Lorsque j’ouvris un œil, le lendemain matin, il faisait à peine jour. Une sourde démangeaison persistante me fit porter mes mains à mes fesses. Sans être encore vraiment douloureuses, elles se rappelaient à mon bon souvenir. Cela produisait la même sensation qu’un lendemain de coup de soleil : le sentiment d’avoir la peau tendue, ayant perdu une bonne partie de sa souplesse.
La porte de la chambre s’ouvrit, la lumière fut allumée.
- »Allons, debout, c’est l’heure du petit déjeuner. Tu te lèves et tu viens déjeuner. C’est prêt. »
Sur la table, un copieux petit déjeuner nous attendait. Carole et Julie étaient déjà installées, les deux autres nous rejoignirent sans tarder. Je n’osais pas regarder mes voisines, encore honteux du spectacle que j’avais dû donner hier soir. Béatrice, par contre, devisait joyeusement avec Madame Leblanc et les autres convives. Elle avait pourtant été punie de la même façon que moi !
- »Tout le monde va prendre sa douche, puis on s’habille. Et on se dépêche ! Béatrice et Fabien, vous n’oublierez pas d’aller ôter les points sur le tableau de conduite pour la fessée d’hier. Un point de moins pour toi Béatrice et deux pour Fabien. Tu as essayé de m’empêcher de te donner la punition que tu avais méritée. Dans ces cas là, on enlève un point supplémentaire. Béatrice, tu as l’habitude, tu expliqueras à Fabien. Oh, une dernière précision, Fabien, la prochaine fois que tenteras de te soustraire à une punition, alors que j’estime que tu l’as méritée, tu recevras une fessée magistrale. Est-ce compris ? »
- »Oui Madame, répondis-je en baissant la tête. » Mes joues devinrent écarlates et des larmes montèrent dans mes yeux. M’entendre menacer en public d’une fessée, devant les quatre jeunes filles, fit renaître la honte que j’avais ressentie suite à la fessée que j’avais reçue la veille.
Béatrice se dirigea vers la salle d’études, je la suivis. Près de la porte, comme dans le bureau de Madame Leblanc, les instruments destinés à punir les récalcitrants étaient suspendus : une règle plate en bois, une baguette souple, une ceinture de cuir et un martinet. Tout à coté, un tableau intitulé « conduite ». Nos prénoms étaient alignés verticalement et horizontalement les chiffres de 1 à 10. Une punaise de couleur était placée dans la colonne 10 en face de chaque nom. Béatrice se saisit de la punaise qui lui correspondait et la déplaça d’une case, sous le chiffre 9.
- »Il faut que tu déplaces la tienne jusqu’au 8, me dit-elle. »
- »A quoi cela sert-il, lui demandais-je ? »
- » A chaque fois que tu n’es pas sage ou que tu es désobéissant, tu perds 1, 2 ou 3 points, parfois plus quand c’est très grave. Quand tu es arrivé à 0, tu reçois une fessée. Ta punaise est alors replacée à 10. Si tu as une mauvaise conduite, ici, tu reçois souvent la fessée. Dans ce cas, c’est toujours une fessée au martinet. »
- »Mais, il suffit d’oublier de bouger sa punaise. »
- »L’année dernière, Sylvie a oublié de diminuer sa note de conduite comme Madame Leblanc le lui avait ordonné. Quand elle s’en est aperçue, elle lui a donnée la fessée, pendant deux jours, chaque matin et chaque soir, avec la baguette. Puis elle a passé les deux soirées au piquet les fesses pleines de marques. Autant te dire qu’elle n’a pas recommencé et moi je n’ai pas envie d’essayer. »
- »Mais, vous avez reçu souvent la fessée ? »
- »Au début de l’année, plusieurs fois par semaine, puis après, quand nous sommes devenus plus obéissants, cela s’espace un petit peu, sauf pour ceux qui ne travaillent pas assez bien à l’école. Pour toute note en dessous de 12, c’est la fessée. Sur la culotte si la note est au dessus de 10, déculottée autrement. En dessous de 5, on reçoit non seulement la fessée avec la main, mais après être allé au piquet, on reçoit la règle ou la baguette ou autre chose. Ca fait très mal. Pour un 0, c’est la fessée chaque jour pendant une semaine «
- »Cessez de papoter et allez vous préparer. » Depuis la pièce contiguë, la voix de Madame Leblanc nous rappelait à l’ordre. Béatrice fila aussitôt vers sa chambre et je me hâtais de déplacer ma punaise de deux cases.
