samedi 10 décembre 2016

Fabien - chapitre 8

Durant mon année passée chez Madame Leblanc, certaines exigences m’étaient particulièrement difficiles à tenir. Je n’avais pas été habitué, chez mes parents, à être attentif à tout ce qui importait dans ma résidence estudiantine. Madame Leblanc entreprit de rectifier mon éducation dans les plus brefs délais. Ces périodes d’apprentissages mirent mes fesses à contribution. Elle considérait qu’une chose dite une fois devait être intégrée dès ce moment. Toute nouvelle faute dans ce domaine, justifiait une punition.


Le rangement de mes affaires faisait partie de ces lacunes. Dès mon plus jeune âge, ma mère avait pris l’habitude de passer derrière moi pour ranger tout ce que je laissais traîner. En grandissant, ma propension à laisser du désordre après moi ne fit qu’augmenter, s’étalant sur une surface plus grande : à l’école, chez des copains, … Chez Madame Leblanc, naturellement, je continuais à semer de ci, ce là, des traces de mon passage. Madame Leblanc prit les choses en mains avec son énergie coutumière.
La première fessée que je reçu chez elle, fût provoquée par un rangement approximatif, voire négligé de mon armoire. A chaque fois que je laissais derrière moi un objet que j’aurais dû remettre à sa place, Madame Leblanc me claquait le fond du pantalon, afin de me rappeler ma négligence. Mes fesses étant protégées par une double couche de vêtements, cela ne faisait pas bien mal. Par contre, étant au tout début de mon séjour chez Madame Leblanc, ce traitement quasi quotidien me paraissait humiliant. Il se révéla assez inefficace.
Les méthodes de persuasion de Madame Leblanc s’étoffèrent. Quand, dans la même journée, pour la deuxième fois, j’oubliais de remettre en place un objet que j’avais utilisé, la punition devenait plus significative. La même scène se reproduisit plusieurs fois :
- »Fabien, où es-tu ? »
- »Ici, Madame Leblanc ! »
- »Peux-tu me dire où est le dictionnaire que tu as utilisé tout à l’heure ? »
Je compris immédiatement de qui il s’agissait. Ce matin, j’avais laissé traîner mon pull. J’avais reçu une dizaine de claques sur le fond du pyjama. Un avertissement clair avait suivi : »Si tu oublies, encore une fois aujourd’hui, de ranger quelque chose, je te donne une fessée déculottée ! » Nous y étions. Oublier de remettre le dictionnaire à sa place allait suffire pour justifier une nouvelle fessée.
- »Bien, je vois que tu as compris. Où est-il ? »
- »Dans ma chambre. »
- »Baisse immédiatement ta culotte, puis, viens ici ! »
Pantalon et culotte baissée, je dus suivre le couloir où je croisais Béatrice et Julie, puis, il me fallu descendre les escaliers et traverser la salle à manger où Madame Leblanc m’attendait.
- »N’est-ce pas toi qui as utilisé le dictionnaire ? » Elle accompagna la question par deux claques qui atterrirent sur mes fesses nues.
- »Aïe, oui Madame. »
- »Comment se fait-il alors qu’il n’a pas été remis à sa place ? » Deux autres claques de l’autre coté de mes fesses soulignèrent cette deuxième question.
- »Aïe, j’ai oublié ! »
- »Tu vas aller le ranger, puis tu viendras me voir pour recevoir la fessée ! » Deux autres claques me furent administrée, en hors d’œuvre et le plat de résistance ne devrait plus tarder.
Les fesses nues, je dus traverser la moitié de la maison de cette démarche ridicule quand un pantalon et une culotte baisés entravent vos déplacements. Il ne me restait plus qu’à me présenter devant Madame Leblanc pour y être corrigé. Comme à chaque fois, la fessée fût suffisamment forte pour me contraindre à crier puis à laisser couler quelques larmes.
