samedi 10 décembre 2016

Louisa et moi - chapitre 2

Dans mon demi-sommeil, j’entendis la porte de ma chambre s’ouvrir, puis la lumière du plafonnier éclaira ma chambre, passant à travers mes paupières closes. Qui se permet de me réveiller ainsi, pensais-je dans les brumes de fin de sommeil ? Emergeant lentement, j’étais incapable de savoir où j’étais. Les odeurs et les bruits m’étaient étrangers. Afin d’éclaircir ce mystère, je me tournais pour m’allonger sur le dos.
L’élancement émanant de mes fesses clarifia instantanément mes idées. En une vague déferlante, je me rappelais la soirée d’hier. J’étais dans ma nouvelle chambre, chez Louisa. Le souvenir de la fessée déculottée que j’avais reçue hier était de nouveau présent à mon esprit. A cette pensée, je me réveillais tout à fait pour apercevoir Louisa, encore en pyjama, qui se tenait sur le seuil de ma chambre.

-       Allons, lève-toi ! C’est l’heure ! Je t’attends dans la cuisine pour le petit déjeuner. Ce n’est pas utile de t’habiller pour l’instant, tu le feras après avoir pris ta douche. Reste en pyjama pour l’instant.
Son ton de voix était ferme, celui qu’elle avait utilisé hier pour mes signifier ses ordres. Il ne laissait aucune place au doute quant à mon obéissance intégrale.

Et de fait, je me levais. Je fis un premier pas vers la cuisine et je ne réussis pas à effectuer le deuxième. Comment allais-je pouvoir déjeuner face à Louisa sans rougir de honte à la seule pensée de la fessée qu’elle m’avait administrée et de ma soumission forcée tout au long de ma punition ? Tout concourait à m’en remémorer le souvenir : le ton que Louisa avait adopté en me réveillant ce matin, le picotement résiduel et l’impression de raideur de la peau de mes fesses, la rougeur de mes joues à la prochaine perspective de devoir faire face à Louisa. Hier au soir, elle s’était comportée comme une grande personne punissant un petit garçon désobéissant. Quelle allait être la nature de nos relations désormais ?
-       Daniel, faut-il que j’aille te chercher ? Je t’attends !
Je me dirigeais aussitôt vers la cuisine, délaissant les questionnements qui m’avaient arrêté. La fermeté de la voix de Louisa avait suffit pour me ramener à une obéissance immédiate.

Elle était assise à la table de la cuisine. Le petit déjeuner était prêt. Le café fumait, des pots de confitures, des toasts grillés, quelques œufs durs, … c’était un copieux repas qui m’attendait.
-       Viens ici Daniel !
Je n’eus qu’une petite seconde d’hésitation avant d’obtempérer à sa demande. Je m’approchais de Louisa jusqu’à me tenir à portée de ses mains.
-       Tourne-toi !
Elle me fit pivoter, me plaçant de profil. Puis, sans l’ombre d’une hésitation, elle baissa ma culotte de pyjama jusqu’à mi cuisses, me mettant le derrière à nu.
-       Biens, fit-elle après avoir examiné mes fesses, ce ne sera pas trop grave. Je crois que tu vas te remettre plus vite que prévu de la fessée d’hier soir ! Allez, rhabille-toi et prends ton petit déjeuner.
Cet examen avait été fait si rapidement et si naturellement que je ne trouvais pas de motif à me plaindre. Elle avait agi comme si me déculotter pour examiner mes fesses était la chose la plus légitime qui soit. Mon attitude devait d’ailleurs conforter cette impression : alors que Louisa me déculottait et qu’elle contemplait mes fesses, je n’avais pas esquissé le moindre geste de protestation. Seul mon visage avait rougi, s’enflammant de honte autant causée par le traitement que je subissais que par mon incapacité à marquer ma désapprobation, comme mon âge aurait dû m’y inciter.

