samedi 10 décembre 2016

Fabien - chapitre 16

Pour ma part, je n’avais pas oublié l’humiliation que Lucie m’avait fait subir en invitant Corinne à venir me contempler alors que j’expiais ma désobéissance au piquet. Elles s’étaient permis d’accompagner leurs sarcasmes de quelques fessées qui avaient fait plus de mal à mon ego qu’à mon postérieur. J’étais résolu de me venger avec éclat et je guettais l’occasion.
Il me semblait bien trop hasardeux de tenter de rendre moi-même la monnaie de sa pièce à ma cousine, bien que l’envie de la tenir sur mes genoux, la culotte baissée, me tenaillât au plus haut point. Je m’imaginais souvent lui rougir le derrière comme j’estimais qu’elle l’avait mérité. Il me semblait que j’arriverai à la mettre en position adéquate, quitte à utiliser ma force, bien supérieure à la sienne mais je ne doutais pas que Tante Maud n’apprécierait pas. Les conséquences de cette éventualité me faisaient frissonner d’épouvante, rien que d’y penser.
Evidemment si Lucie s’y soumettait elle même, cela changerait bien des choses. Je ne pouvais pas, cependant, compter sur sa coopération. Je passais donc plusieurs heures à imaginer quelle situation me permettrait de contraindre Lucie à venir s’allonger elle-même sur mes genoux, à me laisser la déculotter pour recevoir sa punition sans qu’elle puisse en référer à Tante Maud.
Involontairement, Lucie fit preuve de bonne volonté.

Tout a commencé lors du déjeuner, ce jour où Lucie avait planifié une soirée à laquelle elle avait reçu l’autorisation de se rendre. La discussion portait sur ce qu’elle devait revêtir afin de se mettre en évidence comme, probablement, cela devait trotter dans la tête de chaque jeune fille. Lucie fit une tentative.
- »Est-ce que tu pourrais me prêter ton chemisier bleu, celui qui a de la dentelle devant ? Il irait très bien avec la jupe que j’ai achetée hier. »
- »Non, non, il n’en est pas question ! J’y tiens beaucoup trop pour le prêter, même à toi. »
- »Mais Maman, je te promets, j’y ferais très attention. »
- »Désolé, mais c’est non. D’ailleurs, je pense le mettre ce week-end. Tu sais comme il est fragile et je n’aurai pas le temps de le laver d’ici là. »
- »Je le laverai, moi, si tu veux. »
- »Lucie, n’insiste pas. C’est non ! »
Le ton de Tante Maud était devenu un peu plus sec, signalant qu’elle souhaitait que la discussion se close. Aller plus loin, c’était s’exposer à ce que ses arguments deviennent plus frappants.
Lucie bouda un peu, juste assez pour montrer son désappointement, mais pas suffisamment pour que Tante Maud sévisse. Lucie devrait trouver une autre façon de faire son effet ce soir.

C’est ce que je croyais jusqu’au milieu de l’après-midi.
Tante Maud et Marie étaient sorties vers je ne sais quel rendez-vous. Je n’aurai pas dû être là. J’avais annoncé à la cantonade que je me rendais chez un copain qui habitait de l’autre bout de la ville. En fait, je m’étais plongé dans un bouquin qui m’avait absorbé dans un premier temps, puis endormi dans un second, la douceur de ce début d’après-midi aidant.
Le silence de la maison avait certainement convaincu Lucie qu’elle était seule et que le moment était particulièrement bien choisi pour passer à l’action. En fait, elle n’avait pas renoncé à son idée. Le chemisier bleu de sa mère lui paraissait compléter admirablement sa tenue. Elle avait décidé de passer outre le refus de sa mère.
Silencieusement, elle se faufila dans la chambre de Tante Maud en laissant la porte entrebâillée. Elle fouillait dans le placard, tournant le dos à l’entrée de la pièce.
C’est à ce moment là que je sortis de ma chambre, et que, en passant devant la chambre de Tante Maud, je remarquais le manège de ma cousine. Son mouvement furtif avait attiré mon regard. Sentant bien qu’il y avait là quelque chose de louche, je décidais de me faire discret. Je retournais dans ma chambre dont je laissais la porte très légèrement entrouverte. J’avais une vue directe sur le couloir.
Lucie apparut, sortant de la chambre. Dans sa main elle tenait un vêtement bleu : le fameux chemisier. Elle n’eut à faire que trois ou quatre pas pour regagner sa chambre. Le tour était joué. Elle me semblait bien inconséquente. Si il lui était maintenant possible de porter ce soir le vêtement convoité, elle n’avait pas réfléchi aux lendemains qui s’annonçaient particulièrement difficiles, surtout pour son postérieur dès que tante Maud s’apercevrait de sa désobéissance. Sans doute ne voyait-elle pas plus loin que la fin de la soirée : à chaque jour suffit sa peine.
- »Je vais aller en parler à Tante Maud dès qu’elle rentre, » pensais-je dans un premier temps. Il était certain que Lucie prendrait une fessée dont je serai à l’origine. Il était plus qu’évident qu’elle serait privée de sortie : adieu la fête !
Cette vengeance me parut bien trop douce. Prendre une fessée n’avait rien d’exceptionnel pour Lucie, une de plus, une de moins, ce n’était qu’un mauvais moment à passer. Il y avait mieux à faire.
Doucement je me dirigeais vers sa chambre en faisant le mois de bruit possible. Je ne voulais pas qu’elle ait eu le temps de dissimuler son butin. Et brusquement, j’ouvris la porte en grand.
Lucie était assise sur son lit, l’objet du délit entre les mains. Elle sursauta et dans un réflexe, elle cacha le chemisier sous son oreiller.
- »Qu’est-ce que tu fais là ? » dit-elle agressivement.
Constatant qu’il ne s’agissait que de moi, elle reprenait du poil de la bête. J’avançais dans la chambre.