- »Si, durant les deux prochains jours, tu laisses derrière toi du désordre, cette fois ci, c’est le martinet ! »
Les deux jours suivants, étant particulièrement attentif, je réussis à ne rien laisser traîner. Puis, à la fin de la semaine je recommençais. Je reçus une nouvelle fessée déculottée à main nue et mon délai de probation fût fixé à une semaine durant laquelle je rangeais scrupuleusement. Un nouvel oubli, quelques temps plus tard, me soumis de nouveau à la punition. C’est alors pendant un mois tout entier que je parvins à vaincre ma mauvaise habitude.
Le délai augmentant régulièrement et progressivement, il me devint naturel de penser à ranger les objets que j’utilisais. Madame Leblanc avait obtenu le résultat qu’elle souhaitait, j’avais appris à ranger sans qu’il y eu besoin que qui que ce soit m’en fasse souvenance.

Assez vite, Madame Leblanc s’aperçut d’un de mes défauts principaux. Elle s’engagea à le corriger. En effet, à 18 ans, la propreté et mon hygiène corporelle étaient une préoccupation secondaire. Je ne manquais jamais de sauter une douche ou une toilette quand cela m’était possible. Depuis l’âge de 10 ou 12 ans, lorsque ma mère avait relâche son attention sur la qualité de ma toilette, j’étais passé maître dans l’art de simuler un débarbouillage.
Chez Madame Leblanc, les règles d’hygiène étaient très strictes : une douche quotidienne et après chaque effort physique, lavage des mains avant chaque repas et brossage de dents après, changement de sous-vêtements chaque matin. Il était particulièrement recommandé de penser à nettoyer une partie de notre corps qui aurait été sali durant la journée. Dès qu’il fit beau, nous étions invités à nous laver les pieds plusieurs fois par jour.
Impressionné par les punitions que je reçus les premiers jours de mon arrivée, je fis très attention à respecter ces consignes. Cette propreté constante eut tôt fait de me lasser. C’était un gâchis de temps que je ne pouvais pas me permettre, j’avais des milliers de choses plus fondamentales à faire.
Peut-être un petit mois après mon arrivée, je remis mes stratégies d’évitement au goût du jour. Je procédais prudemment. Ce fût un succès complet qui me réjouit d’autant plus que j’avais retrouvé un espace où mon caractère contestataire pouvait trouver place à la créativité. La réussite me rendit imprudent. Au début, même en cas d’inspection de propreté, j’étais irréprochable. Je ne dérogeais pas suffisamment souvent pour que cela porte conséquence. Puis les inspections s’espacèrent. Je pensais avoir convaincu Madame Leblanc de ma compétence dans le domaine. Les choses se gâtèrent alors que je comptais la fin de mon deuxième mois de présence dans ma nouvelle maison.
Depuis deux ou trois jours, j’avais simulé des douches chaque matin. Les quelques minutes gagnées avaient été fort utilement employées à lire une bande dessinée. Mes pieds enfermés dans des baskets toute la journée commençait à concentrer une odeur un peu forte. J’envisageais sérieusement de les laver le lendemain, en me déshabillant le soir. C’est à ce moment que Madame Leblanc entra dans ma chambre.
- »Finis de te déshabiller, Fabien, et viens me voir. »
C’était le rituel qui précédait une inspection de propreté. « Zut, pensais-je, juste le mauvais jour. » Il n’y avait pas moyen de l’éviter, je me résignais à toute éventualité. Je me mis complètement nu.
Mes oreilles et mon cou passèrent l’épreuve. Elle regarda de près mes fesses, mais ne fit pas de remarque. En arrivant à mes pieds, mes pires craintes se révélèrent fondées.
- »Dans quel état sont tes pieds ! Depuis quand n’ont-ils pas été correctement nettoyés ?
Elle m’entraîna derrière elle vers la salle de bain où cet oubli fâcheux allait être réparé le plus vite possible. D’une claque sur les fesses, elle m’encouragea à monter dans la baignoire. Madame Leblanc se chargea de me doucher les pieds, les savonnant.
Cette situation était, pour le moins, embarrassante. Je me faisais laver comme un petit garçon. Je tentais de négocier:
- »Je vais le faire, je vais me laver les pieds. » J’essayais de lui prendre des mains le savon dont elle avait commencé à enduire un gant de toilette.
