question de Corinne je repris le fil de la conversation qui se poursuivait dans mon dos.
- »Evidemment, il suffit que je lui en donne l’ordre. Regarde ! Fabien, je t’attends ici tout de suite ! »
Qu’avaient-elles manigancé ? Je savais que de toute façon ce serait à mes dépens. Je me présentais néanmoins devant ma cousine, adoptant tous les signes de la soumission comme elle l’attendait.
- »Je veux que tu obéisse à Corinne comme si c’était moi. Si elle a à s’en plaindre, c’est comme si tu me désobéissais. Est-ce bien compris ? »
- »Oui, Lucie. »
- »A toi ma chère »
- »Heu …, Fabien …, heu …, viens ici ! »
Le ton n’était pas assuré mais j’obtempérais malgré tout. Il n’était pas difficile de deviner ce que les deux jeunes filles avaient manigancé. Corinne voulait s’essayer à donner la fessée, j’étais le cobaye parfait.
Je m’approchais, sachant qu’il était inutile de résister ou de plaider ma cause. Cette fessée n’avait pas d’autre motif que le plaisir de me transformer en un jouet docile entre les mains des deux complices.
- »Bon, … alors, … allonge-toi. »
Corinne laissait voir son inexpérience. Elle ne savait pas trop comment s’y prendre, ce qui n’était pas outre mesure gênant car je me plaçais de moi-même en position. Mon expérience dans ce domaine, bien que datant de moins d’un an, commençait à devenir appréciable.
Corinne laissa mollement tomber sa main au centre de mes fesses. Je sentis le contact, sans éprouver l’échauffement qui suivait habituellement le bruit de la claque. Trois ou quatre fois, Corinne déposa sur mes fesses nues un tapotement tout juste accompagné d’un léger éclat. Puis elle prit le rythme, touchant parfois à peine mes fesses. Certes, il était humiliant de me trouver dans cette position, présentant mes fesses dénudées à la jeune fille sur les genoux de laquelle j’étais allongé, mais je commençais à penser que l’épisode n’allait pas être trop douloureux. C’était sans compter sur Lucie.
- »Hé là, hé là, ça ne va pas du tout. » Ces premières minutes de fessées ne l’avaient pas convaincue, à juste titre, de leur efficacité.
Corinne arrêta ce simulacre de punition.
- »Ce n’est pas une fessée que tu lui mets, c’est une caresse. Ecoute, il ne se plaint même pas alors qu’il devrait te supplier de l’épargner »
Depuis les quelques mois où j’avais dû m’habituer à recevoir régulièrement la fessée, j’avais eu le privilège, si on peut dire, d’avoir été le terrain d’expérimentation de plusieurs fesseuses débutantes : Carole pour commencer, Tante Maud à Noël dernier, puis son amie Nadège, et enfin Lucie dont l’expérience ne datait que de la veille. Leur temps d’apprentissage avait été particulièrement court. Très vite elles avaient, d’instinct, trouvé comment me faire sentir le sérieux de la réprimande que j’avais méritée.
Carole était l’exception qui confirme la règle. Elle avait besoin de conseils techniques, fort heureusement, elle avait un professeur sous la main.
- »Il faut que tu claques beaucoup fort, suffisamment pour qu’il réagisse à chaque fois que ta main frappe ses fesses. »
Joignant le geste à la parole, Lucie entreprit une démonstration.
- »Aïe ! » répondis-je aussitôt.
- »Tu vois bien qu’il a senti passer la claque sur les fesses. Au-delà du petit cri qu’il a laissé échapper, tu as dû sentir son corps se crisper sur tes genoux. Plus tu frapperas fort, plus il réagira de façon importante. A toi ! »
Corinne reprit. Sa première claque fut encore timide, quoique je perçusse un léger début d’échauffement. Les suivantes furent du même tonneau. Une poignée de secondes plus tard, Lucie l’interrompit.