Après avoir ôté mon pyjama, je contemplais mes fesses dans le miroir de la salle de bain. Elles ne portaient aucune trace de la punition que j’avais reçue. En fait, c’est surtout mon esprit qui avait été marqué par la fessée. De ce coté là, les marques étaient évidentes : un mélange de crainte d’en mériter, donc d’en recevoir une autre et de volonté, la prochaine fois, d’y résister.
Après avoir pris ma douche, je me vêtis d’un peignoir et je retournai dans ma chambre. Je choisissais ce qu’il me fallait pour m’habiller quand Madame Leblanc entra. Instantanément, mon estomac se noua.
- »Va remettre ce peignoir dans la salle de bain et reviens ici, je vais te donner ce qu’il te faut pour t’habiller. »
- »Mais … »
- »Fabien, dépêche-toi ! »
Le ton employé était explicite. Toutes mes velléités de faire valoir mes droits s’estompèrent aussitôt. Je déposais mon peignoir dans la salle de bain et je dus revenir, entièrement nu, dans la chambre où Madame Leblanc m’attendait. Les mains cachant mon sexe, je me dirigeais vers mon lit ne sachant plus où ni comment me tenir. Madame Leblanc s’approcha, tenant à la main une culotte et une paire de chaussette qu’elle posa sur mon lit. Elle s’empara alors de mon bras et commença une inspection en règle.
- »Souvent les jeunes gens de ton âge ne sont pas très attentifs à leur hygiène corporelle. Tourne-toi ! »
Elle me fit pivoter, dirigeant mes fesses vers la lumière du jour qui pénétrait dans ma chambre par la fenêtre. Elle jeta un regard attentif sur la propreté de mes jambes et de mes pieds.
- »Ecarte les jambes ! » J’obéis immédiatement. Elle posa ses deux mains sur mes fesses, essayant d’écarter les deux globes fessiers. Instinctivement, je les serrais.
- »Ca suffit, dit-elle. » Elle appuya sa remarque avec une claque sur mes fesses. Je détendis mes muscles postérieurs et l’inspection intime recommença. Elle me fit faire un demi-tour et vérifia ma propreté de mes oreilles, puis elle descendit vers mon bas ventre.
- »Ecarte ces mains, ce n’est pas la peine de te cacher, j’ai déjà vu des fesses de jeune homme à plusieurs reprises. N’oublie pas que j’ai pu contempler les tiennes, hier soir, à loisir. C’était la première fois, ça ne sera pas la dernière. » J’ôtais mes mains et me soumis totalement à la volonté de Madame Leblanc.
- »C’est bien, dit-elle, il faudra que tu restes aussi propre tout le temps. Mets cette culotte et ces chaussettes. Je saisis le sous vêtement et le passait ce qui, à mes yeux, me rendait plus présentable.
- »Finis de t’habiller et descend prendre tes affaires pour partir à l’école. »
Une fois seul, mon estomac se dénoua. J’étais presque heureux de ne pas avoir mérité une autre fessée, à laquelle je ne me sentais pas la force de résister. Cette vérification de propreté m’avait ravalé au rang de petit garçon, totalement soumis à la volonté d’un adulte. Madame Leblanc prenait son rôle très à cœur. Son autorité, appuyée par la menace effective d’une punition, avait, en une journée, pris l’ascendant sur moi. La situation avait été humiliante, mais je préférais la subir plutôt que de recevoir une fessée. Finalement, cette prise en charge attentive et sévère de mon quotidien intime me semblait presque normale de la part d’une dame qui avait l’âge d’être ma mère.