Je me reculottais et je m’assis à ma place, face à elle. Je ne savais plus comment me comporter. Je gardais les yeux baissés, m’absorbant dans la contemplation de mon bol.
-       Daniel, je n’ai pas l’intention de prendre mon petit déjeuner avec, assis en face de moi, un jeune homme qui fait la tête. Si tu persistes, je me fâche comme hier soir !
-       Oh, non, non, s’il te plait Louisa, j’arrête tout de suite !
Je levais mes yeux et croisais son regard. Elle me fit un sourire.
-       Tu sais, Daniel, ce n’est pas parce que tu as reçu une petite fessée hier soir qu’il faut en faire tout un plat. Je crois même, au contraire que cela t’a fait beaucoup de bien. Un jeune homme comme toi qui n’arrive pas à respecter une règle de vie aussi simple que de ne pas fumer, se comporte comme un petit garçon. Il est donc logique qu’il soit puni comme tel : une bonne fessée déculottée puis un séjour au piquet. Tant que tu vivras dans ma maison, je te punirai de la sorte à chaque fois que tu l’auras mérité. Je crois qu’en tant qu’adulte responsable, c’est mon devoir. Tu recevras d’autres corrections, certaines beaucoup plus rigoureuses. Hier soir, comme c’était la première fois que je te fessais, je n’ai pas voulu être trop sévère.
Pas trop sévère ? Je me souvenais encore de la cuisson de mes fesses et je ne voyais pas que pourrait être une fessée « plus rigoureuse », comme me le promettait Louisa.
-       Ne me dis pas que tu n’as jamais reçu une fessé de ta vie !
Je dus déglutir afin de réussir à parler. C’est d’une voix étouffée que je parvins à articuler :
-       Non, jamais comme ça !
-       Que veux-tu dire ?
Il me fallu faire un effort de volonté pour m’expliquer. Certains mots avaient du mal à sortir de mon gosier.
-       Je n’avais jamais été … heu … déculotté pour recevoir la fessée. Mes parents ne m’ont donné que quelques claques en passant sur le fond de mon pantalon ou sur mes cuisses quand j’étais en short, jamais plus. C’était il y a longtemps, quand j’étais petit. Et puis…
-       Oui, et puis ?
-       Hier soir, ce n’était même pas mes parents !
-       Tout ça ce n’est pas très grave. Tu t’habitueras. Quand je t’aurais donné la fessée, culotte baissée, une bonne dizaine de fois, tu auras vite compris qu’il est préférable de défaire ton pantalon quand je l’ordonne et subir ta punition jusqu’au bout. Tu sais, mon petit frère, qui a 16 ans maintenant, l’a compris depuis longtemps. Chacune de ses bêtises, de ses désobéissances et à chaque fois que ses résultats scolaires sont insuffisants, Maman ou moi, mous le punissons. Comme il est certain, s’il ne se comporte pas bien, de recevoir une bonne fessée, il réfléchit à deux fois avant faire quelque chose qui est défendu. Cela l’aide à devenir grand et responsable. Je comprends que si tu n’as pas reçu assez souvent la fessée jusqu’à maintenant, cela te soit difficile. Je vais arranger ça. Dorénavant, tu seras traité comme mon petit frère. Je te promets que tu vas faire des progrès très rapidement, tu ne crois pas ? Pour commencer, plus de cigarette, compris ?
-       Euh, oui Louisa.
Une nouvelle fois, j’abondais dans son sens. La fessée d’hier soir m’avait fait forte impression. Je ne me sentais pas dans une position de force pour exprimer le désaccord que je ressassais au fond de moi. Il me semblait qu’à la plus petite contrariété, Louisa se ferait fort d’appuyer son point de vue par une nouvelle correction. Mon pyjama n’était pas une protection suffisamment rassurante pour constituer un réel obstacle pour Louisa si elle décidait de me soumettre de nouveau à son autorité.
-       A la bonne heure ! Tout compte fait, notre cohabitation va certainement se dérouler au mieux, pour toi comme pour moi.
Un examen rapide me fit entrevoir assez facilement les avantages qu’elle pouvait y voir. Par contre, en ce qui me concerne … à part un toit, je ne voyais pas.
-       Si tu as fini de déjeuner, tu vas prendre ta douche. Je tiens à ce que tu sois propre. Mon petit frère n’y est pas toujours très attentif et j’ai dû le punir à plusieurs reprises l’été dernier pour avoir négligé sa toilette. Allons, file !
Je me levais prestement. Apparemment, Louisa avait décidé de contrôler tous les aspects de ma vie.