- »Que veux-tu ? Que viens-tu faire dans ma chambre ? Je ne t’ai pas autorisé à … »
- »Et çà, qu’est-ce que c’est ? J’avais saisi le tissu bleu, le sortant de sous l’oreiller et je le tenais hors de sa portée, profitant de ma taille à laquelle elle rendait une bonne tête. Lucie tenta de le récupérer en agrippant mon bras levé haut au dessus de ma tête.
- »Eh là, eh là, doucement ! Imagine que tu le déchires… »
Lucie renonça à ses tentatives. Elle croisa les bras et changea de tactique.
- »Qu’est-ce que tu veux ? »
- »Je ne sais pas exactement. Je crois que je vais aller expliquer à ta mère ce qui vient de se dérouler. Je ne pense pas qu’elle va sauter de joie. Il semble que ton programme de ce soir vient d’être soudainement modifié. Ce n’est plus petite soirée sympathique entre copines, ce sera plutôt fessée déculottée à laquelle je me ferai un devoir d’assister. Je pense que le martinet sera de rigueur. Peut-être même que tu auras le droit à un deuxième service demain matin. »
Lucie savait que tout ce que je décrivais était parfaitement vraisemblable, peut-être même un peu en dessous de la réalité. Elle n’avait, cependant rien perdu de son mordant.
- »Si tu tiens tant que cela à me voir recevoir la fessée, tu n’as qu’à attendre demain. Que crois-tu qu’il va arriver quand Maman se rendra compte que j’ai pris son chemisier ? »
- »Exact ! Je ne doute pas que ce n’est pas de recevoir la fessée qui t’inquiète, non. En fait, je pensais à autre chose. Je crois que ce qui va être plus ennuyeux pour toi, c’est quand il va falloir expliquer à toutes tes copines que tu ne peux pas venir, car tu dois recevoir la fessée. A part cette garce de Corinne, qui est au courant que, dans cette maison, quand on est puni, c’est avec une bonne fessée déculottée ? Je pense que, même à elle, tu n’as pas expliqué que tu étais également punie de cette façon. »
Il fut tout de suite visible que je venais de toucher le point sensible. Il y avait là de quoi se faire une réputation qui n’aurait rien de glorieux dès que les autres auraient cette information à livrer en pâture : à seize ans, Lucie reçoit encore la fessée déculottée. Comment reparaître en public avec cette image qui colle à la peau ? J’en avais éprouvé les affres quand Maman m’avait fessé devant Vincent à Noël dernier.
Le ton de Lucie se fit nettement conciliant.
- »Ecoute, Fabien, ne lui en parle pas tout de suite. Attends demain. »
- »Non, non, je pense que c’est mieux dès ce soir. A moins que … »
- »Bon, dis-moi ce que tu veux pour attendre demain ? »
Sa voix était suppliante mais laissait percer une pointe d’espoir.
- »Je me rappelle un jour, il n’y a pas si longtemps, où tu t’es permise d’inviter Corinne alors que j’étais au coin après avoir reçu la fessée. Tu ne t’es pas gênée pour me fesser et inviter Corinne à faire pareil. »
- »Oui, bon, c’est vrai, j’ai eu tort. Je te demande pardon. »
- »Un peu facile, ma vieille. Tu me prends pour un niais. Il n’est pas question que je me contente de si peu. Mais je veux bien être bon prince. »
- »Oui, et alors ? »
- »Et bien voilà. Je crois qu’il n’est pas normal que tu ne sois pas punie pour ce que tu viens de faire. Une petite fille qui, pour jouer, vole des vêtements à sa Maman mérite une correction. Cependant, je comprends que tu préfères que ce ne soit pas Tante Maud qui s’en occupe. Les conséquences sur ta soirée et ce que tes copines penseraient de toi, seraient catastrophiques. Toutefois, je ne suis pas disposé à attendre demain. »
Je marquais une pause durant laquelle Lucie resta silencieuse.
- »Je ne vois plus qu’une solution. C’est moi qui vais te donner la fessée. »
- »Tu es malade, il n’en est pas question ! »
- »C’est vrai, tu as raison. Je ne faisais cette proposition que pour t’arranger. Mais comme tu préfères l’autre solution … »
Je n’eu pas le temps de faire deux pas vers la sortie.
- »Attends ! On peut discuter. »
- »Je ne crois pas. Je n’ai pas le souvenir que l’autre jour tu ais pris le temps de discuter avant de convier Corinne au spectacle que je donnais. »
- »Oui, mais … »
- »Il n’y a pas de mais. Tu choisis maintenant. Je veux bien te rendre service en te punissant moi-même, mais il faut en décider maintenant. Que choisis-tu ? »
Lucie resta sans voix.
- »Je n’ai pas de temps à perdre. Sois tu acceptes de recevoir la fessée tout de suite, ou bien je m’en vais et j’en parle à tante Maud dès qu’elle arrive. A trois, c’est moi qui choisis, et ce sera la deuxième solution. Es-tu prête, je compte : un, … deux, … et … trois ! »
Résolument je me dirigeais vers la porte. Lucie me rattrapa sur le seuil.
- »C’est d’accord, c’est d’accord, dit-elle, j’accepte ! »
- »Oui, c’est à dire ? »
- »J’accepte que tu me donnes … »
Apparemment, le mot lui écorchait la gorge.
- » … la fessée. »
- »A la bonne heure. Je te propose de nous y mettre tout de suite. »
Je pris la chaise placée devant son bureau et je la déplaçais au milieu de la chambre de Lucie. J’y pris place.
- »Approche Lucie, pour recevoir ta fessée ! »
Elle fit un pas et juste avant d’être à ma portée, elle stoppa.
- »Tu ne vas pas … »
- »Je ne vais pas quoi ? »
- »Enfin, je veux dire, … tu vas, … me donner la fessée, mais comme ça. »
- »Comme ça quoi ? »
- »Ce serait mieux si je restais debout à coté de toi … »
- »Ah, c’est ça qui t’inquiète. Je tiens à ce que les choses soient claires. C’est une vraie fessée que tu vas prendre, je te le promets. Je vais te punir comme ta Maman t’aurait punie. »
- »Mais tu ne peux pas … »
Je savais bien où Lucie voulait aller, ou plus exactement où elle ne voulait pas aller.