- »Tu hésites encore ! Il faut que ton bras arrive le plus vite possible afin que ta main claque ses fesses le plus fort possible. Mets ta main légèrement en creux pour qu’elle épouse la forme de ses fesses. Va-y, recommence ! »
Alors Corinne s’y mit pour de vrai. Je retrouvais les sensations dont j’avais l’habitude et qui constituaient le prélude à une vraie correction.
- »Aïe ! » confirmais-je dès la première claque. Mon corps fut parcouru d’un petit sursaut démontrant qu’il réagissait comme il convient à ce début de fessée. Corinne renouvela l’opération sur l’autre globe fessier. Cela eut le même effet. Confortée par ce résultat conforme à ses souhaits, elle continua sur le chemin maintenant tout tracé.
Me ressentant encore largement de la grêle de fessées reçues depuis le soir précédent, je ne pus pas résister bien longtemps tant la brûlure devint rapidement forte. Tout en sachant que cela n’aurait aucun effet, je commençais à supplier Corinne d’interrompre le traitement, tout en me gardant bien de ne prendre aucune initiative allant dans ce sens. Je me contentais de gigoter sur ses genoux, au gré de la fessée qu’elle m’administrait.
Corinne me conduisit là où toute fessée appliquée avec sérieux mène le puni : je sanglotais tout en me tortillant sur les cuisses de la jeune fille. Il ne s’agissait pas de me soustraire à la punition, mais plutôt d’une réaction incontrôlée qui n’a jamais empêché aucune fessée de produire son effet. Corinne me tint ainsi sous sa férule plusieurs minutes.
- »Eh bien, dit Carole en stoppant la punition, ça fait mal à la main ! »
- »Oh, si ça fait trop mal tu peux toujours prendre une règle ou un martinet pour finir. »
- »Pour cette fois, je crois que cela suffit. Est-ce que je le mets au piquet ? »
- »Comme tu veux, c’est toi qui décide. »
- »Je préfère le mettre au coin comme Maman faisait quand j’étais petite. »
Corinne m’accompagna. Sa main gauche tenait mon bras droit et elle marchait derrière moi. Ainsi positionnée, sa main droite était disponible pour m’encourager en me fessant, ce qu’elle ne manquait pas de faire : un pas, une fessée, un pas, une fessée… Elle me conduisit vers le coin où elle m’installa. Quand elle fut satisfaite de ma position, elle m’abandonna, non sans m’avoir donné une dernière claque sur les fesses.
- »Sois sage, ou je recommence ! »
Ses hésitations du début avaient disparu. Elle faisait preuve, au contraire, d’une belle assurance. Je ne doutais pas un instant que la prochaine fois, il ne lui faudrait pas autant de temps pour m’administrer une fessée adéquate.

Je me faisais discret dans mon coin, comptant qu’elles m’oublient. Réprimer mes sanglots afin de les rendre presque inaudibles demandait une concentration assez soutenue qui ne me laissait pas le loisir de prêter attention au sens de la conversation, ponctuée d’éclats de rires.
Je ne doutais pas d’être l’objet de cette joie qui se manifestait bruyamment derrière moi. Leur triomphe était complet. Lucie exultait. M’avoir sous sa domination depuis une petite journée ne lui avait pas suffi. En faisant de Corinne son témoin, puis sa collaboratrice elle avait pris un avantage que je ne pourrai combler sauf à lui rendre la pareille. Je n’étais ni en position, ni dans l’état d’esprit voulu pour songer à imaginer les prémices de ma revanche.
Un conciliabule à voix basses se conclut par un sonore :
- »Génial, s’exclama ma cousine, tu es géniale. On s’y met tout de suite ? »
Corinne, interpellée de la sorte ne répondit pas mais sortit de la chambre. Elle revint moins d’une minute plus tard.
Je me doutais que j’allais connaître, à mon corps défendant, ce qui motivait cette agitation. L’angoisse montait vite, nouant mon estomac.