Mes protestations furent vite étouffées quand une dizaine de fessées claquèrent sur mon postérieur. Je jugeais plus raisonnable de me laisser faire. Je fus lavé des pieds aux genoux; Le récurage ne laissa pas de place pour le plus petit centimètre carré douteux.
Une nouvelle claque sur mes fesses me fit comprendre qu’il était temps de sortir de la baignoire et je me retrouvais devant Madame Leblanc qui entreprit de me sécher. Mon épreuve n’était pas tout à fait terminée. Il manquait une fessée en bonne et due forme.
Me courbant sous son bras, Madame Leblanc se fit un devoir de réparer cet oubli. Ce soir là, je me couchais les fesses rouges et brûlantes.

A compter de ce jour, ma toilette quotidienne comprit une douche. L’hygiène de mes pieds satisfaisait alors aux inspections de propreté. Toutefois, ce n’est pas cette partie de mon corps qui me causa les ennuis les plus graves, me conduisant à subir les situations les plus embarrassantes.
Dans les jours qui suivirent ce désastreux examen, Madame Leblanc contrôla ma toilette chaque jour. La situation était toujours aussi difficile, mais comme elle se déroulait en privé et qu’elle se terminait moins douloureusement, je m’habituais à ce rite quotidien. Madame Leblanc n’était pas avare de compliments. Elle me félicita chaque jour des progrès que je faisais. J’étais fier de mériter son estime. Puis, les visites s’espacèrent, me montrant que sa confiance en moi, au sujet de mon hygiène, était revenue.
Cela faisait quelques jours que je n’avais pas subi d’inspection quand, un soir, Madame Leblanc se présenta dans ma chambre à l’heure de mon coucher. J’étais confiant. Ma douche du matin avait assuré un entretien régulier et aucune activité salissante n’avait pu compromettre ma propreté durant la journée. Le début de l’examen confirma mon sentiment. Oreilles, dents, mains, pieds, … tout était aux normes requises. Pour finir, Madame Leblanc me courba sous son bras pour examiner mes fesses. Elle écarta mes deux globes fessiers et remarqua :
- »Fabien, tes fesses ne sont pas suffisamment propres. Tu as dû aller et toilettes et t’essuyer sans faire trop attention. »
Elle me souleva et pieds traînants par terre, sous son coude, je fus porté dans la salle de bain. Tout en me gardant dans cette position, el le savonna mon gant de toilette et elle me lava les fesses. Sachant toute protestation malvenue, je me tins coi. Un rinçage, un séchage et, sans quitter ma position, je reçu la fessée.
Dans les deux semaines qui suivirent, je fus puni deux fois pour le même motif. La première fois, Madame Leblanc me gronda très sérieusement :
- »Fabien, je trouve que cela suffit. Tu ne fais pas attention. Il n’est pas normal que je te retrouve si souvent avec les fesses sales. La prochaine fois, ce sera une fessée bien plus sévère ! » Elle me fessa longuement, attendant que mon repentir sincère soit évident. Mes cris et mes pleurs lui apportèrent confirmation que la punition avait produit son effet.
La deuxième fois, je fus invité à aller chercher la règle pour souligner plus fortement la réprimande. Totalement nu, je dus descendre au rez-de-chaussée et ramener l’instrument de mon châtiment dans ma chambre où Madame Leblanc m’attendait. Couché sur ses genoux, dès les premiers coups, la règle me confirma que les promesses de ma logeuse n’étaient pas de vains mots.

Tous mes efforts étaient inefficaces. Lors de mes passages aux toilettes, je m’appliquais à essuyer avec attention la raie de mes fesses. J’aurais juré, à chaque fois, que cette partie de mon anatomie était d’une propreté irréprochable. Les conséquences qui en découlaient me prouvaient, régulièrement qu’il n’en était rien. Rien ne s’arrangeait. Les choses allèrent même de mal en pis. Il ne m’était, pourtant, pas possible de faire appel à un professeur ou à un des mes condisciples pour vérifier la propreté de mon anatomie !