- »Si, je peux et je vais le faire. Tu vas t’allonger sur mes genoux comme doit le faire une petite fille pas sage, je vais te relever ta jupe, puis te baisser la culotte. »
- »Non, s’il te plait, pas la culotte ! »
- »Rappelle-toi, Lucie, quand toi et Corinne m’avez claqué les fesses, je n’ai pas le souvenir que tu m’ais proposé de remonter ma culotte. »
Les larmes qui apparurent dans les yeux de Lucie me confirmèrent que mon plan était en bonne voie de réussite, au-delà de ce que j’aurai cru possible hier encore.
- »Ca suffit maintenant. Ou bien tu viens ici immédiatement, ou bien c’est Tante Maud qui s’en charge ce soir ! »
Lucie baissa la tête. Elle fit deux pas en avant pour se retrouver debout, à ma droite, à quelques centimètres de mes genoux. Des larmes coulaient sur ses joues.
La guidant par le bras, je la couchais à plat ventre en travers de mes cuisses que j’avais largement écartées. Lucie reposait maintenant bien à plat, dans un équilibre stable. Ses deux mains avaient saisi chacune un pied de la chaise. J’attrapais le bas de sa jupe et je le remontais sur son dos, découvrant sa petite culotte de couleur bleu ciel. Lucie me laissa faire. Je posais ma main gauche sur ses reins et de la droite je pris l’élastique de sa culotte et je tirais vers le bas.
La main droite de Lucie vint aussitôt s’interposer. Elle agrippa son sous-vêtement qui était déjà descendu de quelques centimètres, laissant déjà apparaître le haut de ses fesses. Hélas, dans cette position, elle avait peu de chance que sa tentative soit couronnée de succès.
Je la laissais remettre sa culotte approximativement à sa place, puis je saisis son poignet et je le remontai dans son dos, immobilisant ainsi son bras. Ma main gauche enserra son poignet pour le maintenir en place.
Je repris le déculottage. Retourner sa culotte pour dévoiler ses fesses fut assez aisé. Il fut plus difficile de la faire glisser le long de ses cuisses. Son bassin, reposant de tout son poids sur ma cuisse droite m’empêchait le baisser le sous-vêtement comme il convient. En tirant un peu à droite, puis à gauche, enfin en insistant vers le bas, la culotte passa l’obstacle et vint prendre sa place, en bas des cuisses, juste au dessus de ses genoux.
Poussant sur sa main gauche, elle tenta alors de se relever. Sa prise sur le pied de la chaise était bien trop précaire pour arriver à un résultat tangible. Elle posa alors sa main à plat sur le sol pour bénéficier d’un appui plus solide. Malheureusement, elle n’arrivait plus à se soulever que de quelques centimètres, pas suffisamment pour poser ses pieds par terre ce qui lui aurait donné un second point d’appui. Je n’eus qu’à peser de tout mon poids sur son dos pour qu’elle retombe en position.
- »Si tu essaye encore une fois de te lever, non seulement je te donne la fessée, mais, de plus, j’explique à tante Maud ce que tu as fait. »
C’est à ce moment que Lucie se résigna. Elle abandonna toute résistance et attendis que je veuille bien commencer la fessée. Ses larmes se changèrent en sanglots avant que ma main ne s’abatte une première fois.
Je levais le bras, le coude plié à angle droit et je baissais ma main en lui donnant la vitesse la plus grande possible. Je frappai juste au milieu des ses fesses contractées.
J’eus l’impression que ma main entrait en contact avec une surface relativement dure qui ne correspondait pas avec la mollesse que j’attendais au toucher des muscles fessiers. Un claquement sec résonna dans la pièce, bien plus fort que ce à quoi je m’attendais.
Une légère brûlure irradia alors la paume de ma main. Je retrouvais, en plus atténué, les sensations perçues sur mes fesses lorsque j’étais corrigé. Malgré les nombreuses fessées que j’avais reçues depuis le début de l’année, je n’avais jamais pensé que la personne l’administrant pouvait, elle aussi, éprouver cette sensation, proche de celle que ressentait le puni, mais qui n’était cependant que relativement douloureuse. Cela expliquait certainement que, pour donner une correction très vigoureuse, il fallait assez rapidement se munir d’un instrument qui suppléait à la main rendue trop sensible par le contact répété avec le postérieur subissant le châtiment.
Je ne m’en tins pas là. Une deuxième fois, puis une troisième ma main claqua les fesses de Lucie. Enfin, prenant le rythme, je l’abattais régulièrement, en cherchant à reproduire la façon de donner la fessée que j’avais subie et qui m’apparaissait la plus sévère : ma main changeait de place plusieurs fois de suite, puis insistait sur la même zone jusqu’à la rendre rouge sombre. Je couvris ainsi toute la surface, du bas des reins jusqu’en haut des cuisses.
Lucie ne retenait pas ses plaintes. A chaque fois que je la fessais, elle laissant échapper un cri qui me démontrait, si besoin était, de l’efficacité de la punition que je lui administrais. C’était, en fait, un galimatias de cris, de supplications et de sanglots emmêlés, rendant le tout indéchiffrable.
Ses ruades sur mes genoux me causèrent bien plus de soucis. Bien que n’ayant quasiment pas de prise, j’avais l’impression que Lucie arrivait à se soulever par le simple jeu de ses jambes lancées en l’air quand la fessée devenait trop douloureuse. Ses jambes s’agitaient tant qu’elle manquait à chaque fois de glisser de mes genoux, bien que je ne crusse pas que cela représentât une tentative pour se soustraire à la punition. Il fallait user de tout mon poids pour la maintenir en position et, à trois reprises, il me fallut interrompre le châtiment pour la replacer correctement, à disposition de ma main. Autant il avait été facile de déculotter Lucie, malgré sa résistance, autant il était malaisé de la contenir lorsqu’elle se débattait, la fessée durant, bien qu’elle ait abdiqué toute idée de se dérober à sa punition.