Je passais la journée à l’école de commerce où j’étais inscrit. L’ESC était un cours privé où chaque classe était composée d’un petit nombre d’étudiants, garçons et filles. L’organisation était proche de celle que j’avais connu au lycée. Il nous fût clairement expliqué que le niveau de l’école ne permettait pas que des étudiants médiocres, voire même moyens, la fréquentassent. On nous fit comprendre qu’on n’hésitait pas à se débarrasser des mauvais éléments. Les professeurs prirent un air sévère et firent régner une discipline de fer de la première à la dernière heure. Le silence complet exigé dans les classes ne laissa pas de place au moindre bavardage.
La première journée fût une journée harassante de travail où un programme de travail pantagruélique nous fût annoncé.
En rentrant en fin d’après-midi, nous fûmes envoyés dans la salle d’études pour « faire nos devoirs et apprendre nos leçons, nous intima Madame Leblanc. » Nous étions installés tous les cinq, cherchant à donner l’impression d’être concentrés sur notre travail afin de ne pas attirer l’attention sur nous.
- »Julie, viens me voir ici ! » Je commençais à connaître le ton que Madame Leblanc venait d’employer. Sa fermeté ne laissait pas de place à une éventuelle discussion. Il invitait à se soumettre à une autorité qui ne doutait pas de sa légitimité.
- »Qu’est-ce que c’est que ça ? » Elle saisit les mains de la jeune fille dont les ongles vernis rutilaient.
- »Depuis quand se permet-on, ici de se maquiller ? » sans attendre de réponse, elle la ceintura de son bras gauche et la maintint courbée sous son coude sans donner l’impression de fournir un quelconque effort. De sa main libre elle souleva la jupe de la jeune fille et la retroussa sur le bas de son dos, dévoilant une petite culotte blanche. Elle en saisit l’élastique et fit glisser le sous-vêtement le long des cuisses jusqu’aux genoux. Durant ce déculottage qui n’avait duré que quelques secondes, Julie resta silencieuse, ne cherchant pas à se rebeller.
Madame Leblanc souleva sa main droite et l’abattit sur le postérieur dénudé. Julie laissa échapper un petit cri bref. Elle n’eut pas le temps de protester plus avant qu’une deuxième, puis une troisième claque vint frapper ses fesses. Sa tentative pour se relever afin de se soustraire à ce traitement, fut visible mais ne sembla pas affecter Madame Leblanc qui la maintenait en place. Julie reçu une quatrième fessée. Sa main droite alla couvrir ses fesses, tentative désespérée pour éviter la punition qui ne faisait que commencer.
- »Enlève ta main de là tout de suite ! » L’ordre claqua dans le silence restauré grâce à l’interruption du châtiment. « Quand je donne une fessée, continua Madame Leblanc, il n’est pas question de mettre sa main pour protéger ses fesses, ou alors, on reçoit une plus grosse fessée encore. Est-ce que c’est cela que tu veux ? Une fessée avec la ceinture ? »
- »Non Madame, je vous en prie, je ne le ferai plus, mais je ne veux pas recevoir la fessée, s’il vous plait, ça fait mal ! »
Soumise elle enleva sa main, offrant ainsi son postérieur à la punition. La fessée reprit. Julie porta sa main libre à sa bouche. Elle mordit dans son doigt pour éviter d’être tentée de se protéger de nouveau les fesses. Assez vite, celles-ci prirent une teinte rouge pale, puis vif et enfin cramoisi. La jeune fille pleurait maintenant. Ses sanglots étaient interrompus par les cris qu’elle poussait à chaque fois que la main s’abattait sur ses fesses. Elle avait entamé une étrange danse. Elle passait d’un pied sur l’autre, écartant et resserrant alternativement ses jambes, tendant et relâchant sa culotte restée au niveau de ses genoux qui peu à peu descendit sur ses chevilles. Cependant, elle ne fit plus aucun effort pour tenter d’interrompre le châtiment. Fasciné par le spectacle qui se déroulait sous mes yeux, je ne me rendis pas vraiment compte de la durée de la fessée. Il me sembla qu’elle dura plusieurs minutes. Enfin, les claques s’arrêtèrent, leur écho résonnant encore à mes oreilles.