Un soir, dans la salle d’étude, pour avoir été distrait pendant que j’apprenais mes leçons, je méritais une fessée. Devant mes compagnes, je fus déculotté et Madame Leblanc m’immobilisa sous son coude. J’attendais le début de la fessée, quand elle s’exclama :
- »Qu’est-ce que c’est que cela ? Le fond de ta culotte est tout sale ! »
Elle remonta légèrement mon sous-vêtement à mi-cuisses et prenant à témoin toutes les spectatrices :
- »Regardez, Fabien a encore sali sa culotte ! Je crois qu’il va falloir que je te montre que je suis vraiment exaspéré que tu ne fasses pas plus attention ! Evidemment, les fesses sont dans le même état, » dit-elle en écartant mes fesses.
- »Viens avec moi ! »
Elle m’entraîna dans la salle de bain du rez-de-chaussée où elle fit la toilette de mes fesses; Quelques claques me furent administrées puis la fessée cessa, à mon grand étonnement. Puis, me retirant totalement le pantalon et la culotte, elle m’ordonna :
- »Va te chercher une culotte propre et viens me rejoindre dans la salle d’études ! » Larmoyant, vêtu de mon seul tee-shirt, ma culotte propre à la main, je me présentais devant Madame Leblanc. Aussitôt je dus prendre la position pour recevoir la fessée.
- »C’est pour ton étourderie de tout à l’heure, » jugea-t-elle bon de préciser. Je reçu une correction habituelle, si je puis dire. Ensuite, elle s’empara de la baguette et précisa : « Maintenant, c’est pour la culotte sale ! » La baguette me fût appliquée sur les fesses durant un long moment, m’obligeant à exécuter une danse conséquence de la douleur que provoquait cet instrument punitif. Le piquet m’accueilli pour la fin de l’après-midi.
- »Fabien, viens ici ! »
Refoulant les sanglots qui, malgré le long moment qui s’était écroulé depuis ma fessée, me secouaient encore, je me détournais du mur.
- »Je vais t’apprendre à tenir tes fesses propres. A partir de maintenant, tu iras aux toilettes en bas, après m’avoir averti. C’est moi qui t’essuierai les fesses. » Cette affirmation n’appelait pas de commentaires, je n’en fis pas.
Les jours suivants, la consigne fût mise en application. Les toilettes situées dans ma salle de bain me furent interdites. Mes mictions devinrent une affaire publique.
- »Madame, j’ai envie de faire caca. »
- »Bien, Fabien, vas-y ! J’arrive tout de suite. »
La première fois, quelques minutes après m’être assis sur le siège des toilettes, la poignée de la porte indiqua que quelqu’un désirait entrer. Comme la porte était verrouillée, cette tentative avorta.
- »Veux-tu ouvrir cette porte tout de suite, Fabien; »
C’était la voix de Madame Leblanc qui ne me laissait pas le choix. Je tournais le verrou. Madame Leblanc ouvrit la porte.
- »As-tu fini, Fabien ? »
- »Non Madame. »
- »Quand tu auras fini, tu m’appelle. C’est bien compris ? Laisse la porte ouverte pour que je t’entende. »
Sans attendre ma réponse, elle sortit, laissant la porte ouverte. Les toilettes donnaient dans l’entrée, lieu de passage régulier pour toute personne qui circulait dans la maison. Je n’osais pas refermer la porte. La consigne était claire. Carole descendit l’escalier et resta interloquée à mi hauteur. Elle venait de m’apercevoir, assis sur la cuvette des WC, pantalon bas et culotte baissée. Un sourire se dessina sur ses lèvres et elle m’interpella:
- »Ca va Fabien ? me montrant ainsi que c’était bien le spectacle que j’offrais qui l’avait arrêtée dans son élan. As-tu fait un gros caca ? »
Je baissais la tête et, de honte, des larmes coulèrent sur mes joues.
Enfin, Madame Leblanc revint.