Lorsque ma main devint trop douloureuse, je décidais d’arrêter la fessée. Malgré l’indécence de sa tenue, Lucie resta allongée sur mes genoux, encore secouée de tremblements. Ses fesses prirent peu à peu une teinte cramoisie dans laquelle je reconnaissais les couleurs que j’avais pu contempler dans le miroir après qu’un traitement semblable m’eut été administré.
Je coinçais le bas de sa jupe dans la ceinture qui entourait sa taille, afin qu’elle continue à exhiber ses fesses lorsqu’elle se relèverait. Le temps du séjour au piquet était venu.
- »Lève-toi, Lucie. Allons, debout ! »
Je l’aidais à reprendre appui sur ses pieds en lui soulevant le buste. Par réflexe, elle porta ses mains sur la partie douloureuse de son anatomie. J’écartais sa main et je sanctionnais cette tentative de désobéissance par une claque sur le haut de sa cuisse.
- »Pas de ça, Lucie. Tu sais bien que lorsqu’on est puni, on doit aller au piquet, les mains sur la tête, sans avoir le droit de frotter ses fesses. D’ailleurs, tu ferais mieux de ne pas essayer, je pense que cela va être très déplaisant pour toi, d’autant plus que je serai dans l’obligation de te redonner une autre fessée pour cette insubordination. »
Lucie me regarda à travers le rideau de larmes qui embrumait son regard. Puis, lentement, comme à regret, elle plaça ses mains sur le sommet de son crâne. Sa jupe relevée, laissant voir ses fesses, son attitude soumise avec les mains sur la tête, ses larmes ruisselant sur ses joues, ses sanglots qu’elle ne parvenait pas à contenir, tout lui donnait l’apparence d’une petite fille qui, ayant reçu une fessée méritée, montrait toutes les marques du repentir. Toutefois, poussant mon avantage, je décidais que la punition n’était pas terminée.
- »Peut-être vaut-il mieux que tu ailles remettre le chemisier à sa place. Tu te rends compte, si ta mère arrive maintenant, elle serait capable de recommencer la punition et pas de sortie ce soir! »
Je lui tendis le vêtement. Lucie esquissa alors le geste de se baisser pour remonter sa culotte.
- »Non », lui dis-je fermement, en brandissant ma main en signe de menace.
Sans insister, elle prit alors la direction de la chambre de Tante Maud.
- »Je te conseille de revenir très vite si tu ne veux pas que j’aille te cherche avec le martinet. »
Grâce à ses sanglots intermittents, je suivis son parcours. Elle prit juste le temps de déposer le chemisier dans le placard et elle revint en marchant précautionneusement, gênée par sa culotte qui avait une tendance naturelle à tomber sur ses chevilles.
Elle reprit sa place, me faisant face. Sa culotte insuffisamment maintenue à hauteur de ses genoux tomba, recouvrant ses chaussures.
Je la pris par l’oreille et je la conduisis vers le mur de sa chambre, à l’endroit où Tante Maud avait l’habitude de la mettre en pénitence. L’endroit était particulièrement bien choisi, car il suffisait de laisser ouvertes les portes de nos deux chambres qui se faisaient face, pour que j’aie une vue imprenable sur ma cousine effectuant le temps de piquet que je lui imposais. Ma surveillance s’en trouvait facilitée. Lucie traînait ses pieds sur le sol de la chambre afin de ne pas laisser sa culotte en chemin. Elle se plaça d’elle même le nez contre le mur ; adoptant la position dont elle avait l’habitude après une correction.
- »Je te conseille de ne pas bouger avant que je t’en donne l’autorisation, autrement, tu reçois une deuxième fessée. »
Je retournais dans ma chambre et, allongé sur mon lit, je goûtais le spectacle. Ma vengeance était parfaite.

Il ne restait plus qu’à sortir de cette situation adroitement, c’est à dire sans que Tante Maud s’en mêle.
Je comptais sur la discrétion de Lucie. Il était peu probable qu’elle aille se plaindre ; elle aurait alors été obligée d’expliquer pourquoi elle s’était soumise à ce châtiment. Il est fort probable que nous serions alors tous les deux bons pour une fessée magistrale. Lucie venait de gagner le droit d’aller à sa soirée, elle ne tenait certainement pas à compromettre ce résultat, pour le simple plaisir de savoir que je recevrai une fessée alors qu’elle y aurait également droit.
Il convenait simplement que Lucie ait eu le temps de se recomposer une attitude à peu près sereine avant que Tante Maud la questionne sur ce qui avait motivé ses pleurs et face à des réponses vraisemblablement évasives, ne pousse ses investigations plus loin. Ma chambre donnait sur le devant de la maison. Je guettais le retour de la voiture qui me signalerait qu’il serait, hélas temps, de mettre fin à la punition de Lucie.
Après avoir lu quelques pages de mon livre, je retournais dans la pièce où ma cousine tenait rigoureusement la position adéquate quand on est au piquet, jupe relevée, culotte baissée. Je m’approchais pour examiner de plus près l’état de ses fesses.
Probablement alertée par le frottement de mes pas sur la moquette de la chambre et pensant sans doute qu’il s’agissait de quelqu’un d’autre, Lucie tourna la tête pour vérifier qui était le nouveau témoin de son infortune.
- »Depuis quand a-t-on le droit de décoller le nez du mur quand on est au piquet ? » grondais-je aussitôt.
Lucie reprit la position. Sans ajouter un mot de plus, je la fis pivoter afin qu’elle me fasse face. De mon bras gauche, je la ceinturais et en forçant un peu, je l’obligeais à se courber sous mon bras.
- »Non, s’il te plait, pas la fessée, » me supplia Lucie. Sa voix se cassait déjà dans des sanglots naissants.
Sans répondre, je resserrais ma prise sur ses reins, la plaquant contre mon flanc gauche. Sa jupe recouvrait partiellement le haut de ses fesses. Je dus la relever et la replacer sous la ceinture de sa jupe afin qu’elle ne soit pas un obstacle entre ma main et son postérieur.