Julie resta courbée sous le bras de Madame Leblanc qui coinça la jupe sous la ceinture, la maintenant ainsi retroussée. Elle fût alors remise sur pieds par notre logeuse.
- »Les mains sur la tête ! » Julie obtempéra immédiatement. Madame Leblanc la prit le lobe de l’oreille et la conduisit au piquet. Docilement, la jeune fille colla son nez contre le mur et se tint là, ses fesses nues, rouge sombre, offertes à la vue de nous tous. Elle fût secouée de sanglots durant un long moment, puis elle pleura silencieusement en prenant garde à ne pas bouger de la position dans laquelle notre hôtesse l’avait placée.
- »Fabien, n’as-tu plus rien à faire ? »
Je baissais immédiatement la tête et plongeais dans mes livres et mes cahiers. Je ne tenais pas à être l’acteur principal chargé de remplacer Julie dans le rôle qu’elle venait de jouer : recevoir une fessée déculottée en public !
Cependant, dans le contexte où nous nous trouvions, cette scène avait semblé presque naturelle, l’expression légitime du droit de punition de Madame Leblanc qui administrait la fessée « pour notre bien ». A part moi, personne n’avait paru choqué de voir une jeune adulte traitée de la sorte, ainsi qu’une petite fille punie comme on punissait les enfants il y a cinquante ans. L’attitude de Julie après la fessée confirmait le bien-fondé de ce traitement qui venait de lui être administré. En se soumettant, elle reconnaissait qu’elle avait mérité cette punition, convenant que Madame Leblanc avait eu raison de sévir. Il n’y avait là aucune situation ambiguë, mais plutôt un message clair : la fessée déculottée sera administrée à chacun d’entre nous quand et où nous l’aurons méritée, en réaction à nos désobéissances.
De plus, on attendait de nous que nous nous soumettions à la punition, sous peine d’en recevoir une plus sévère. Tout signe de défense ou de protection de notre postérieur serait interprété comme une rébellion contre l’autorité légitime, justifiant ainsi un nouveau châtiment, appliqué sur l’heure avec une rigueur plus grande.
Julie resta au piquet une vingtaine de minutes, tentant de se faire oublier.
- »Julie, viens me voir. » Le ton de la voix avait changé. C’était plus une invitation qu’un ordre. Julie se détourna tout en laissant ses mains croisées sur le sommet de sa tête. Excepté la rougeur de ses joues et de son front, aucune trace de pudeur n’était perceptible dans son attitude. Elle exposait ses fesses et son sexe à cinq autres personnes, sans tenter de les dissimuler à notre regard. Eviter une nouvelle punition était sa seule préoccupation.
Madame Leblanc lui saisit les poignets, les baissant, puis elle prit la jeune fille dans ses bras, lui enfouissant le visage dans son giron.
- »Allons, allons, c’est fini. » De sa main droite, elle caressait les cheveux de la jeune fille qui se remit à sangloter. Julie porta doucement ses mains à ses fesses, massant doucement son postérieur douloureux. Elles restèrent dans cette position quelques instants, puis les pleurs de Julie se calmèrent sous la caresse de la femme qui venait de la punir.
- »Tu vas aller m’enlever tout de suite ce vernis sur tes ongles, lui dit-elle tout en essuyant de son doigt les larmes qui perlaient encore sur les joues de la jeune fille. Puis tu reviendras finir ton travail. Tu n’oublieras pas de diminuer ta note de conduite d’un point, n’est-ce pas ? »
Puis se baissant, elle prit la culotte de Julie des deux mains la remontant le long de ses jambes. Précautionneusement, elle couvrit les fesses de la jeune fille qui étouffa un cri au contact du tissu.
- »Aller, file ! » Elle accompagna cet ordre d’une petite tape sur les fesses de Julie.
30 minutes avant le repas, Madame Leblanc nous annonça une demi-heure de quartier libre.