- »Je crois qu’on t’attend, mon petit Fabien, viens nous voir ! »
Il fallait obéir. Mon demi-tour me permit d’embrasser la situation. Posés sur le lit, une règle et un martinet me donnaient une idée du programme. Tiens, pensais-je, le martinet est vigueur chez Corinne également.
Rien que de très commun et de très douloureux en prévision. Elles espéraient sans doute des supplications de ma part. Je ne voulais pas leur donner le plaisir de m’abaisser à quémander leur clémence avant que la fessée à venir ne me laisse plus le choix.
Lucie s’assit sur le lit, je me dirigeais vers elle, me plaçant, comme il m’était habituel, de profil à sa droite. La tenue qui était la mienne ne me laissait que peu de marge pour conserver un semblant de dignité. Il m’apparaissait qu’en me positionnant de moi-même à l’emplacement adéquat, je gardais une part de décision sur mon destin, sauvant ainsi, au moins partiellement, l’honneur. Mon sexe, imparfaitement dressé devant moi et exposé à tous les regards, et mes mains placées sur ma tête tempéraient cette velléité d’indépendance.
Lucie commença un sermon qui n’avait ni queue ni tête. Elle tenait sa main ouverte à hauteur de sa joue en un geste exagéré de menace. Je ne compris pas tout de suite pourquoi elle éprouvait le besoin de jouer, fort mal au demeurant, à la grande personne grondant un enfant avant de lui administrer une correction. Cela ne faisait pas illusion, la fessée qui m’attendait n’était motivée par aucune raison, sauf si on considérait que le pouvoir qu’elle détenait de Tante Maud en était une valable.
Corinne s’était déplacée afin de se tenir de trois quart, face à nous. Elle eut un geste rapide pour placer un objet devant ses yeux que je n’identifiais pas tout de suite, il y eut un déclic tout juste audible : un appareil photo ! Elle venait d’immortaliser le tableau dans lequel je jouais le premier rôle : celui du jeune homme sur le point de recevoir la fessée de la part d’une jeune fille.
- »Non, criais-je. »
Je n’eus pas le temps d’en dire plus. Lucie m’avait basculé sur ces genoux et elle commença la fessée sans me laisser le temps de protester. Contrairement à mon habitude, je tentais de me relever. Que ces deux pestes disposent d’une photo de moi en si triste équipage m’affolait. J’imaginais sans difficulté l’usage qu’elles pourraient en faire.
Lucie bloqua mon geste en repliant dans mon dos mon bras droit qui essayait de protéger mon postérieur plus des prises de vue photographiques que des claques bien réelles pourtant.
- »Quand Maman va savoir ça, tu peux t’attendre à ce que ta punition continue demain ! »
La référence à Tante Maud anéantit ma volonté de me révolter. Je retombais sur les genoux de Lucie, me replaçant dans la position disciplinaire qu’elle m’avait assignée. Dans mon dos, j’entendis à plusieurs reprises le déclenchement de l’appareil photo. Corinne préparait un véritable reportage dans lequel on pourrait voir comment ma cousine mâtait mes révoltes lors des punitions qu’elle m’administrait. Elle disposait maintenant de tout ce qui lui était nécessaire pour rendre publique mon infortune et mon humiliation. Il ne restait plus qu’à tenter d’abréger ma punition en ma soumettant à la volonté de ma cousine jusqu’à la fin de la journée.
« Je ne veux plus voir ta main à cet endroit, est-ce compris ? »
Sans répondre j’ôtais ma main; mettant mes fesses à disposition du châtiment promis. Deux déclics accompagnèrent mon geste. La fessée reprit, sans être de nouveau interrompue.