Lucie plaça sa main droite sur ses fesses pour les protéger, puis elle tenta de se relever. Je dus peser de tout mon poids sur son dos pour endiguer sa tentative de libération.
- »Ca suffit Lucie ! Tu as mérité une autre fessée pour ne pas avoir été sage au piquet. Si tu essayes de nouveau de te relever, je te couche sur mes genoux comme tout à l’heure et je te donne le martinet. »
- »Non, Fabien, pardon, pas le martinet ! »
Le ton de Lucie montrait qu’elle était inquiète. La promesse du martinet l’avait ramenée à la raison. Elle enleva sa main qui couvrait ses fesses, offrant leur surface, encore rougie de la fessée que je lui avais donnée quelques instants plus tôt et ne tenta plus de se soustraire au châtiment que je lui destinais.
J’abattis ma main sur ses fesses dénudées. Je la sentis se raidir, puis elle lâcha un petit cri qui se termina en sanglot. Son bras esquissa le geste de venir faire obstacle à ma main, mais elle suspendit son mouvement avant d’atteindre son postérieur.
Je lui donnais la fessée suffisamment longtemps pour qu’elle se mette  à danser d’un pied sur l’autre, en relevant alternativement les genoux jusqu’à toucher mon bras qui, enserrant sa taille, la maintenait en place. Sa culotte, toujours à hauteur de ses chevilles, limitait efficacement ses mouvements. Elle tentait d’imprimer une rotation à son bassin, comme pour soustraire ses fesses à la trajectoire que j’imprimais à ma main. Ses essais étais vains tant ses mouvements étaient limités par mon étreinte dont elle n’essayait plus vraiment de se défaire.
Lorsque je la lâchais, Lucie retourna d’elle même au piquet, sans que j’aie besoin de lui en donner l’ordre. Elle reprit la position, visiblement attentive à être, cette fois, totalement irréprochable.
Une demi-heure plus tard, j’entendis la voiture de Tante Maud. Je me précipitais vers la chambre où Lucie se tenait toujours au piquet.
- »Remonte ta culotte, ta mère arrive. »
Lucie quitta le piquet, remonta sa culotte et fonça vers la salle de bain. Elle eut le temps de se recomposer un visage acceptable avant de croiser Tante Maud qui remarqua juste son air sombre.
Lorsqu’il fut l’heure de partir à la soirée qu’elle avait projetée, Lucie portait un autre chemisier. Je croisais son regard. Une lueur de défi y était nettement présente. Il ne m’était pas possible d’y faire quoi que ce soit.

Le lendemain, je profitais d’une courte absence de Tante Maud pour m’inviter de nouveau sans autorisation dans la chambre de Lucie.
- »Je n’ai pas aimé ton regard hier soir avant que tu sortes, » lui dis-je « je crois que je vais te donner une nouvelle fessée. »
Lucie partit à rire.
- »Tu crois que je vais me laisser faire une autre fois ? Si tu parles de ce qui est arrivé hier, je raconte que tu m’as donné une fessée de force. Que crois-tu qu’il va arriver ? Je pense que j’aurai peut-être une punition pour avoir pris le chemisier, mais il est certain que toi, tu vas recevoir une correction. Veux-tu qu’on essaye ? »
Je la pris par le bras, tentant de l’attirer sur mes genoux comme j’avais réussi à la faire la veille. D’un geste sec, Lucie se dégagea. La gifle que je reçu en retour me fit comprendre qu’elle avait la force suffisante pour s’opposer à ma volonté. Elle n’était plus disposée à se laisser faire comme hier.
Je me retirais prudemment. Lucie n’avait pas tort, j’avais joué hier soir tous les atouts dont je disposais. Je ne me sentais pas de taille à la contraindre à accepter une nouvelle fessée. Notre différence de taille et de poids ne suffisait pas pour que j’arrive à la contraindre.

La gifle reçue avait ravivée ma rancune. Je décidais de continuer ma vengeance. La confrontation directe avec Lucie semblait exclue. L’avantage que j’avais pris était conjoncturel et elle ne semblait pas disposée à me fournir une nouvelle occasion. Il me fallait trouver un autre plan.
L’occasion me fut fournie le jour même. Comme elle l’avait annoncé, tante voulait mettre son chemisier pour rendre visite à des amis chez qui elle était invitée. C’était une histoire de synchronisation.
Environ un quart d’heure avant que Tante Maud songe à se changer, je me glissais dans sa chambre. J’empruntais le fameux chemisier et je le déposais dans la chambre de Lucie, maladroitement dissimulé sous son oreiller. Il ne me fallut pas attendre bien longtemps.
- »Mais où est passé mon chemisier bleu ? »
Apparemment, l’exaspération de Tante Maud montait.
- »Lucie, est-ce toi qui me l’a emprunté ? »
- »Mais non, Maman, je n’y ai pas touché ! »
Lucie me jeta d’un œil noir auquel je répondis par un sourire qu’on pourrait qualifier de narquois. Ses yeux s’écarquillèrent, sa bouche s’arrondi. Elle avait compris que j’étais à l’origine de ce nouveau problème.
- »Lucie, vient ici ! »
Tante Maud venait de trouver son chemisier là où je l’avais laissé. Lucie eut le tort de se défendre trop tôt.
- »Ce n’est pas moi Maman qui l’ai mis là, » dit-elle avant même de franchir le seuil de sa chambre.
- »Comment sais-tu ce que je viens de trouver ? »
Lucie resta sans voix. Le piège venait de se refermer.
- »Mais, Maman … »
La fin sa phrase fut étouffée. Les premières claques sur les fesses de Lucie résonnèrent dès que Tante Maud eut le temps de la déculotter. Le récital que j’attendais se déroula sans faute : cris, supplications, serments d’innocence, pleurs …
Tante Maud fit irruption dans le séjour où j’attendais, guettant le moindre bruit qui pouvait me renseigner sur la correction que Lucie recevait. Elle traînait sa fille derrière elle. Lucie suivait à grand-peine, sa culotte baissée au niveau de ses genoux gênait ses déplacements.
