samedi 10 décembre 2016

St Marie - chapitre 7

Le silence qui régnait dans la pièce durant ces premiers instants ne fut troublé que par les déplacements de Madame Lambret. Lucille et moi cherchions à nous faire oublier. Je cherchais, cependant, à comprendre ce qui se passait dans mon dos. Bientôt la situation fut très claire. Madame Lambret après avoir pris place sur le canapé, avait mis en marche la télévision. Comme nous encadrions le poste, elle devait avoir une vision périphérique sur nos deux postérieurs. Il était patent que le moindre manquement aux consignes qui nous avaient été données ne passerait pas inaperçu.
L’horreur de ma situation m’apparu alors totalement. Jusqu’alors, je n’avais pas vraiment eu le temps de réfléchir à ce qui m’arrivait. Les événements s’étaient enchaînés trop vite pour que je puisse en absorber le contenu : saurai-je supporter ce contrôle total sur tous les aspects de ma vie, saurais-je me soumettre, sans m’insurger, aux fessées qui s’annonçaient régulières et douloureuses ?

Je réalisais alors que j’avais déjà accepté cette situation en me soumettant aux fessées de la directrice, puis de ma tutrice. Evidemment, cela présentait des inconvénients comme de se retrouver au coin, la culotte baissée sous le regard d’une femme qui avait approximativement mon âge et les fesses encore brûlantes de la fessée reçue de sa main. D’un autre côté, je ne pouvais me départir d’un sentiment de sécurité bien qu’il fût mêlé à une impression forte d’humiliation qui me nouait encore l’estomac. J’avis enfin fait le pas de reprendre mes études et les conditions qui m’étaient imposées me créaient un cadre qui garantissait mon implication dans mon travail scolaire. La prise en mains était effective autant à l’école qu’à mon domicile. Si se retrouver au coin, les fesses toutes rouges en faisait partie, cela était un inconvénient relatif.

Ayant accepté cette situation comme faisant dorénavant partie de ma vie, je laissais mon esprit vagabonder comme le font certainement tous les enfants lorsque la station au coin se prolonge. Je pouvais vaguement comprendre ce qui se passait dans le film qui était proposé ce soir là. Ne disposant que du son, je ne comprenais pas tout de ce qui était relaté. Puis l’émission s’achemina vers sa fin. Madame Lambret éteignit alors l’appareil.
-          Lucille, viens me voir !
J’entendis la jeune fille franchir l’espace qui la séparait de sa mère.
-          Mets-toi ici !
-          Oh, non, Maman, pas une autre fessée !
-          En aurais-tu mérité une que j’aurai oubliée ?
-          Non, Maman.
-          Alors que crains-tu ? Tu sais qu’avec moi; on ne reçoit la fessée que lorsqu’elle est méritée et qu’une fois la fessée administrée, la faute est pardonnée … jusqu’à la prochaine fois.
Il y eut un blanc qui n’était entrecoupé que par des sanglots étouffés mêlés à des soupirs. Cette situation dura quelques minutes.
-          Bon, reprit Madame Lambret, ne crois-tu pas qu’il est temps de te coucher ?
-          Si maman !
-          J’ai bien peur qu’il faille que tu dormes sur le ventre.
-          Tu viendras me dire bonsoir ?
-          Oui, ma chérie, mais auparavant je dois m’occuper de Marc. Il a le droit, comme toi à un câlin, puis j’irai le coucher après lui avoir donné sa dernière fessée pour ce soir. Si quand je reviens tu n’es pas au lit, prête à dormir, gare à tes fesses !
Je crispais les fesses à ce rappel que j’avais oublié.
-          Allons, va !
J’entendis une petite claque résonner sur les fesses de Lucille sans que celle-ci proteste. C’était manifestement un tapotement d’encouragement plus qu’une promesse d’une fessée future;