- »Vous montez dans vos chambres et vous pouvez aller jouer. Vous redescendez à 19h30 précises après vous être lavé les mains. Je n’ai pas l’intention d’aller vous chercher. »
Je m’installais sur mon lit, un livre à la main. Je tournais les pages mais il m’était impossible de me concentrer sur ma lecture. Ce qui s’était passé depuis hier n’arrêtait pas de tourner dans mon esprit. J’étais ici depuis à peine plus de 24 heures et déjà je ne savais plus quoi penser. Mes pensées tournant dans ma tête me firent perdre la notion du temps. Je jetais un œil sur le réveil après ce qui m’avait semblé n’être qu’un court instant. Bon sang, il était déjà 19h25 ! Je bondis sur mes pieds et sortis de la pièce quand je me rappelais la consigne : il fallait se laver les mains avant d’aller manger. Je fonçais dans la salle de bain et j’arrivais dans la salle à manger à 19h30 précises.
Béatrice et Julie étaient déjà installées. Cette dernière avait encore les yeux rougis. Il était évident qu’elle avait pleuré récemment.
- »Faut-il que j’aille vous chercher toutes les deux, appela Madame Leblanc du pied de l’escalier ? »
Carole et Sylvie descendirent en courant et chacun s’installa à sa place.
- »Montrez-moi vos mains, demanda Madame Leblanc. »
Imitant les anciennes, je tendis mes mains devant moi, montrant ainsi leur propreté irréprochable. Seule Carole était restée immobile, ses mains sur ses genoux. Son visage avait perdu toutes ses couleurs.
- »Carole, montre-moi tes mains ! »
- »J’ai oublié de les laver Madame, mais je vais aller le faire tout de suite. »
Elle se leva de sa chaise et prenait le chemin de sa chambre quand elle fût interpellée par Madame Leblanc.
- »Où vas-tu ? Viens plutôt me voir. »
Stoppée dans son élan, Carole fit demi-tour et s’avança vers le bout de la table où siégeait notre hôtesse. Son visage était blême. Madame Leblanc avait légèrement reculé sa chaise. Carole vint se placer à sa droite, à portée de main.
- »Tu sais ce qui arrive à ceux qui viennent à table avec les mains sales ? »
- »Oui Madame, répondit la jeune fille d’une voix étranglée »
- »Montre-moi tes mains ! »
Carole tendit ses mains. Il fût évident qu’elles n’avaient pas été lavées. Une tâche d’encre souillait le fond de la paume. Sans autre commentaire, Madame Leblanc glissa ses mains sous la jupe de Carole. Elle baissa la culotte sans que Carole esquisse un seul geste. Elle la prit par le bras et l’allongea sur ses genoux et dans le même mouvement, elle releva sa jupe. Les fesses blanches de Carole se contractèrent en attendant que commence la fessée.
Ce ne fût pas une bien grosse punition. Cependant, la main de Madame Leblanc s’abattit sur les fesses suffisamment longtemps pour les rougir et arracher des cris et des supplications de la part de la punie. Les mouvements de ses jambes et les contractions involontaires de ses fesses montrèrent clairement qu’il s’agissait d’une vraie fessée.
- »Relève-toi et rhabille-toi. »
Remontant sa culotte, Carole dut soulever sa jupe, exposant ses fesses, le derrière et le devant. Elle ne semblait pas être attentive au fait qu’elle nous dévoilait toute son intimité. Apparemment, avant ou après une fessées administrée par Madame Leblanc, la pudeur n’avait plus droit de cité, même à 24 ans.
- »Va te laver les mains et reviens à table. » La jeune fille s’exécuta.