- »Va au piquet ! »
Lucie ne se le fit pas dire deux fois. Elle mit son nez contre le mur et croisa ses doigts sur le sommet de sa tête. Sa mère qui l’avait accompagnée jusqu’à l’endroit adéquat, remonta sa jupe afin d’exposer ses fesses qui avait un peu rougies sous la fessée. Puis, elle asséna deux claques sur les fesses de la jeune fille.
- »Tu restes là jusqu’à ce que je revienne ! »
Puis Tante Maud se tourna vers moi.
- »Fabien, s’il te plait, je veux que tu la surveilles. Si elle bouge de là où elle est, tu me le dis quand je rentre, ce sera le martinet ! »
Le résultat dépassait toutes mes espérances. Je laissais le temps à Tante Maud de se changer, puis de monter dans sa voiture. J’attendis encore quelques minutes afin d’être sûr qu’elle n’ait rien oublié qui nécessiterait un retour sur ses pas. J’entamais alors les hostilités.
- »Lucie, je crois que tu viens de bouger ! Je vais devoir en faire part à Tante Maud ! »
- »Ce n’est pas vrai, répondit-elle aussitôt, je n’ai pas … »
- »En plus, tu parles ! »
Comprenant le piège dans lequel elle venait de s’engouffrer, Lucie se tint coi.
- »Ma chère cousine, je pense que tu as le choix. Que préfères-tu ? Attendre que ta mère revienne pour que je puisse lui raconter que non seulement tu t’es affranchie du piquet, mais qu’en plus tu t’es permis de parler ; ou bien préfères-tu que je te punisse moi-même ? Autrement dit, choisis-tu d’attendre le Martinet que Tante Maud te donnera dès qu’elle rentrera, ou la fessée que je vais te donner tout de suite ? Hélas, je ne peux pas te donner le martinet que tu as pourtant mérité, les marques sur tes fesses seraient trop visibles. Tu devras te contenter de ma main pour rougir tes fesses ? »
Lucie ne prit que quelques instants de réflexion. Je m’apprêtais à accentuer la pression quand, les mains toujours posées sur le sommet de sa tête, elle se retourna. Elle marcha vers moi et vint se positionner à ma droite, disponible pour recevoir la fessée que je lui avais promise. Son regard était noir et, à travers les larmes qui commençaient à embrumer ses yeux, je lus un sentiment de colère qui ne présageait rien de bon si elle trouvait la manière de ma rendre la pareille.
Je l’attirais sur mes genoux où elle retrouva la place qu’elle avait quitté seulement une journée auparavant. Il me suffit de retrousser un peu plus sa jupe pour dévoiler totalement ses fesses qui m’attendaient plus que mon bon vouloir. J’y posais ma main, tapotant doucement la peau dénudée.
- »Es-tu prête ? »
Je n’attendais pas de réponse, Lucie ne me fit pas l’aumône d’une supplication, gâchant quelque peu mon plaisir. Je résolus de la punir jusqu’à ce qu’elle me supplie d’arrêter.
La première claque sembla la surprendre comme si elle n’arrivait pas à se faire à l’idée de recevoir la fessée de ma part. La suite se déroula comme je m’y attendais. Lucie finit sanglotante et suppliante, m’adjurant qu’elle ne recommencerait plus et qu’elle m’obéirait en toute chose. Je poursuivis la fessée jusqu’à obtenir la couleur cramoisie que j’avais remarquée hier et qui semblait fort bien convenir aux fesses de Lucie.
Lorsque je l’autorisais à se lever, elle retourna au piquet. Je trouvais que Lucie devenait obéissante à souhait. Toutefois, il fallait que je vérifie qu’elle acceptât de se soumettre aux punitions que je déciderai de lui administrer, sans que j’aie besoin de faire appel à la menace de tante Maud.

L’attitude de Lucie changea. Elle évitait de me défier du regard, faisant plutôt profil bas. Les deux fessées que je lui avais administrées l’avaient marquée. Elle redoutait que je puisse définitivement prendre l’ascendant en obtenant sa soumission à mes décisions lorsque je jugerai bon de la punir.
Je fis une deuxième tentative dans ce sens le lendemain. Il me fallait profiter des quelques instants d’absence de Tante Maud. Je profitais du moment où elle alla faire des courses au magasin situé au coin de la rue. Je pénétrais dans la chambre de Julie et je lui annonçais que j’allais lui donner une fessée.
Elle sauta sur ses pieds et se mit en position défensive.
- »Si tu essayes, je crie ! » déclara-t-elle.
Ces menaces ne m’impressionnèrent guère. Je marchais résolument vers elle, bien décidé à faire valoir mon bon droit. Elle esquiva ma prise se faufila sous mon coude avant que je ne puisse l’arrêter. Le temps que je fasse demi-tour, elle était déjà sortie de sa chambre. Je partis à sa poursuite, résolu à lui faire payer son insubordination.
J’étais sur le point de la rattraper dans le jardin, quand Tante Maud fit son apparition à l’autre bout de l’allée.
- »Que faites-vous, tous les deux ? Je vous préviens que si vous vous chamaillez, vous allez avoir le droit chacun à une fessée. »
L’intervention de Tante Maud mit provisoirement fin à mes velléités de prouver mon autorité à Lucie. Il fallait, toutefois, que j’accentue la pression jusqu’à ce qu’elle accepte de se soumettre.

L’après-midi même, Tante Maud emmena toute sa petite famille faire des courses. Bien que cela ne me fût pas d’un abord particulièrement agréable je fus convié ou plus exactement sommé de me joindre à l’expédition. N’ayant pas reçu de fessée depuis deux jours et ne tenant pas à renouer avec cette habitude, je décidais d’accompagner ces dames avec bonne grâce.