-          Marc, viens ici !
Je fis demi-tour juste à temps pour voir Lucille qui quittait la pièce les fesses toujours nues. Son pantalon et sa culotte étaient posées à la droite de sa mère. Le martinet n’était plus en vu.
-          Mets-toi à genoux, là !
Elle me désignait le sol entre ses jambes qu’elle avait écartées. La position qu’elle me faisait prendre ressemblait étrangement à celle qui avait préludé à la correction reçue cet après-midi. La fessée promise allait-elle m’être administrée sur le champ ? À cette perspective, mon estomac se noua encore un peu plus mais j’obéis à son ordre. Mes mains toujours croisées dans mon dos, je tombais assez lourdement sur le sol.
-           Tu vas te faire mal, nigaud !
Elle passa sa main derrière ma nuque et attira ma tête contre son épaule. Elle enfouit mon visage dans le tissu de sa robe tout en me caressant les cheveux courts qui descendaient sur ma nuque. Ma joue gauche reposait contre son sein dont je percevais l’élasticité. Puis, je sentis ses mains descendre le long de mon dos. Elle prit mes deux mains et décroisa mes bras et les ramena sous mon ventre. Elle passa alors son bras gauche autour de ma taille et me courba sur sa cuisse.
J’étais de nouveau idéalement placé pour recevoir une fessée. Ma face reposait sur les coussins du canapé, m’empêchant de voir ce que ma tutrice préparait. Elle posa sa main, bien à plat sur mes fesses. A ce contact, un frisson parcouru ma peau depuis le bas de mes cuisses jusqu’au milieu du dos. Puis, elle commença à masser mon postérieur endolori. Je ne savais pas comment l’interpréter. C’était à mi-chemin entre une promesse d’une nouvelle punition et un geste d’une tendresse évidente.
-          Alors, mon grand garçon, la fessée a-t-elle fait suffisamment impression ?
Je ravalais ma salive pour pouvoir répondre.
-          Oh, oui Madame !
-          Es-tu sûr ? N’as-tu pas besoin d’un supplément ?
Elle accompagna cette question d’une petite tape sur le sommet de mes fesses que je ne pus m’empêcher de crisper.
-          Allons, allons, je pense que, pour cette fessée, cela suffit. Le martinet fait, en général, un joli travail sur les fesses, y compris lorsqu’il s’agit de celles d’un grand jeune homme.
Elle continua son massage, tout doucement, élargissant ses caresses à toute la surface de peau qui avait goûté au martinet. Le contact de sa main réveillait la douleur, puis elle s’adoucissait rapidement. Elle m’avait écarté légèrement les jambes de telle sorte que sa main passait à quelques centimètres de ma verge et de mes bourses, frôlant mes polis pubiens. Je ne sentais toutefois pas d’équivoque : elle n’insistait pas là plus qu’ailleurs et la crainte d’une nouvelle correction annihilait mes prétentions d’érection. C’était une caresse maternelle destinée au petit enfant que j’étais à ses yeux. Cette situation se prolongea quelques minutes.
-          Bon, fit Madame Lambret, il est temps de se préparer pour aller au lit.
Elle se pencha et m’ôta mon pantalon, puis elle fit glisser ma culotte le long de mes mollets et passer l’obstacle que constituaient mes chevilles. Je me retrouvais nu depuis le bas du dos. Elle tapota alors mon postérieur et dit :
-          Allons, Marc, debout !
Je me relevais. Je ne savais pas quoi faire de mes mains. D’une part, mon instinct et ma pudeur me criaient de cacher mon sexe, mais d’autre part, je trouvais cette idée obsolète, compte tenu de ce que j’avais montré et que je montrais encore à ma tutrice. Elle se tenait devant moi, mon pantalon plié sur son avant-bras et ma culotte bouchonnée dans sa main. En désignant la porte qui séparait son appartement du pallier, elle précisa :
-          Je t’accompagne pour te mettre au lit et te donner ta dernière fessée.
C’est alors que je pris conscience de ce qui était dans les intentions immédiates de ma tutrice. Il y avait, certes, la fessée qui m’attendait de l’autre côté de cette porte ou plus exactement une fois franchie la porte de mon appartement. Cela était une situation maintenant habituelle. Ce n’est pas cela qui me préoccupait, bien que j’appréhendasse une fessée qui faisait suite à une telle correction administrée avec le martinet.
Ma préoccupation se situait entre les deux portes : celle permettant de sortir de chez Madame Lambret, et celle délimitant le mien. Habillé, ou plutôt déshabillé comme je l’étais, cela signifiait parcourir les quelques mètres qui séparaient les deux portes, en exhibant mes fesses à qui passerait à ce moment là. Toute ma pudeur, mise de côté depuis que j’avais posé le premier pas chez Madame Lambret, remontait alors à la surface : je ne pouvais pas franchir eette distance, aussi courte soit-elle, dans une tenue aussi indécente.
Je m’immobilisais devant la porte alors que Madame Lambret avait déjà la main sur la poignée.
-          Est-ce que je peux remettre ma culotte ?
Je reçus aussitôt une claque bien appuyée sur les fesses.
-          Que dit-on quand on demande quelque chose et qu’on est un garçon poli ?
Avant d’avoir pu répondre, ma tutrice m’administra une deuxième claque pour faire bonne mesure. Cette petite fessée me fit monter les larmes aux yeux et me rappela ma situation précaire.
-          Est-ce que je peux remettre ma culotte, s’il vous plait Madame ?
-          Ah, c’est de faire le trajet dans le couloir cul nu qui te gêne ? J’ai bien peur qu’il faille t’y habituer. Tu auras souvent l’occasion de passer d’un appartement à l’autre alors que j’aurai dû préalablement te déculotter. Bien souvent tu auras le pantalon et la culotte autour des chevilles, ce qui fera comprendre à toutes les personnes que nous croiserons qu’une fessée est au programme. De toute façon, dans quelques jours, tous les habitants de cet immeuble seront au courant que je t’administre la fessée déculottée. Je ne me priverai pas de le faire savoir. Et si nécessaire, je n’hésiterai pas une seule seconde à te déculotter et à te fesser dans les parties communes de l’immeuble ou même dans la rue ou dans un magasin.
Madame Lambret ouvrit la porte en grand et conclut :
-          Avance !
Je ne bougeais pas. Je mis mes mains devant mon sexe, dans une tentative dérisoire pour le dissimuler. Les conséquences ne se firent pas attendre : Madame Lambret me fit pivoter afin de m’avoir mieux à sa main, puis elle m’appliqua une dizaine de claques sérieuses sur les fesses.
-          Faut-il que je te fesse ici et maintenant pout te faire obéir ? Les mains sur la tête et tu avances !
Je savais qu’elle ne tergiverserait pas et que j’étais à deux doigts de recevoir une fessée magistrale sur le pas de sa porte. Il ne me restait plus qu’à obéir. Je posais mes mains sur ma tête et je m’apprêtais à couvrir la distance qui me séparait de ma porte dans le temps le plus court possible, quand je fus rattrapé par le bras. Madame Lambret m’avait coupé dans mon élan.
-          Pas comme ça, mon petit Marc !
Elle me fit avancer pas à pas, scandant chacun par une claque sonore sur mes fesses qui, accompagnée par le cri que je poussais à chaque fessée, résonnait dans la cage d’escalier. Il y avait moins de dix pas à faire que nous franchîmes en moins de quinze secondes, mais cela me sembla une éternité. Notre périple s’acheva devant ma porte fermée.
-          Ah, fit Madame Lambret, j’ai oublié les clés. Reste là, je reviens.
Debout devant ma porte close, les mains sur la tête et nu de la taille aux chevilles, je priais silencieusement pour que personne n’ait l’idée de descendre ses poubelles.
Enfin, elle revint avec la clé de mon logement et je pus m’y réfugier dès qu’elle ouvrit la porte. La porte refermée, je me sentis de nouveau en sécurité, bien que mes fesses fussent toujours à protée de la main de Madame Lambret.