Je passais une journée difficile. Je n’avais pas l’esprit au travail. Je repensais toute la journée à ce qui s’était passé depuis que j’avais emménagé chez Louisa. Mon éloignement physique de ma colocataire me laissait un peu de répit. Je n’étais pas sous la menace immédiate d’une fessée si mon comportement était jugé inapproprié. Cela me permit de reprendre du poil de la bête.
Ici, dans une salle de cours de l’IUT, la situation que j’avais vécue chez Louisa me semblait irréelle, comme un cauchemar dont je n’avais pas su me réveiller plus tôt. Négligeant les cours, je pris mon temps pour faire le point et construire un plan d’action pour me sortir de cette mauvaise passe. J’étais assez nerveux. Je vis rapidement la fin de mon paquet de cigarette et, de façon inhabituelle pour moi, je dus en ouvrir un deuxième dont je consommais plus de la moitié dans la journée.
La première hypothèse qui me vint à l’esprit consistait à faire mes valises. En mettant de la distance entre Louisa et moi, j’échappais à tout risque de correction. Il restait un petit détail à régler : où aller ? Mes vaines recherches des semaines précédentes, m’avaient convaincu que l’appartement de Louisa était ma dernière planche de salut. Quitter cet abri bien confortable si on exceptait la fessée, et la sécurité qu’il représentait, était exclu. Je ne pouvais pas risquer mon avenir en étant contraint de rentrer chez moi, pour me retrouver au chômage sans possibilité de reprendre des études.
Je me surpris à rechercher toutes les bonnes raisons de rester. J’envisageais difficilement de m’éloigner de Louisa et de son autorité. Elle représentait pour moi la stabilité et comme un enfant j’avais besoin de cette protection, quoiqu’il puisse m’en coûter. Il fallait que je reste chez Louisa, et trouver une autre solution afin de ménager un peu ma dignité bafouée de jeune adulte.

Il me fallait négocier. Assis à mon pupitre d’étudiant, entouré d’amis de mon âge, recevoir une fessée paraissait plus une plaisanterie qu’un risque effectif. Il était certainement possible de faire comprendre à Louisa que cela ne se faisait pas, que c’était un traitement réservé aux petits enfants et que je n’en étais plus précisément un. Que si elle avait des griefs à mon encontre, il y avait d’autres moyens de les aborder, en discutant entre adultes, par exemple. Je fis le tour des arguments à lui opposer, mais hélas, je me doutais qu’elle fût consciente de tout cela, mais ne jugerait certainement pas suffisantes ces raisons pour m’épargner les châtiments corporels qu’elle jugeait pertinents comme elle me l’avait annoncé ce matin.
Pour finir, assez tard dans la journée, il m’apparut que je m’étais rendu à ses menaces bien trop vite. J’avais eu le tort de croire qu’elle m’expulserait si je refusais de me soumettre à la correction qu’elle avait planifiée. Il n’y avait rien de moins sûr. D’une part, elle avait reconnu qu’elle ne me mettrait pas dehors de gaîté de cœur, il y avait donc de fortes chances qu’elle n’aille pas jusqu’au bout de ses menaces. D’autre part, je ne la voyais pas me soumettre à la fessée de force. Tout au plus, réussirait-elle à m’appliquer quelques claques sur le fond de mon pantalon, la belle affaire ! De là à me baisser la culotte, il y avait un fossé que je me sentais de taille à éviter. Nous pourrions nous mettre d’accord, si elle insistait, pour d’autres formes de punition : des tâches ménagères en plus, des excuses à présenter, … bref, ce n’était pas ce qui manquait.
Je peaufinais ma tactique : dans un premier temps négocier entre adulte, puis résister, si nécessaire, pour l’empêcher de passer à l’acte. Il serait toujours temps, par la suite de discuter de mon expulsion, surtout que je lui avais versé le premier mois de loyer. J’étais dans mon droit. En fin d’après-midi, je repris le chemin de l’appartement de Louisa, remonté, prêt à faire valoir la raison qui ne pouvait que triompher.