Il ne fallut pas très longtemps à Lucie pour me faire émettre des cris ponctués de grimaces qui traduisaient sur mon visage la douleur que je ressentais sur mes fesses. Corinne ne cessait de tourner autour de moi, continuant de prendre des photos. Parfois elle s’approchait, sans doute pour prendre des gros plans, parfois elle prenait de la distance appréhendant le tableau d’ensemble pour l’immortaliser dans son appareil.
La fessée cessa et Lucie me releva. Mon répit fut de courte durée. Elle prit la règle et m’ordonna de venir me placer, courbé sous son coude.
- »Je lui ai déjà donné la fessée dans cette position, mais ce n’est pas pratique, il est trop grand. Il faudrait que ces fesses soient plus bas. »
- »Mets-le à genoux proposa Corinne »
En pesant sur mes reins, Lucie me fit tomber sur les genoux, un de chaque coté de son pied gauche. Elle me ceinturait toujours, me plaquant contre sa jambe.
Au bout de quelques coups de règles, elle s’arrêta.
- »Tu as raison, c’est beaucoup plus pratique. Et puis comme ça, j’ai l’impression de donner la fessée à un petit garçon. »
La règle commença sa sarabande rythmant la danse que j’exécutais en me dandinant tout en tenant ma place, laissant l’instrument de bois trouver sa cible sans peine. Corinne continuait son reportage. Elle vint plusieurs fois photographier mon visage alors que je suppliais, que je criais et finalement que je sanglotais sans retenue.
- »A moi ! fit-elle au bout d’un moment. »
Lucie s’arrêta et me libéra. Corinne prit place sur le lit et me désigna le sol à sa droite. Lucie tenait l’appareil photo dans ses mains, ne ma laissant pas d’illusion : la séance photo n’était pas terminée.
En me prenant par le bras elle m’allongea sur ses cuisses.
- »Attend, fit Lucie, j’ai une idée. Relève-toi Fabien. »
- »Qu’est-ce que … » commença à protester Corinne.
- »Laisse-moi faire. Rhabille-toi Fabien. »
Je ne comprenais pas pourquoi Lucie me laissait retrouver une tenue décente. La réponse vint aussitôt que j’eus rebouclé ma ceinture.
- »J’ai envie de le photographier alors qu’il se prépare lui-même pour la fessée. Fabien, baisse ton short, puis ta culotte, lentement, en prenant ton temps ! »
Je dus obéir. Je me déculottais laissant tomber mon short sur mes chevilles, puis abandonnant ma culotte tendue entre mes cuisses, juste au dessus de mes genoux. Lucie disposait maintenant de toutes les photos nécessaires pour prouver ma soumission. Les marques sur mes fesses ne laissaient aucun doute sur l’effectivité du châtiment.
Corinne s’apprêtait à me replacer en position. Lucie l’arrêta de nouveau.
- »Attends une seconde ! Fabien, remonte ta culotte. »
Je recouvris mes fesses.
- »Maintenant, Corinne, c’est toi qui va la lui baisser ! »
La jeune fille fit un grand sourire, puis elle glissa lentement ses pouces sous l’élastique de mon sous-vêtement et lentement elle le fit glisser le long de mes cuisses pour lui faire retrouver la place qu’il occupait quelques instants auparavant. Lucie prenait photo sur photo, demandant à Corinne de s’arrêter pour être sûre de fixer les instants cruciaux : mon pénis jaillissant de mon slip, les premières marques dévoilées sur mon postérieur, mes larmes coulant sur mes joues …
Je pris une nouvelle fessée d’abord à main nue, puis avec le martinet. Les marques que ce dernier instrument laissa sur ma peau furent abondamment photographiées.
La dernière scène du reportage consistait en ma mise au coin. Corinne s’en chargea. Me tenant par l’oreille, elle me conduisit dans l’angle de la pièce tout en me fessant de sa main libre. Une fois en place, elle me morigéna ce qui fut fixé sur la pellicule, du moins je le suppose car je ne voyais plus ce qui se passait et mes sanglots m’empêchaient d’entendre les déclics de l’appareil.

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