- »Ce n’est pas encore fini ? »
- »Si Madame »
Elle me prit par le bras, m’invitant à me relever, puis me coinça sous son bras. Je l’entendis prendre du papier toilette et, sans plus de complications, elle m’essuya les fesses.
- »Vois-tu, Fabien, il faut que tu nettoies partout, au milieu, puis de chaque coté. Il faut passer plusieurs fois. »
Satisfaite de son œuvre, elle me relâcha et, me donnant une petite claque sur les fesses, elle m’ordonna :
- »Rhabille-toi maintenant. Tu vois si tu fais comme cela à chaque fois, tu n’auras plus de problème. »
Je dus prendre l’habitude de déféquer porte ouverte, quasiment en public, puis de prévenir toute la maisonnée que j’étais prêt à me faire essuyer les fesses. Lorsque je sortais des toilettes, à nouveau dans une tenue décente, les regards de mes congénères étaient franchement ironiques.

Moins d’une semaine après cet épisode, ma situation s’aggrava encore.
Un soir, après le repas, Madame Leblanc se dirigea vers la buanderie. Elle mettait la machine à laver le linge à tourner, souvent à ce moment de la journée. Nous autres, nous nous installâmes dans le salon.
J’avais à peine eu le temps de consulter le programme de la télévision pour la soirée quand Madame Leblanc revint. Son attitude nous alerta instantanément. Sa démarche vive dénotait une colère rentrée qui n’était pas bon signe pour celui d’entre nous qui en avait été à l’origine. Ce fût vers moi qu’elle se dirigea. Elle jeta un morceau d’étoffe sur mes genoux.
- »Si je ne me trompe pas, c’est bien à toi, Fabien ! »
Je dépliais le morceau de tissus. Il s’agissait d’une culotte, d’un vêtement masculin qui, dans cette maison ne pouvait appartenir qu’à moi.
- »Oui, Madame, » Acquiesçais-je.
Elle m’arracha le sous-vêtement de mes mains et en le retroussant, elle me mit le fond de la culotte sous les yeux.
- »Et ça, qu’est-ce que c’est ? »
Indéniablement, des traces brunes en maculaient le fond.
- »Alors ? » Je sentis le sang se retirer de mon visage.
- »Tu continues à salir ta culotte ? » Je restais muet, me doutant que ma soirée ne se passerait pas sans que mes fesses soient de nouveau sollicitées.
- »Cette fois ci, je te promets que tu vas t’en souvenir ! » Elle s’éloigna et revint le martinet à la main. Mon sort était scellé. Elle enfila la culotte sale sur ma tête, mon nez en contact avec les traces de matière fécale. Ma culotte me couvrait tout le haut du visage, recouvrant mes yeux. Elle me fit me relever, baissa mon pantalon, ma culotte suivit le même chemin.
Quand le martinet flagella mon postérieur pour la première fois, j’eus le souffle coupé par l’onde de douleur qui se diffusa dans tout mon corps. Je n’avais pas reçu de fessée préparatoire à main nue. Mes fesses éprouvèrent le feu dû au martinet sans y avoir été préparées. Je fis un bond sur les genoux de Madame Leblanc, mais je retombais à la même place où les lanières du martinet attendaient mes fesses encore froides. Je reçu les trois ou quatre premières fouettées sans émettre un son. Puis, les habituels hurlements me permirent, en extériorisant ma douleur, de supporter la brûlure qui m’emportait tout entier.
Je perdis le compte des coups, je perdis le compte du temps. Il fût rapidement nécessaire de me maintenir en place. Les bonds que je faisais, involontairement, me faisaient glisser des genoux où je recevais ma correction. Madame Leblanc s’y employa avec sa facilité habituelle.
Quand l’ensemble de la surface de peau nue, à disposition de Madame Leblanc, eut connu le martinet à maintes reprises, quand mes sanglots devinrent si forts qu’ils me faisaient hoqueter, me plongeant dans de longues apnées, il fût jugé que la punition avait été suffisante.
Le piquet me fût désigné comme lieu d’expiation, j’y fus conduit et je m’y réfugiais presque comme un sanctuaire : tant que j’y étais exposé, la fessée m’était épargnée.

