« Surprenant … surprenant qu’à cinquante-trois ans, vous éprouviez encore le besoin de voler des bonbons dans un magasin. Voyons voir … pour un préjudice de deux euros quarante-cinq ! Et de plus, vous êtes assez maladroit pour vous faire prendre. Je trouve que vous poussez la bêtise un peu loin.
Cela fait dix-huit ans que je suis substitut du procureur. Je dois avouer que c’est la première fois que je vois un homme en pleine maturité se comporter exactement comme un petit garçon. Dans votre tête, vous ne devez pas avoir plus de six ans d’âge mental !
De toute façon, je ne peux laisser ce type d’incivilité impunie. Il est hors de question que vous sortiez de ce bureau en ayant l’impression que vous pourrez recommencer. Je vais m’assurer que vous subissiez les conséquences de vos actes. La justice est là pour cela.
Cependant, je ne peux pas encombrer le tribunal avec une telle bêtise. Il ne serait pas logique qu’avec un comportement aussi irresponsable, vous monopolisiez un tribunal, des juges, des greffiers. Ce serait vous traiter comme un adulte responsable de ses actes et je ne pense pas que c’est cela que j’ai devant moi.
Il reste une solution.
Habituellement, ce genre de délit est commis par des enfants. Le plus souvent, cela se règle entre les parents du jeune délinquant et le commerçant lésé. Je ne veux pas savoir quelle est la sanction appliquée, cela ne concerne pas la justice. Quand une affaire de ce genre arrive dans mon bureau, c’est que la conciliation n’a pas pu aboutir.
Elle ne finit pas non plus au tribunal. Je préfère régler la question moi-même, sur le champ contre un abandon des poursuites, je propose aux parents d’administrer une bonne fessée au contrevenant. Généralement, une fois que je leur ai expliqué en quoi leur responsabilité pénale est engagée, ils préfèrent solder le différent selon mes méthodes.
J’exige, par contre, que ce soit moi qui procède à la punition : se retrouver à plat ventre, la culotte baissée, en travers en travers des genoux d’une dame inconnue et y recevoir une cuisante fessée suffisamment efficace pour finir en sanglots, cela créé le souvenir. Je ne pense pas que l’un de ces bambins, qu’ils aient été garçon ou fille, ait pu oublier la punition qu’il a alors reçue.
En ce qui vous concerne, je vais procéder de la même façon. Ce sera une punition adaptée à votre âge, pas celui qui figure sur votre carte d’identité, mais celui que vous avez dans votre tête. Je vais vous donner une magistrale fessée déculottée. Compte tenu de votre âge physique, je l’achèverai avec la règle que vous voyez sur mon bureau.
J’ai bien l’intention de poursuivre votre punition jusqu’à avoir un garçon repentant sur mes genoux. Je peux vous promettre que vos larmes seront bien réelles. Je ne m’arrêterai pas avant. Je tiens à ce que ce soit en sanglotant que vous irez vous mettre au coin pour la fin de la matinée. Ce sera un spectacle édifiant pour tous les petits délinquants qui passeront dans mon bureau d’ici ce midi. Ne vous faites pas d’illusion, je ne vous laisserai pas remonter votre culotte.
Si vous refusez la fessée, si vous tentez de résister ou de vous soustraire au châtiment que vous avez mérité, nous reviendrons à l’option judiciaire. Vous passerez en comparution immédiate cet après-midi et ce soir je vous promets que vous dormirez en prison.
Bon, assez parlé. Passons aux actes !
Viens ici mon garçon ! »
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