L’atmosphère resta un peu lourde durant le début du repas. Les deux punitions administrées en aussi peu de temps avaient marqué les esprits des cinq pensionnaires. Peu à peu, la conversation reprit et tourna sur la première journée d’études universitaires. Carole se mêla vite à la conversation. Seule Julie n’y prit pas part, restant les yeux obstinément fixés sur son assiette. Le fromage était sur la table quand Madame Leblanc l’interpella :
- »Julie, veux tu une autre fessée ? Ton attitude est inadmissible. Il n’est pas question que tu boudes tout le repas sous prétexte que tu as reçu une fessée. Est-ce compris ? »
- »Oui Madame. »
- »N’essaye pas de me faire croire que tu as encore mal aux fesses après une aussi petite fessée. Quand tu auras reçu une punition avec le martinet ou la baguette, nous en reparlerons. Si c’est d’avoir eu la culotte baissée en public, il va bien falloir que tu t’y habitues. Je ne vais pas prendre le temps de te monter dans ta chambre à chaque fois qu’il faudra que je te punisse. Ici, la punition s’administre où elle a été méritée. Etre déculottée devant tout le monde fait partie de la punition, cela marque beaucoup plus et aide à ne pas recommencer la même bêtise. On ne va pas supporter tes bouderies à chaque fois. Regarde Carole, elle n’en fait pas toute une affaire. Tu vas cesser de contempler ton assiette et te tenir correctement à table, ou alors … »
Julie releva la tête, n’osant pas encore nous regarder dans les yeux. Puis, sollicitée à donner son avis, elle se lança dans la conversation. Le dessert avalé, elle y participait comme chacun d’entre nous.
Les soirées se déroulaient dans le salon dans lequel nous passions après la fin du repas. Jeux, lecture, télévision, … chacun vaquait à ses occupations. Béatrice et Carole avaient été retenues pour aider Madame Sand à remettre en ordre la salle à manger et la cuisine, elles avaient été désignées pour assurer cette tâche durant la première semaine. Quelques instants plus tard, Madame Sand vint prendre congé et Béatrice nous rejoignit. Plusieurs minutes plus tard, Carole vint se joindre à nous, elle avait un livre à la main. Elle s’installa dans un fauteuil, un peu à l’écart.
- »Qu’as-tu été faire Carole pour avoir mis tant de temps ? »
- »Oh, je suis allée prendre mon livre dans ma chambre et je m’y suis un peu attardée, répondit-elle tout en rougissant. Quand elle s’en aperçut, elle baissa la tête et tenta de reprendre sa lecture. Elle avait la parfaite apparence d’une coupable cherchant maladroitement à dissimiler son forfait.
- »Carole, tu es en train de mentir, répliqua Madame Leblanc, viens ici ! »
Carole s’approcha du sofa où était assise Madame Leblanc.
- »Alors, que faisais-tu ? »
- »Mais rien Madame. »
- »Attends une minute ! »
Madame Leblanc se leva et s’approcha du visage de la jeune fille.
- »Veux-tu bien me redire ce que tu as fait après avoir fini la vaisselle ? »
- »J’ai été cherché mon livre et puis … »
- »C’est bien ce qu’il me semblait, l’interrompit Madame Leblanc, tu as été fumer une cigarette ! »
A ces paroles, Carole baissa la tête, fixant un point situé quelque part entre ses chaussures.
- »Depuis quand fumes-tu ? »
- »Depuis cet été Madame. »
- »Tes parents sont-ils au courant ? »
- »Non, Madame. »
- »Tu sais que c’est interdit dans cette maison. »
- »Oui, Madame. »
- »Alors comment se fait-il que tu le fasses quand même ? »
- »Je n’arrive pas à arrêter, souffla Carole d’une petite voix, presque tremblante. » Le déroulement de la conversation lui avait donné une idée précise de l’issue qui ne pouvait être que douloureuse pour elle.
- »Et bien, je te promets que je vais te faire passer cette habitude. Va chercher la règle ! »
- »Oh non Madame, s’il vous plait, pas avec la règle ! »
- »Va me chercher la règle tout de suite ! »
C’est presque en courant que Carole sortit. Elle revint quelques instants plus tard et tendit la règle à Madame Leblanc. C’était une règle d’école toute banale : plate, en bois, de 50 centimètres de long.
Sans qu’un mot fût rajouté, elle fût déculottée pour la deuxième fois de la soirée. Elle reçu l’ordre de se coucher sur les genoux de Madame Leblanc qui lui retroussa la jupe sur les reins. Ses fesses étaient de nouveau disposées pour recevoir la punition qui se préparait. Nous regardions hypnotisés, bouche bée, cette jeune fille de 24 ans, installée en position disciplinaire sur les genoux de sa logeuse, culotte baissée jusqu’au bas de ses cuisses, attendant de recevoir une fessée qui promettait d’être sévère.