Quand je pénétrais dans l’appartement, Louisa était assise à la table du séjour. Elle travaillait. Elle leva les yeux, me fit un grand sourire et me demanda :
-       Ta journée s’est-elle bien passée ?
Sans attendre ma réponse elle précisa :
-       Si tu veux prendre un goûter, il y a ce qu’il faut dans la cuisine. Regarde dans le frigidaire et sers-toi.
Jugeant que ce n’était pas le bon moment pour lancer mon offensive anti-châtiment corporel, je préférais me réfugier dans la cuisine afin de réfléchir concrètement à la façon d’aborder le problème : ne valait-il mieux pas attendre qu’une nouvelle punition se profile et, à ce moment seulement, faire valoir mes arguments ? Je tournais cette idée dans me tête tout en me servant un verre de jus d’orange.
Mon esprit avait enregistré un changement dans l’aménagement de la cuisine, sans y prêter trop d’attention. Il y avait une nouvelle décoration sur le mur juste à droite de la porte. C’est en sortant, toujours indécis, que je pris conscience de ce que c’était.
En évidence, prêts à servir, quatre instruments étaient suspendus chacun à un petit crochet. Quoique n’en ayant jamais vu en vrai, je reconnu celui qui était accroché au plus près de la porte : un martinet. C’était l’incongruité de la présence d’un tel objet qui avait finalement attiré mon regard, me sortant de ma concentration. Tout à coté, il y avait une baguette de bois qui avait été récemment coupée dans une petite branche d’arbre. Elle donnait une impression de solidité, mais également de flexibilité. Une règle plate en bois continuait l’alignement. Elle mesurait quarante centimètres de long. Enfin, une lanière plate en cuir complétait l’assortiment. Elle devait faire quatre à cinq centimètres de large pour un bon mètre de long, de sorte que son extrémité effleurait le sol.
Il n’était pas utile de me préciser l’usage auquel Louisa destinait ces quatre objets : c’était visiblement des instruments punitifs. Cela éclairait la promesse qu’elle m’avait faite ce matin : « tu recevras d’autres corrections, certaines beaucoup plus rigoureuses. » Je comprenais mieux, maintenant, comment elle comptait augmenter la sévérité des punitions quand elle déciderait de me fesser. Les objets qu’elle avait installés dans la cuisine constituaient une menace explicite pour toute personne qui pénétrerait dans la pièce. Il y avait dans cet appartement une personne soumise à des fessées rigoureuses. Si celle que j’avais reçue hier soir, m’avait réduit à l’état de petit garçon suppliant et pleurnichant, qu’en serait-il quand la fessée serait administrée à l’aide d’un des ustensiles que je contemplais fixement sans réussir à en détacher mon regard ?
C’est presque avec un sentiment de panique que je marmonnais une vague excuse et que je me ruais dehors. J’avais besoin de réfléchir, au calme, loin du danger qui me semblait bien trop proche. Afin de me calmer, j’allumais une cigarette. Je commençais un tour du pâté de maison.
Allons, calme-toi, me raisonnais-je, il n’y a rien de changé ! Ce n’est pas parce que Louisa a préparé les instruments pour me donner la fessée qu’elle va réussir à me l’administrer. J’ai décidé de ne pas me laisser faire. Il suffit d’aller jusqu’au bout. Plus j’examinais cette résolution, plus elle me paraissait adaptée à la situation. De plus, il fallait mettre les choses au point tout de suite. En passant la porte du hall d’entré de l’immeuble, j’écrasais ma cigarette et je montais résolument les étages.