Toujours aveuglé par ma culotte enfilée sur mon crâne, je versais toutes les larmes de mon corps. Humidifiés par ce liquide, peu à peu, les restes de matière déposés sur le tissu, reprirent de la vigueur faisant remonter les odeurs nauséabondes, ajoutant encore à mon inconfort.
Je restais au piquet le reste de la soirée. Les bruits que j’entendais à la télévision m’annonçaient que la soirée tirait à sa fin. Madame Leblanc me dit :
- »Lève-toi, Fabien ! » Elle me prit par le coude et, la culotte obstruant ma vue, je fus conduis vers le sofa. J’entendis Madame Leblanc s’asseoir et tous mes espoirs s’évanouirent. Elle me coucha sur ses genoux. La position ne laissait aucun doute : une fessée était au programme. Je crispais les fesses, sachant que la deuxième fessée était, en général, plus sévère que la première qui, pourtant, m’avait été administrée avec le martinet. Le bandeau que constituait la culotte sur mes yeux m’ôtait la possibilité d’avoir une idée plus précise de ce qui m’attendait. Cette attende me sembla insupportable.
Ce fût une caresse que je ressentis en premier. Effleurant la peau de mes fesses, je sentis un léger contact. Il fût suivi instantanément par une brûlure. C’était une fessée avec les orties. Une poignée de ces végétaux redoutables étaient promenés sur mon postérieur, l’enflammant à chaque passage. L’ayant déjà reçu une première fois quelques semaines auparavant, j’en connaissais les effets qui ne se disperseraient que plusieurs jours plus tard.
Las, il me fallait subir cette frottée urticante aussi longtemps que Madame Leblanc le jugerait bon. Anéanti par la sévérité de la punition, je trouvais refuge dans les pleurs qui, abondamment, coulaient de mes yeux, sans qu’aucune autre protestation ne put passer mes lèvres. Tout mon corps tremblait, autant de douleur que d’anxiété. Bientôt le feu des orties atteignit son paroxysme. Elles avaient déversé tout leur venin sur mes fesses et mes cuisses.
Ayant retrouvé la position debout, je restais là à attendre la suite de ce qui m’était réservé. Madame Leblanc s’éloigna et quand elle revint, elle ôta ma culotte souillée du sommet de ma tête. Clignant des yeux, je mis quelques temps avant de pouvoir contempler le paysage qui m’entourait. Le divan était recouvert d’une grande serviette de toilette visiblement destinée à le protéger. Je n’eus pas le temps de prolonger mon examen de la situation.
- »Couche-toi sur le dos, » me dit Madame Leblanc en désignant la serviette. Je me dépêchais d’obéir. Elle me saisit les deux jambes et les remonta au dessus de mon buste. Elle glissa alors un coussin sous mes reins. Une claque sur mes fesses accompagna sa consigne : »tu ne bouges plus ! » Résigné à subir mon sort, je restais dans la position où j’avais été placé. Mon pantalon et ma culotte me furent enlevés.
Enduisant ses mains de crème, elle l’appliqua sur mes fesses, mon entrejambe et le haut de mes cuisses. Je sentis alors qu’elle plaçait un morceau d’étoffe qui couvrait toutes mes fesses et mon sexe. Puis, elle recouvrit le tout avec quelque chose qui avait la consistance du plastique. Je sentis des boutons pression se refermer. La position que j’occupais ne me permettait pas de voir ce qui se passait. Le coussin qui me retenait en place fût enlevé et je pus me relever.
En constatant ce qui avait été installé sur mes fesses, je devins écarlate : c’était une couche recouverte d’une culotte en plastique qui remplaçait ma culotte.