-          Attends-moi là !
Madame Lambret me laissa dans le milieu du séjour et elle procéda à une visite de l’appartement. Ses froncements de sourcils et sa moue laissaient supposer qu’elle n’était pas satisfaite de ce qu’elle voyait.
-          Et bien, fit-elle, il y a beaucoup de travail à faire pour transformer ce dépotoir en logement acceptable. Tu vas devoir faire de grands efforts autant sur le rangement que sur la propreté. Regarde-moi cette vaisselle sale dans l’évier, une table où trainent encore les reliefs du petit déjeuner ! Sans compter ces chaussettes dans le milieu du séjour !
Elle me grondait comme elle l’aurait fait pour un petit enfant dont, au fur et à mesure que tombaient ses reproches, je prenais l’attitude : je baissais la tête, et je me dandinais d’un pied sur l’autre.
-          Le temps que tes habitudes changent, j’ai bien peur que ce soit là l’occasion de nombreuses fessées ! Nous verrons cela demain ! Pour ce soir, je vais te mettre au lit.
Elle me prit une nouvelle fois par le bras et me guida dans le couloir.
-          Lave-toi les dents !
En passant, elle m’avait propulsé dans la salle de bain dans laquelle elle était également entrée. Elle attendait que je m’exécute, tenant sans doute à vérifier que j’effectue ma toilette du soir conformément à ses désidératas.
-          Brosse bien les dents du fond … mieux que cela ! Lave-toi les mains maintenant ! Un coup de gant et de savon sur le nez !
Ma toilette se déroula sous sa plus stricte surveillance. Placée juste derrière moi, je l’apercevais à chaque fois que je levais les yeux dans le miroir qui me faisait face. Je fis mes ablutions en suivant ses consignes pas à pas. Une seule fois, je marquais une hésitation dans l’exécution d’une de ses consignes. La claque que je reçus sur mes fesses me dissuada de tenter une autre fois de marquer ainsi mon indépendance.
Lorsque je fus correctement lavé, brossé, peigné et séché à son goût, nous passâmes de l’autre côté du couloir. Madame Lambret ouvrit la porte des toilettes et me planta devant la cuvette.
-          Tu fais pipi avant de te coucher !
Elle se tenait dans l’ouverture de la porte, à quelques centimètres derrière moi. J’attendais, en vain, qu’elle me laissât un minimum d’intimité. Sa présence envahissante me bloquait. Je n’arrivais pas à uriner. Madame Lambret patienta quelques instants, puis sa voix se fit grondeuse.
-          Marc, tu te dépêches ! Je n’ai pas toute la nuit à te consacrer.
Elle attendit encore un petit moment.
-          Bon, fit-elle, cela suffit.
Je sentis une première claque tomber sur le haut de ma cuisse. La fessée continua. Dans la position dans laquelle elle était, et compte tenu du peu de place qu’il y avait, sa fessée n’était pas très appuyée. Elle renforçait, par contre, mon sentiment de n’être qu’un petit garçon soumis à l’autorité sévère de ma tutrice. Une bonne dizaine de claques sur mes fesses suffirent pour raviver la cuisson due au martinet. Je commençais à gémir à chaque claque quand la fessée cessa. Madame Lambret me replaça face à la cuvette des toilettes et le jet de mon urine jaillit immédiatement.
-          Tu vois comment une fessée te rend plus obéissant. Compte sur moi pour ne pas manquer de t’encourager de la sorte.
Alors que je me détournais pour quitter le réduit, je fus arrêté par une nouvelle claque.
-          Essuie le bout de ton zizi avec du papier !
Je la regardais sans comprendre ce qu’elle me demandait. Alors, Madame Lambret s’empara d’une feuille de papier toilette, puis elle me fit pivoter afin que je lui fasse face. Elle prit alors mon sexe dans sa main, le décalotta et essuya la goute d’urine avec la feuille de papier. Ses gestes étaient si assurés que je n’eus pas le temps de songer à protester de cette nouvelle escalade dans son intrusion dans mon intimité.
-          Comme beaucoup de petits garçons, tu ne t’essuies pas correctement après avoir fait pipi. Si tu ne le fais pas, tu salis ta culotte. Fais attention, si ta culotte sent le pipi, je te donnerai la fessée. Tu dois apprendre à être propre. Va te laver les mains, maintenant !