Le parcours dans le grand magasin finit au rayon lingerie. Tante Maud choisit des culottes pour ses filles. Elle prit un modèle très classique qui faisait plus petite fille que jeune fille. Marie n’y trouva rien à redire. Elle se préoccupait peu de ses dessous, circulant la majeure partie de son temps en jean. Lucie ne semblait pas du même avis. Elle s’abstint de tout commentaire jusqu’à ce que Tante Maud se choisisse un modèle plutôt string, auréolé de dentelles et découpé dans un tissu ajouré qui laisserait certainement voir plus de choses qu’il n’en cacherait.
- »Maman, pourquoi ne m’en achètes-tu pas un comme le tien ? Je ne vais pas continuer toute ma vie à porter des culottes de petite fille ! C’est bon pour Marie ! »
Elle écopa au passage d’un regard méprisant de sa sœur.
- »Tu sais que je ne veux pas que tu portes ce genre de choses. Ce n’est pas pour ton âge. Quand tu seras grande, on en reparlera. »
- »Mais Maman, je suis aussi grande que toi et je pourrai mettre des sous-vêtements de la même taille que toi. »
- »Il est vrai que tu as grandi, mais cela ne change pas ton âge. Ce genre de choses, c’est pour les grandes personnes. Tu es encore une petite fille. Je ne tiens pas à ce que tu te crois devenue suffisamment grande pour porter des dessous de femme. »
- »Mais j’ai seize ans maintenant, je ne suis plus un bébé ! »
Le ton de Lucie avait monté suffisamment fort pour que les personnes qui passaient dans le rayon portent attention à l’altercation naissante.
- »On ne dirait pas. Tu es en train de me faire une colère comme une petite fille. Veux-tu que je te punisse comme ton comportement le mérite ? Je peux te donner une bonne fessée tout de suite si tu insistes. »
Lucie savait que les menaces de sa mère n’étaient pas des paroles en l’air. Elle ne doutait pas que son insistance pouvait lui valoir une fessée en plein milieu du magasin. Tante Maud n’hésiterait pas à la déculotter pour lui administrer une fessée en public. Le sujet fut clos, mais l’incident m’avait donné une nouvelle idée.

Profitant d’un moment où tout le monde était dans le jardin, je m’introduisis dans la chambre de ma tante. Je fouillais dans les tiroirs de sa commode que je laissais en désordre. Une culotte oubliée par terre dépassant légèrement, un tiroir qui ne pouvait se refermer parce qu’il était bloqué par un soutien gorge mal rangé, les traces de mon passage étaient visibles.
Je ne prélevais qu’une chose : la petite culotte que Tante Maud avait achetée l’après-midi. Passant dans la pièce à coté, je déposais mon trophée sous l’oreiller de Lucie. Il ne me restait plus qu’à me fabriquer un alibi, on n’est jamais trop prudent. Je gagnais le jardin et je me mis à lire, allongé sous un arbuste qui faisait un peu d’ombre.
La bombe était amorcée, il ne me restait plus qu’à attendre qu’elle éclate. Je ne fus pas déçu.
Lucie entra dans la maison la première. Je me dirigeais vers Tante Maud et j’engageais la conversation, lui demandant son autorisation pour rejoindre des copains avec j’avais projeté une soirée le surlendemain. Comme je l’avais prévu, Tante Maud voulu des précisions. Cela dura quelques minutes, largement assez pour que Lucie ait le temps de commettre son supposé forfait. Accompagnant tante Maud, je la suivis dans la maison. Après un petit détour par la cuisine, elle se dirigea vers sa chambre.
- »Mais que s’est-il passé ? »
Tante Maud venait de tomber sur le désordre que j’avais créé dans sa chambre. Je l’entendis ouvrir les tiroirs de sa commode, puis, visiblement en colère, elle passa dans la chambre de Lucie. Du fauteuil où j’étais assis, je voyais le couloir en enfilade, par contre je ne pouvais suivre ce qui se passait dans les chambres qu’en écoutant les sons qui s’échappaient par les portes ouvertes.
- »Lucie, est-ce toi qui a fouillé dans mes affaires ? »
- »Non, Maman, je t’assure. »
Il y eut un petit moment assez silencieux. J’attendais anxieux. J’avais pensé que Tante Maud ne se le tiendrait pas pour dit et que pour en avoir le cœur net, elle se livrerait à une fouille de la chambre de sa fille. Il ne me semblait pas prudent de me rapprocher, cela aurait pu faire naître les soupçons. J’espérais que ce moment de calme ne ferait qu’annoncer la tempête.
- »Et ça, qu’est-ce que c’est ? »
Ca y était ! L’objet du délit venait d’être découvert.
- »C’est la deuxième fois cette semaine que tu me prends des vêtements malgré mon interdiction formelle. De plus, tu mens effrontément quand je te mets la preuve de ta désobéissance sous les yeux. »
- »Mais, Maman, ce n’est pas moi ! »
- »Et voyons, continue ! »
Il y eut une petite pause et enfin …
- »Non, Maman, s’il te plait ! »
Le bruit de la main de Tante Maud sur les fesses de Lucie commença à retentir dans toute la maison. Mon plan avait parfaitement bien fonctionné, excepté que j’aurai préféré que Lucie reçoive la fessée devant moi. Il m’était difficile de me rendre dans la chambre où elle recevait sa punition. Cette curiosité pourrait me mettre sur la liste des prochains punis.
La fessée cessa assez vite, ce que je trouvais étrange. Une si petite fessée pour une désobéissance aussi flagrante, aggravée par un mensonge ? Je ne reconnaissais plus Tante Maud. Ce n’était, en fait, qu’une brève interruption.
Tante Maud sortit de la pièce, traînant sa fille derrière elle. Elle la fit passer devant elle, puis d’une claque sur les fesses, elle l’encouragea à se diriger vers le séjour, où j’attendais patiemment la suite, maintenant sûr de jouir de la fin du spectacle. Malgré sa culotte, resté à la hauteur de ses genoux, Lucie devança sa mère, mettant une prudente distance entre la main vengeresse et ses fesses dénudées. La poursuite cessa dans le milieu du séjour. Tante Maud fit un détour par la cuisine où le martinet pendait à un crochet. Elle revint l’instrument à la main, annonçant à Lucie la suite du programme.