- »Comme tu salis ta culotte, tu vas porter des couches durant une semaine. Tu n’auras droit, à l’instar des petits enfants, de n’aller aux toilettes deux fois par jour : une fois le matin après le petit déjeuner et une fois le soir avant d’aller se coucher. Il n’est pas question que tu enlèves ta couche tout seul ! Quand tu auras fait pipi ou caca à la culotte, tu recevras la fessée. Dernière chose, dans la maison il ne sera pas nécessaire de mettre un pantalon, tu te promèneras en culotte plastique. »
La culotte ne me permettait pas de resserrer complètement mes cuisses. J’étais habillé comme un bébé qui marche à peine tout seul. Je dus aller me coucher dans ma tenue de bébé, mes fesses, endolories par les deux fessées reçues se rappelant à mon souvenir.

Le matin, la culotte m’était enlevée dans la salle à manger, juste après le petit déjeuner, pour voir si j’avais fait pipi. Devant les filles, je devais donc exposer mes fesses nues, puis je remontais dans ma chambre où Madame Leblanc me douchait, puis elle me remettait une couche que je devais conserver pour la journée. Le soir, dans le salon, le rituel de changement de couche recommençait. Je n’avais plus le droit d’aller aux toilettes que deux fois par jour, le matin avant ma douche et le soir après qu’on m’ait ôté la culotte, juste avant qu’une couche propre me soit remise.
Ma plus grande crainte était que mes condisciples, avertis par les bruits que faisait la culotte en plastique, ne déduisent la nature de la punition qui m’était infligée. Je déployais des trésors de précaution lorsque je me levais ou m’asseyais. Toute cette semaine durant, je me fis le plus discret possible, évitant au maximum les contacts avec mes camarades.
Le troisième jour, en milieu d’après-midi, une envie d’uriner commença à me tenailler. Pas question d’aller faire pipi dans les toilettes de l’école, mon reculottage, nécessairement imparfait, me désignerait pour une fessée magistrale qui punirait une désobéissance flagrante. Je contins cette envie qui, cependant devait, de minute en minute, plus pressante. C’est avec soulagement que l’heure de rentrer à la maison arriva. En sortant de l’école, le froid failli me faire relâcher mes sphincters. Un effort de volonté et la chaleur qui régnait dans le bus qui me ramenait, me permirent de retarder l’échéance.
En descendant du véhicule, le froid m’assaillit de nouveau et je sentis que quelques gouttes m’échappaient. Une fois la miction commencée, il me fût impossible de la retenir. C’est un flot d’urine qui inonda la couche qui, heureusement, prouva sa fiabilité : pas une fuite. Les fesses humidifiées par le liquide qui mouillait ma couche, je rentrais à la maison, inquiet des conséquences de ce relâchement. Que fallait-il faire ? Attendre le changement de couche du soir ou avouer tout de suite ma mésaventure ? J’optais pour la deuxième solution.
- »J’ai fait pipi dans la culotte! » confessais-je à Madame Leblanc.
- »Je ne te changerais pas ta couche maintenant, tu attendras ce soir. »
Je dus garder ma couche humide. A chaque fois que je devais bouger, je sentais l’humidité sur mes fesses. Une légère odeur acide remontait de mon fondement et se diffusait dans mon entourage.
- »Ca sent le pipi, » remarqua Sylvie en passant à coté de moi. Un sourire ironique se dessinait sur son visage.
En début de soirée, Madame Leblanc me défit la culotte et fit remarquer à la cantonade :
- »Fabien à fait pipi à la culotte. Bon, je vais le nettoyer, puis une bonne fessée ! Va mettre ta couche sale à la poubelle et retrouve-moi dans la salle de bain. »
Allongé sur une table, les jambes repliées sur ma poitrine, Madame Leblanc me lava les fesses. Puis, toujours nu de la taille jusqu’aux pieds, je fus reconduis dans le salon où les filles attendaient notre retour. Coincé sous le bras de Madame Leblanc, je reçus une fessée qui fût précédée d’un sermon sur les petits garçons qui faisaient pipi à la culotte et sur les punitions que cela provoquait. Une fois mes fesses bien rouges, de la crème fût étalée sur mes fesses. Une nouvelle couche vint couvrir ma nudité. Je fus envoyé au piquet pour le reste de la soirée

1 commentaire:

  1. bjr j aimerais subir la meme chose et porter une cage de chastetee en permanence

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