Toujours suivie de près par ma tutrice, je pénétrais dans ma chambre. Je n’avais pas prévu de rangement, mes prévisions de ce matin ne me voyaient pas rentrer ce soir dans ma chambre, les fesses nues et brûlantes, supervisé par ma voisine qui portait un regard très négatif sur le foutoir qui régnait dans cette pièce où habituellement personne ne pénétrait sans mon autorisation.
-          Oh la la, fit-elle, tu vas décidément avoir beaucoup de travail demain pour remettre cet appartement en ordre !
Le désordre qui m’entourait et qui me semblait acceptable jusqu’à aujourd’hui, m’apparaissait maintenant déplacé alors que je l’examinais en présence de Madame Lambret.
Elle déplaça les vêtements qui trainaient sur mon lit, puis ouvrit les couvertures.
-          Où est ton pyjama, Marc ?
Je lui désignais la chaise sur laquelle j’avais abandonné mon vêtement de nuit. Madame Lambret s’en empara, puis, elle fit passer mon tee-shirt par-dessus ma tête, me dénudant totalement. Elle me fit alors pivoter devant elle, m’inspectant sous toutes les coutures. Comme lorsqu’elle avait fait ses premiers pas dans ma chambre, sa moue indiquait son mécontentement.
-          Depuis combien de temps n’as-tu pas pris de douche ?
-          Euh, … hier,
-          Marc, ne ment pas ou c’est la fessée !
-          … non avant-hier;
-          C’est bien ce que je pensais ! Avant-hier ou le jour d’avant ! Dorénavant, tu seras douché tous les jours. Demain matin, nous allons également commencer à t’apprendre à respecter des normes d’hygiène satisfaisantes. Pour ce soir, au lit !
Je n’en croyais pas mes oreilles. Allais-je échapper à la fessée qui m’avait été annoncée pour mon coucher ?
Madame Lambret me présenta le haut de mon pyjama qu’elle m’enfila par-dessus la tête, puis la jambe droite du bas du pyjama et enfin la gauche. Elle remonta alors la culotte du pyjama couvrant mes fesses. Je retrouvais enfin une tenue décente. Je voulus me glisser dans mon lit.
-          Marc, n’oublierais-tu pas quelque chose ?
-          Euh, je ne …
-          Marc, attention ! Ici, les petits garçons qui mentent reçoivent la fessée !
-          Oui, la fessée !
-          Explique-toi !
-          Je dois … recevoir une … une …
Je n’arrivais pas à prononcer le mot. Les sourcils froncés de Madame Lambret ne présageaient rien de bon. J’avais probablement usé le peu de patience dont elle disposait.
-          … une fessée, … avant de me coucher.
-          C’est exact !
Madame Lambret s’assit sur mon lit et me saisissant par le bras, elle me fit approcher sur son côté droit jusqu’à toucher sa cuisse. Résigné, je ne bougeais pas lorsqu’elle baissa mon pyjama. Elle posa alors sa main à plat sur le bas de mon dos et exerça une légère pression. Bien que mon expérience de la fessée fût récente, je compris ce qu’elle souhaitait. Je m’allongeais à plat ventre en travers de ses genoux, offrant mes fesses à la rigueur de sa main punitive. Mon buste reposait sur mon lit et mes jambes pendaient dans le vide. J’étais prêt pour recevoir ma punition, soulagé que cette menace suspendue au dessus de ma tête se concrétise enfin.
Madame Lambret fit tomber sa main une première fois sur ma fesse gauche, puis immédiatement sur la droite; la fessée se poursuivit alors régulièrement, accentuant peu à peu la cuisson de ma peau. Ce n’était pas que la fessée fut particulièrement douloureuse en elle-même, administrée à mai nue, elle ne pouvait égaler celle que m’avait administrée la directrice avec la règle ou celle reçue ce soir avec le martinet. Mais je n’avais pas encore eu le temps de récupérer de la succession de fessée reçue dans la journée. Je retrouvais vite le niveau de brûlure qu’avaient provoqué les instruments punitifs.
Cette fessée venait en point d’orgue pour conclure cette difficile journée. Elle soulignait mon nouveau statut de petit garçon placé sous l’autorité des adultes qui l’entouraient et dont la fessée déculottée viendrait sanctionner les manquements. Il était normal qu’un petit garçon se laissât aller à la douleur et l’humiliation de la fessée déculottée.