De sa main nue, Madame Leblanc commença à administrer la punition. Comme Julie tout à l’heure, la peau de ses fesses passa par toutes les teintes du rouge. Comme Julie tout à l’heure, des petits cris accompagnèrent le châtiment, puis des supplications et enfin des pleurs qui se transformèrent bien vite en sanglots. Malgré la gesticulation de ses jambes, elle ne tenta à aucun moment de se libérer pour se soustraire à la fessée qui dura bien 3 ou 4 minutes.
Madame Leblanc fit une pause, juste le temps de se s’emparer de la règle qu’elle avait posée, dans un premier temps, à portée de main. Elle leva son bras et abattit la règle au centre des deux globes fessiers. Carole poussa un hurlement, son corps s’arc-bouta sur les genoux de son hôtesse. Elle n’eut pas le temps de s’y préparer qu’une deuxième fois la règle frappa le fessier.
La différence avec une fessée appliquée à main nue était évidente. La punie se débattait maintenant franchement sur les genoux, tout son corps participant à la punition. Le buste immobilisé, ce sont surtout les jambes qui dansaient une sarabande désordonnée limitée par la culotte abandonnée à hauteur des genoux : elles se pliaient et se détendaient tour à tour, elles s’écartaient et se resserraient alternativement, elles s’élevaient et se rabaissaient, cherchant à faire les deux conjointement.
Carole demandait pardon et promettait qu’elle ne recommencerait plus. Ses implorations étaient interrompues par les cris qu’elle poussait à chaque fois que la règle heurtait ses fesses. Chacun des mots qu’elle prononçait, se terminait en un bref hurlement, les rendant incompréhensibles. Très rapidement les sanglots l’emportèrent mettant fin aux suppliques. Le torrent de larmes qui roulait sur les joues de Carole démontrait l’efficacité de la punition.
A aucun moment Carole ne chercha à protéger ses fesses de sa main libre. Malgré la sévérité du châtiment qu’elle subissait, elle ne tenta pas de s’y soustraire.
Madame Leblanc châtiait la punie systématiquement. Elle frappait chacune des fesses alternativement, puis une longue série se concentrait sur le centre des deux globes fessiers. Les fesses, déjà fort rouges, suite à la fessée administrée à la main, prirent rapidement une teinte qui allait jusqu’au violet. Chaque emplacement légèrement plus blanc subissait alors l’attention de la fesseuse. Progressivement, les coups de règles descendirent vers les cuisses de la jeune fille, s’attardant sur la peau plus tendre à la jonction entre le haut des cuisses et les fesses, rougissant cet endroit qui était resté pâle. Les sanglots se transformèrent à nouveau en hurlement, puis reprirent leur rythme habituel.
Lorsque la fessée cessa, le silence qui suivit me surprit. Je me rendis compte du bruit impressionnant que faisait la règle en percutant les fesses de Carole, remplissant l’espace d’un éclat sonore qui résonnait dans toute la pièce.
La violence des émotions qui m’agitaient ne me permettait pas un raisonnement cohérent. Mon esprit était encombré de pensées contradictoires : d’une part l’excitation due au spectacle d’une jeune fille déculottée et fessée devant moi m’offrant le panorama de son intimité, d’autre part la crainte de me retrouver dans une situation analogue à la première occasion qui la justifierait aux yeux de Madame Leblanc. J’étais incapable de dire si le sentiment de l’horreur, dû à une punition ravalant une jeune adulte au rang d’une gamine maltraitée par un adulte exerçant sa toute puissance, l’emportait sur l’impression d’avoir assisté à un acte de justice légitime, une punition méritée dont la sévérité était justifiée par la faute commise, assortie d’un mensonge flagrant. Oscillant entre la solidarité avec la punie et la reconnaissance du doit de la punisseuse, je me rendis compte que j’admettais peu à peu que la fessée pouvait se justifier, y compris pour des jeunes gens de mon âge, pour sanctionner une désobéissance patente : Carole avait mérité sa fessée.