-       Et bien, où es-tu allé ? Tu es parti presque en courant ! J’étais un peu inquiète. Je me demandais ce qui t’arrivait. Ce n’est quand même pas la vue des instruments que j’ai préparé pour te punir qui t’ont fait aussi peur ?
-       Ecoute Louisa …
-       Attends une minute, peux-tu redire ce que tu viens de dire ?
Elle s’approcha un petit peu de mon visage.
-       Ecoute Louisa, je …
-       C’est bien ce que je pensais ! Tu pues la cigarette ! Tu viens de fumer !
-       Justement, je voulais …
-       Ce que je t’ai dit ce matin n’était peut-être pas assez clair ? Je t’ai dit que je ne voulais plus que tu fumes ! Je vois que tu ne comprends jamais du premier coup. Je vais te montrer comment, moi, j’étais sérieuse et comment je tiens toujours mes promesses.
Elle me prit par le bras et m’entraîna derrière elle, dans le séjour. Il y eut juste un bref arrêt devant la porte de la cuisine. Sans me laisser libre de mes mouvements, Louisa s’empara de la règle qu’elle posa sur la table basse devant le canapé sur lequel elle s’assit. Puis elle m’ordonna :
-       Viens ici !
-       Non, il n’en est pas question !
-       Comment ? Qu’as-tu dit ?
-       Voilà Louisa, je crois qu’il est temps de …
-       Je vais faire comme si je n’avais pas entendu tes deux dernières phrases. Daniel, viens ici, tout de suite et baisse ton pantalon !
Je faillis reculer devant la colère rentrée qu’exprimait son visage. Elle était furieuse et se contenait à grand-peine. Son courroux dégageait une énergie palpable qui avait envahi tout l’espace de la pièce dans laquelle nous nous tenions.
-       Non Louisa, c’est ridicule ! Je suis trop grand pour recevoir la fessée. C’est une punition pour les enfants et je n’en suis plus un. S’il y a des choses qui ne te plaisent pas dans mon comportement, je te propose d’en discuter, entre adultes, raisonnablement. Pour ma part, je ne me soumettrai plus à la fessée. Je ne joue plus à cela. Hors de question que je baisse mon pantalon ou que je te laisse le faire !
Son ton de voix devint plus calme, mais également plus coupant.
-       Je crois que tu n’as pas bien saisi la situation. Je n’ai pas eu l’impression de te demander si tu étais d’accord pour recevoir la fessée. En général, même quand on a désobéi de façon aussi flagrante comme tu viens de le faire, on n’est pas d’accord pour recevoir une correction. C’est souvent l’attitude de beaucoup d’enfants. Il est pourtant évident que tu en mérites une, et une très sérieuse. Je vais te l’administrer tout de suite, et crois-moi, tu vas regretter d’avoir fumé cette cigarette. Je te préviens que si tu n’obéis pas immédiatement, tu recevras deux fessées : une maintenant et une autre après le repas. La première pour avoir fumé, la deuxième pour avoir refusé ouvertement d’obéir lorsque je t’ai demandé de baisser ton pantalon. Je vais te le demander une dernière fois, après, c’est trop tard !
Elle me fixa droit dans les yeux et répéta lentement.
-       Daniel, viens ici, et baisse ton pantalon !
Son discours m’avait impressionné. Il montrait une détermination et une confiance qui ne laissait pas de doute sur sa certitude de m’administrer la punition qu’elle me destinait quelle que soit ma réponse.
-       Louisa, je suis désolé mais il n’est pas …