J’éclatais donc en sanglots dès que ma tutrice m’eut administré les premières claques sur mes fesses nues. Mes jambes se livraient à leur sarabande habituelle au rythme donné par la fessée. Madame Lambret avait posé sa main gauche sur le bas de mon dos, mais elle ne faisait pas d’effort pour me maintenir en place. Ma totale soumission à la correction qui m’était administrée ne m’autorisait pas à bouger de la position dans laquelle ma tutrice m’avait placé.
Je m’attendais à une longue fessée, comme celles que j’avais reçues jusqu’à maintenant et qui m’amenaient à ne plus pouvoir vraiment contrôler mes réactions. Celle-ci cessa alors que je ne l’espérais pas encore.
-          Cela suffira pour aujourd’hui. Tes fesses sont bien assez rouges comme cela.
Madame Lambret me laissa dans la position punitive, allongé sur ses genoux. Je continuais de sangloter, le nez enfouis dans ma couette. Ma tutrice posa la main qui venait de me punir sur mes fesses meurtries. A ce contact, je ne pus réprimer un frisson c’était un mélange de douleur plus localisée là où sa main s’était posée, et d’apaisement, la brûlure se diffusant plus vite sous l’effet de l’effleurement. Elle caressa tout doucement mon postérieur endolori et sa man qui m’avait semblé sèche et raide durant la fessée, se faisait maintenant douce et tout en souplesse.
-          Là, là, … tu es un grand garçon, très courageux pendant les fessées. Je ne pensais pas que tu allais te soumettre aussi facilement à mon autorité et à mes punitions. Mais au fond de toi, tu sais que tu en as besoin et je le sais également. Je vais t’aider à devenir un grand jeune homme dont tout le monde sera fier : tes amis, tes professeurs, ta tante, moi et même toi. Bien entendu, il y aura d’autres fessées, dès demain, et certaines très sévères, plus sévères que celles que je t’ai administrées aujourd’hui. Tu verras, elles te feront beaucoup de bien.
Madame Lambret marque une pause durant laquelle ses caresses continuèrent. Enfin, elle poursuivit :
-          Au début, tu seras fessé très souvent. Tu as beaucoup de retard en ce qui concerne l’obéissance, le rangement, la propreté, pour apprendre à te comporter comme un petit garçon sage. C’est, sans doute, plusieurs fois par jour que tu iras, au coin, exposer tes fesses toutes rouges et souvent agrémentées des marques laissées par le martinet, comme ce soir.
Son doigt parcourait sur mes fesses les zones où la douleur était plus vive, là où le martinet avait laissé sa trace.
-          Tu apprendras vite, comme tous les enfants. Et toi et moi nous serons fiers le premier jour où tu n’auras mérité aucune punition. J’espère que cela ne prendra pas plus de quelques jours. Si tu n’as pas fait de progrès d’ici le début de l’école, j’ai peur que tes fesses porteront des marques de fessée en permanence. A l’école, il y aura d’autres motifs de punition, et donc d’autres fessées qui te seront administrées par les sœurs. Ne crois pas y échapper, les sœurs sont très sévères et très exigeantes, au moins autant que moi. Tu connais la règle : une fessée à l’école, une fessée à la maison.
Mes sanglots étaient maintenant très espacés. Mon attention se focalisait sur ce que me disais ma tutrice. Je sentais toujours sa main qui dorlotait mes fesses, son pouce insistant plus en un léger massage.
-          Si les sœurs t’ont puni pour ton travail scolaire, je te fesserai également, mais tu auras surtout un surcroît de travail à faire : plus d’exercices à effectuer, des leçons à mieux apprendre. Cela pourra d’ailleurs te valoir de nouvelles fessées si tu ne travailles pas de façon satisfaisante. Par contre, si tu es fessé à l’école à cause de ton comportement, là, je serai très sévère. Tu goûteras à la baguette et aux orties. Parle-en à Lucille, elle t’expliquera comment cela laisse les fesses douloureuses pendant plusieurs jours.