Carole restait allongée sur les genoux de Madame Leblanc, elle sanglotait toujours, indifférente à l’arrêt de la punition. Sa jupe fût glissée sous la ceinture, restant ainsi en position retroussée.
- »Allons, debout, lui fût-il intimé. Les mains sur la tête et tu vas au piquet. »
Carole se dirigea tout droit vers le mur, à coté de la télévision d’une démarche un peu gauche, entravée par la culotte.
- »Mets-toi à genoux, le nez contre le mur. Si je te vois bouger, tu en reçois une autre. »
Carole prit la position indiquée. Ses fesses virèrent lentement à une couleur uniforme, un rouge soutenu qui contrastait avec la jupe claire qu’elle portait. Ses sanglots bruyants couvraient les autres bruits de la pièce, Il est vrai que nous étions particulièrement silencieux. La télévision était allumée, mais mes yeux ne pouvaient se détacher des fesses de la jeune fille, et des marques qui s’y élargissaient.
- »Carole, ça suffit maintenant, tu arrêtes de faire autant de bruit ! »
Ravalant difficilement ses sanglots, Carole se mit à pleurer silencieusement, au piquet, la culotte baissée, les mains sur la tête. Je crois qu’il aurait été inutile de me demander de quoi parlait l’émission à la télévision. Je passais plus de temps les yeux fixés sur les traces de la punition, de plus en plus visibles sur les fesses de Carole, que sur l’écran de la télévision.
Elle resta dans cette position plus d’une demi-heure. Durant les dix dernières minutes, elle avait apparemment de plus en plus de mal à conserver la position qui lui avait été assignée. Son corps oscillait légèrement, son poids passant d’un genou sur l’autre. Les muscles de ses cuisses se contractaient, révélant les efforts qu’elle faisait pour obéir aux consignes de Madame Leblanc.
- »Carole, viens me voir, lui demanda Madame Leblanc. Mets-toi à genoux ici ». »
Il lui fût désigné un espace que Madame Leblanc avait ménagé entre ses pieds, en écartant un légèrement ses genoux. Carole s’y installa et je crus que la fessée allait reprendre. Au contraire, Madame Leblanc allongea Carole sur sa cuisse gauche, puis commença à masser tout doucement les fesses marquées. Les sanglots de Carole se firent plus bruyants au début, puis cessèrent rapidement. La caresse descendit le long de ses cuisses, puis remonta sur son dos. Carole se détendait, se calmait. Quelques instants plus tard, je crus qu’elle s’était endormie. Madame Leblanc remonta alors sa culotte ce qui ne dissimulait qu’une partie des effets de la fessée. Rabattant la jupe sur les cuisses, elle permit à Carole de retrouver une décence qui convenait mieux avec l’âge de la jeune fille et le nombre de spectateurs. Madame Leblanc la prit par les épaules et la redressa légèrement.
- »Est-ce que je vais te prendre encore à fumer ? »
- »Oh non, Madame, dit-elle en étouffant un sanglot. »
- »Vas-tu encore mentir ? »
- »Je promets que non, Madame. »
- »Attention, si tu ne tiens pas ta promesse, tu recevras une fessée encore plus grosse. Tu sais que moi, je tiens les miennes. »
Carole hocha la tête, marquant son approbation. Elle se releva et alla s’asseoir dans le fauteuil où elle avait laissé son livre. En s’asseyant, son visage se crispa. Durant les minutes qui suivirent, elle ne put s’empêcher de se tortiller, passant d’une fesse sur l’autre. Le contact du tissu du fauteuil lui était insupportable. Elle était plongée dans son roman, mais n’en tournait jamais les pages. Des larmes coulaient sur ses joues.
Quelques minutes plus tard, Madame Leblanc nous envoya nous coucher. Il n’y eut personne pour protester.
J'ai fumé très longtemps. Si j'avais su qu'une bonne fessée permet de cesser une fois pour toute, j'aurais demandé à en recevoir une dès ma première tentative.
RépondreSupprimer