Je n’eus pas le temps d’en dire plus. Elle bondit hors du canapé et se rua sur moi. Elle saisit mon bras droit et, d’un geste fluide, elle passa dans mon dos en me faisant pivoter légèrement. Il me fut impossible d’esquisser un geste de défense avant que la clé dans laquelle elle emprisonnait mon bras, arrive à sa butée. Mon épaule, au maximum de la torsion qu’elle pouvait supporter, se bloqua. Dans la même seconde, je reçu un coup derrière les genoux qui me fit tomber à genoux. Elle accompagna le mouvement et accentuant sa torsion sur mon bras, elle m’intima :
-       Avance, sur les genoux, jusqu’au canapé !
Comme je ne m’exécutais pas sur l’instant, elle insista sur la torsion qu’elle imposait à mon épaule. Je poussais un cri, mais je me mis en marche. Arrivée à destination, elle posa mon torse sur les coussins du canapé. A genoux sur le sol, immobilisé par sa prise, je ne pouvais qu’attendre son bon vouloir.
Elle se positionna derrière moi, je sentis alors ses genoux enserrer mon bassin dans un étau. Elle glissa sa main jusqu’à la boucle de ma ceinture. De ma main gauche, encore libre de ses mouvements, je saisis la sienne afin de l’empêcher de poursuivre son geste. Vivement elle agrippa mon poignet et le ramena sur le bas de mon dos. De sa main droite, elle saisit mes deux poignets et les enferma dans une prise d’où, malgré quelques contorsions, je ne pus pas plus me défaire qu’hier soir.
Sa main saisit de nouveau la boucle de ma ceinture et la dégrafa. Je tentais de me relever, en prenant appui sur mes genoux. Louisa affermit un peu plus sa prise sur mes hanches, ma ruade fut interrompue aussi vite qu’elle avait commencée. Je lançais une jambe en arrière, pour essayer de la déséquilibrer, je ne rencontrais que le vide. Frénétiquement, je remuais mes hanches alternativement de gauche à droite dans l’espoir de faire glisser sa prise afin de pouvoir donner de l’ampleur à mes mouvements. Louisa n’y fit pas attention. J’accompagnais tous ces efforts de grognements étouffés qui quand elle resserra sa prise sur mes mains se transformèrent en un cri haletant tant mes poignets étaient douloureux, pris dans l’étau de ses mains. Puis, elle défit le bouton qui tenait mon pantalon à ma taille.
-       Non, Louisa, s’il te plait, arrête !
Ignorant ma supplique, elle s’appliqua à faire glisser la fermeture éclair de mon pantalon. Elle dut s’y reprendre à plusieurs fois car elle ne glissait pas facilement, gênée par les plis que faisaient mes vêtements. Je livrais mon dernier combat sérieux pour résister à mon déculottage en cours en me plaquant contre le canapé. Une simple torsion sur mon bras me remit en place.
Enfin, elle se saisit de ma ceinture et petit à petit, elle fit descendre mon pantalon le long de mes cuisses.
-       Non, Louisa, non !
Mes supplications n’eurent qu’un seul effet. Louisa se saisit de l’élastique de ma culotte de sa main libre et la baissa. Je tentais de serrer mes cuisses l’une contre l’autre afin de l’empêcher de dénuder mes fesses. Elle raffermit sa prise, je dus cesser mes mouvements.
-       Ne te fais pas d’illusion, Daniel, je vais te donner la punition que tu as méritée et c’est une fessé déculottée. Tu ferais mieux de te rendre à l’évidence.
Cette évidence ne me paraissait pas encore en être une, malgré ma tenue qui démentait sérieusement mes prétentions.
Il lui a suffit d’insister un peu en tirant un peu plus fort ma culotte vers le bas pour qu’elle glissât le long de mon ventre et qu’elle dévoilât complètement mes fesses en restant positionnée tout en haut de mes cuisses.
Louisa s’assit à coté de moi et, sans relâcher sa prise sur mes poignets, elle souleva mes jambes et les installa sur ses genoux.
-       Nous y voilà, conclut-elle !
Elle prit le temps de baisser un peu plus mon pantalon pour l’amener à hauteur de mes chevilles, puis pour descendre ma culotte sur mes genoux. J’agitais mes jambes dans tous les sens ce qui n’eut pas d’effet apparent. Enfin, elle fit passer mon bras gauche derrière son dos, me plaquant contre son bassin. Je me retrouvais dans la même position que la veille au soir : allongé à plat ventre en travers des genoux de Louisa, les fesses à l’air, totalement immobilisé, à la disposition de la main de ma colocataire. Curieusement, je m’en aperçus plus tard, je ne me débattais plus. Même mes jambes qui n’étaient pas tenues, étaient immobiles, pendaient inertes. Elles étaient repliées, à angle droit, le long de la jambe droite de Louisa. Cette première bataille perdue sonnait le glas de ma résistance. Elle venait de gagner le droit de me punir, implicitement, je le lui reconnaissais en patientant, attendant son bon vouloir.