Madame Lambret fit une nouvelle pause. Puis, après quelques instants :
-          Allons, il est temps d’aller au lit. Lève-toi.
Je me retrouvais debout à son côté. Elle remonta mon pantalon de pyjama en évitant que l’élastique touche trop fermement mes fesses. Je voulus, une nouvelle fois me glisser dans mon lit.
-          N’oublies-tu pas encore quelque chose ?
Voulait-elle parler d’une autre fessée ? Le nœud au creux de mon estomac revint immédiatement et des larmes montèrent dans les yeux. Madame Lambret eut un large sourire.
-          Que vas-tu imaginer ? Il n’est pas question d’une fessée. Je crois que tu as eu ton compte aujourd’hui. Ne sais-tu pas que tous les enfants qui vont à l’école à Sainte Marie doivent faire leurs prières tous les soirs ? Mets-toi à genoux à côté de ton lit … joins tes mains devant toi … baisse la tête en signe de repentir, il me semble que tu as beaucoup de choses à te faire pardonner aujourd’hui !
Je pris la position qui m’était indiquée.
-          Allons, récite tes prières maintenant.
Une peur panique me prit à ce moment : je ne connaissais pas les prières dont elle me parlait. Je n’avais jamais eu d’éducation religieuse et j’aurai dû me douter que faire des études dans un collège religieux aussi traditionnaliste supposait de connaître ses prières. Que cela pouvait-il le valoir d’autre qu’une fessée pour sanctionner ce manquement aussi évident ? à cette pensée, j’éclatais en sanglots.
-          Que se passe-t-il Marc ?
Madame Lambret me prit par le menton et relevant ma tête, elle m’obligea à la regarder dans les yeux.
-          Pourquoi te mets-tu à pleurer quand je te demande de dire tes prières ?
Je n’osais pas répondre, ce qui, du point de vue de ma tutrice était considéré comme une désobéissance.
-          Marc, je t’ai posé une question, j’exige une réponse immédiate.
Comme je ne répondis pas sur le champ, les menaces montèrent d’un cran :
-          Te faut-il une fessée pour te faire obéir ?
Fessé pour fessé, je tentais ma chance :
-          Je , … je ne … ne connais pas mes prières, arrivais-je à articuler entre mes sanglots.
Madame Lambret eut ne mimique compatissante. Elle prit mon visage entre ses mans et le posa sur ces genoux.
-          Mon pauvre Marc, cela ne vaut pas une fessée. Ce n’est pas de ta faute su tu ne les as jamais apprises. Nous verrons cela demain. Evidemment si à l’avenir, après que je te les ai apprises, tu ne les sais pas quand il le faudra, …alors, tes fesses seront mises à contribution.
Elle passait sa main dans mes cheveux ce qui calma rapidement mes sanglots, d’autant plus vite que j’avais compris qu’il n’y avait pas de risque de fessée immédiate.
-          Répète après moi : notre père qui …
Une fois cette formalité accomplie, je reçu l’autorisation de me mettre au lit. Ma position habituelle, sur le dos, était très inconfortable.
-          Tu ferais mieux de dormir sur le ventre, me conseilla Madame Lambret.
Elle me borda, puis elle éteignit la lumière. Elle vint alors s’asseoir sur le bord de mon lit. Elle glissa sa min sous la veste de mon pyjama et, en silence, elle me caressait. Sa caresse se prolongea et elle fit passer ses doigts sous l’élastique de ma culotte de pyjama, effleurant doucement la peau de mes fesses.
-          Tu as dû avoir une journée difficile, chuchota-t-elle. Ce n’est pas facile, à ton âge, de recevoir la fessée pour la première fois et de savoir que ce sera désormais habituel. Je le sais bien. Cependant je suis certaine que cela te fera beaucoup de bien. Tu sais, si j’ai accepté aussi facilement d devenir ta tutrice, c’est que j’avais déjà remarqué que tu avais besoin qu’on t’impose des limites. Dorénavant, ce sera le cas, la fessée t’aidant à t’en rendre compte. J’avais une grande fille dont il fallait que je m’occupe, maintenant j’ai également un grand garçon.
Elle déposa un baiser sur ma joue et sortit de ma chambre. J’entendis la porte de mon appartement de fermer quelques secondes plus tard.