Ce fut une jolie fessée. Tante Maud était furieuse du comportement de sa fille et elle était bien décidée à lui faire passer l’envie de se servir dans sa garde robe. Elle tenait à marquer ce point dans l’esprit de sa fille et cela passait par des marques bien appuyées sur les fesses de la contrevenante. Le martinet était manié avec énergie, cinglant la peau et y laissant des sillons rouges à chaque application. La fessée dura afin de bien imprimer la remontrance dans l’esprit de la jeune fille.
Lucie collabora à ce plan très vite. Elle hoquetait de sanglots, se tortillant sur les genoux de sa mère, écartant puis resserrant ses jambes suivant l’inspiration que lui procurait la douleur qui avait pris possession de ses fesses. Ce faisant, elle exhibait son sexe recouvert de sa toison pubienne de jeune fille. J’étais le seul spectateur, mais je me promettais de lui en narrer les détails dès que l’occasion se présenterait.
Le martinet ayant rempli son office, Tante Maud le laissa choir sur le sol, puis, elle prépara Lucie pour la suite de la punition. Le bas de sa jupe fut coincé dans la ceinture, afin de bien dégager la vue sur les fesses striées. Remise sur ses pieds, il lui fut ordonné de se tenir au piquet pour « réfléchir à ce qui arrivait aux petites filles désobéissantes et menteuses ». Tante Maud retourna dans sa chambre après s’être assuré que la position de Lucie répondait aux normes en vigueur.
Je me levais et je marchais vers la jeune fille qui était encore secouée de sanglots sporadiques. Je restais quelques secondes derrière elle, puis je mis ma main sur ses fesses. A ce contact, Lucie se raidit.
- »Oh, que c’est chaud ! »
Puis, je me détournais, laissant Lucie qui redoublait de sanglots, à son humiliation.

Le lendemain matin, je profitais d’une courte absence de tante Maud pour poursuivre mon offensive. Je pénétrais dans la chambre de ma cousine, sans avoir frappé. Lucie se tenait devant son miroir. Elle avait baissé sa culotte et elle contemplait les marques douloureuses qui parcouraient ses fesses. Surprise par mon arrivée, elle sursauta, puis rabattit vivement sa jupe, masquant ses fesses et elle remonta prestement sa culotte non sans grimacer quand elle recouvrit les marques rougies sans prendre les précautions qui s’imposaient.
- »Tu sais, ce n’est pas la peine de cacher tes fesses, depuis deux jours, je les vois autant que je veux. Et de très près ! Hier soir, tu as même jugé bon de m’en montrer un peu plus. Il est vrai que si tu n’avais pas été en train de recevoir la fessée, on aurait presque dit une jeune fille. Sauf qu’une jeune fille, ça n’expose pas ses fesses devant tout le monde ! »
Lucie avait pris un air menaçant dès mon intrusion dans sa chambre. Je continuais sur le même sujet quelques minutes encore. Son visage se fermait de plus en plus. Face à son silence, je résolus d’en venir au sujet qui m’avait amené là.
- »Alors ? Qu’as tu pensé de ta fessée ? Jolie, non ? Moi, j’ai trouvé ça réjouissant. Après tout, c’est toi qui avais choisi. Tu as préféré une fessée de ta mère, plutôt que ce soit moi qui te la donne. J’ai exaucé ton vœu. Réussi, non ? »
- »Alors, c’était toi qui a caché … »
- »Bravo ! Madame gagne le gros lot. Et oui, c’est moi. Et ce n’est pas fini ! Voilà ce que je te propose. Nous disposons de quelques minutes. Tu te soumets docilement à la fessée que je vais te donner. Ne t’inquiète pas, pour aujourd’hui, ce sera quelque chose de léger, j’ai vu dans quel état sont tes fesses. Ce sera tout de même une fessée déculottée, je crois qu’à chaque fois que je te fesserai, je te baisserai la culotte. Pour les autres fois ce sera plus sévère, cela dépendra … de la fessée que je penserai appropriée à ton attitude. »
Je pris place sur son lit, puis je tapotais sur mes genoux.
- »Allons, viens ici ! »
Lucie tendit son bras vers la porte.
- »Sors de ma chambre ! »
Je me levais, secouant la tête d’un air désolé.
- »Comme tu veux. Si tu préfères que tante Maud te donne encore le martinet ce soir… c’est toi qui choisis. »
La sagesse aurait dû me conseiller d’en rester là. Mon triomphe semblait si proche que je décidais de battre le fer pendant qu’il était chaud.

Le midi, à table, Lucie engagea la conversation avec sa mère.
- »S’il te plait, Maman, je voudrais que tu me prêtes tes chaussures à talon. »
Un silence pesant remplaça l’atmosphère un peu légère qui régnait jusque là.
- »Lucie, je ne veux pas que tu m’emprunte mes affaires. Tu as tes chaussures. De plus, je ne crois pas, qu’à ton âge, il est opportun de porter des chaussures à talon. »
- »Mais, Maman, … »
- »Il suffit, Lucie, je peux te l’expliquer autrement si tu préfères. »
Tante Maud brandissait sa main, paume ouverte, à hauteur de son visage. La menace était claire : encore un mot et la fessée était inévitable.
Lucie se le tint pour dit. Je jubilais intérieurement. Elle venait de me fournir une nouvelle occasion de lui prouver mon pouvoir sur elle. La fessée était au programme

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Un commentaire, une réaction, une proposition ? C'est ici. Une fois validé, le commentaire sera visible par tous les lecteurs du blog.
Si vous le souhaitez et pour des raisons de confidentialité, nous pouvons échanger par courriel. Seuls Huguette et moi verrons le message. Il vous suffit de cliquer dans le champ "pour nous contacter" en haut à droite de cette page.