samedi 10 décembre 2016

Réprimande 5

« Jeune homme, j’ai à vous parler. entrez donc dans le salon.
Notre voisine, Madame Berthou, s’est plainte de votre comportement. Elle m’a rapporté votre attitude grossière lorsqu’elle vous a reproché d’avoir jeté un papier par terre. Au lieu de le ramasser et de la prier de vous excuser, vous avez été non seulement insolent mais de plus vous avez usé de mots que je n’oserais pas répéter et qui étaient tout à fait inconvenants pour s’adresser à une dame de cet âge qui a, toute sa vie, veillé au bien être de notre communauté.
La dernière fois que cette dame vous avait fait une remarque, il y a quelques jours, vous vous étiez contenté d’ignorer sa demande en marquant ostensiblement votre mépris. Je constate que vous avez décidé, ce matin, de franchir une étape dans l’impolitesse. Je me demande bien quelle sera votre attitude lorsque, tout à fait justement, ma chère voisine vous fera remarquer votre prochaine turpitude.

Madame votre mère m’avait prévenue que, malgré vos trente-deux ans, il était nécessaire de vous tenir fermement en main et que j’aurai certainement à sévir durant votre séjour chez moi. Je dois avouer que j’avais eu des doutes sur ses affirmations. Je dois me rendre à l’évidence : elle avait raison.
Elle m’a donné toute autorité pour vous punir aussi souvent que je le jugerai nécessaire et qu’à la moindre résistance de votre part, elle ferait le déplacement aussitôt pour se charger elle-même de votre correction. Elle m’a recommandé de vous fesser après vous avoir déculotté. « Quand vous le mettrez au coin, des fesses rouges, une attitude repentie et un jeune homme en larmes seront les signes d’une punition efficace, » m’a-t-elle dit.
Je vous avais averti que je ne laisserai plus passer un tel comportement. Vous ne m’avez sans doute pas prise au sérieux. Vous avez eu tort. Je vais donc vous administrer, sur le champ, une magistrale fessée déculottée. Puis, vous irez présenter vos excuses à Madame Berthou, en lui expliquant de quelle façon vous avez été puni. La prochaine fois qu’elle aura à se plaindre de vous, c’est en sa présence que je vous déculotterai et que vous serez fessé. Il va de soi que je lui donnerai alors l’autorisation de vous corriger de la même façon à la moindre insolence, y compris si cela doit se passer en public.
C’est l’heure de votre première fessée. Ne vous faites pas d’illusion, il y en aura d’autres, étant donné votre comportement depuis que vous habitez sous mon toit. Je n’hésiterai plus. Je ne croyais pas avoir usage du martinet que votre mère m’a laissé. Je pense que je me trompais.
Venez ici mon garçon ! »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Un commentaire, une réaction, une proposition ? C'est ici. Une fois validé, le commentaire sera visible par tous les lecteurs du blog.
Si vous le souhaitez et pour des raisons de confidentialité, nous pouvons échanger par courriel. Seuls Huguette et moi verrons le message. Il vous suffit de cliquer dans le champ "pour nous contacter" en haut à droite de cette page.