7 commentaires:

  1. Fin de la série ... pour le moment. La suite viendra peut-être un jour. Il y a encore tant à faire pour que le comportement de Marc soit à la hauteur des exigences de Madame Lambret, sans compter la nécessité que ses résultats scolaires soient acceptables.

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  2. Bonjour,
    je ne vous félicite pas pour vos textes ! c'est bien écrit et captivant. Maintenant je suis en retard sur mon planning. c'est de votre faute !
    Rose

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    Réponses
    1. Bonjour Rose,
      Je ne sais pas qui des deux mérite une fessée : moi pour avoir écrit ces récits ou vous pour les avoir lu et vous trouver en retard sur votre planning ?
      Au plaisir de vous lire,
      JLG

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    2. Les deux sûrement, pas de jaloux

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    3. Et puis une bonne fessée ça n’a jamais fait de mal à personne et ça remet le puni dans le droit chemin. Avis aux paresseux...

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    4. Moi je suis garçon paresseux et en plus je fais beaucoup de bêtises actuellement. J’aurais besoin d’une dame sévère pour me corriger comme je le mérite et m’administrer une cuisante fessée. déculottée. Et oui même adulte on a besoin d’être puni.

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    5. Tu crois que je mérite la fessée déculottée sur les genoux. Clac clac clac clac... Et le martinet aussi peut-être…? Aille aille aille mes fesses.

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