Il ne me fallut pas attendre bien longtemps. Sa main claqua sur mes fesses, bien au centre. Une deuxième fois, elle l’abattit sur ma fesse droite, puis sur la gauche. A chaque fois, j’accompagnais la fessée par un cri que je n’essayais pas de contenir comme je l’avais tenté hier soir. Toute volonté de garder un restant de dignité m’avait quitté. La faillite de ma stratégie anti-fessée avait annihilé toute volonté de résistance. Il m’était indifférent de me comporter comme un petit garçon puni par une adulte. Louisa, en me déculottant de force m’avait prouvé qu’elle avait le pouvoir de me traiter comme un enfant désobéissant et de me soumettre à sa volonté.
Je vécus donc cette fessée comme un gamin recevant une punition à laquelle il ne pouvait pas se soustraire. Louisa n’avait pas claqué mes fesses plus d’une dizaine de fois que je me mis à supplier :
-       Aïe, pardon, …aïe, je serai sage, …aïe, je promets d’obéir, …
Je retrouvais très vite les sensations ressenties lors de ma précédente fessée : l’échauffement se répandant sur mes fesses en un picotement qui se transformait en une brûlure couvrant bientôt la totalité de mon postérieur puisque Louisa changeait les zones des mes fesses qui étaient l’objet de son attention punitive.
Il ne lui fallut pas bien longtemps pour que mes implorations s’étouffent dans des sanglots. Je me préparais à une longue punition quand, soudainement, elle cessa, dès mes premiers pleurs.
-       Deux jours de suite pour la même bêtise, me dit Louisa, ça mérite une fessée plus sévère.
Je poussais un véritable hurlement quand la règle me fut appliquée pour la première fois sur les fesses provoquant un claquement sonore. Mon corps tout entier s’arqua alors que je lançais mes deux jambes en l’air. Louisa me maintenait fermement en place, de sorte que j’étais installé juste comme il le fallait pour recevoir une deuxième fois le plat de la règle sur mon séant déculotté.
Je crois que je pleurais à gros sanglots avant de goûter la morsure de la règle une troisième fois. Après, je perdis le compte. Dans mon vague souvenir, j’eus l’impression que la cuisson de la peau de mes fesses augmentait et qu’à chaque fois je pensais ne pas pouvoir en supporter plus. Mais la règle s’abattait inexorablement recherchant les centimètres de peau qu’elle n’avait pas encore visités.
Je suis incapable de dire combien de temps dura cette fessée avec la règle. Lorsqu’elle cessa enfin, j’éprouvais presque de la gratitude envers Louisa qui me laissa sangloter, allongé sur ses genoux. Lorsque les mouvements convulsifs de mes jambes perdirent de leur brusquerie, elle me souleva le buste et m’ordonna :
-       Mets-toi debout !
J’obéis tout de suite, oubliant de continuer à pleurer sur mon sort de grand garçon fessé.
-       Les mains sur la tête et au piquet !

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