samedi 10 décembre 2016

Interpellation à la gente féminine

Amies lectrices, amis lecteurs,
Dans les commentaires ou les courriels que je reçois, beaucoup de lecteurs regrettent que les annoncent que j’ai publiées ne soient que de la fiction. Mes interlocuteurs sont presque uniquement des messieurs d’âges variés. En fait, depuis presque dix mois que je tiens ce blog, je n’ai eu qu’une interlocutrice.
Certains de mes lecteurs ont semblé prendre ces annonces pour la réalité. J’ai dû les ramener à un triste constat : tout ceci n’est que fiction. Je tire peut-être des conclusions hâtives. Il ne faut pas écarter trop tôt l’idée qu’ils jouaient un jeu en essayant de le rendre plus réaliste encore, mais qu’ils savaient que ce je présentais comme des propositions n’était qu’invention. Les cours de fessée, les séjours éducatifs, les leçons d’orthographe, … tout cela n’a pas le moindre début de commencement.
Ce blog est consacré à la fessée éducative entre adultes, donnée par une main féminine.Vous aurez remarqué qu’ici il n’est pas question ni de rapports sexuels, ni de bondage et que les humiliations sont la conséquence inévitable des punitions mais qu’elles ne sont pas recherchées a priori. Enfin, le pardon est l’aboutissement de la correction, une fois la faute expiée.

Ces situations correspondent à une volonté de régression symbolique à un stade infantile avec une recherche explicite d’une autorité légitime. Imaginer se retrouver, la culotte baissée, à plat ventre sur les genoux de sa maman, de sa tante ou d’une baby-sitter ou bien courbé sous le bras d’une institutrice, de sa responsable hiérarchique ou de sa propre compagne, c’est vouloir retrouver l’époque de sa vie où des figures féminines détentrices de l’autorité nous entouraient. La sécurité et la protection qui en découlaient, sont une quête que la vie d’adulte ne permet pas toujours de mener à bien.
Recevoir la fessée, pour peu qu’elle soit réellement administrée, permet alors d’évacuer la culpabilité ressentie face aux compromis que, chaque jour, la vie nous impose et que nous nous autorisons le plus souvent. Il va de soit que, comme quand nous étions enfants, c’est la volonté de l’adulte qui s’impose et qui décide des modalités de la punition : son lieu, son moment, sa nature et sa sévérité. L’adulte puni ne peut que se soumettre au châtiment en acceptant que l’adéquation avec la faute commise soit de la responsabilité unique de la personne dont il reconnait l’autorité.

Afin d’aller au bout de ces situations, vous conviendrez qu’il faut une main féminine avec une personne au bout pour la manier. ce n’est pas la partie la plus simple. Il est aisé de le rêver, les récits, images et vidéo sont des aides tout à fait appropriés. Toutefois,  cela laisse un goût d’inachevé. Nous en sommes-là avec ce blog.
Aller plus loin dans son besoin de régression suppose, que ces situations deviennent réelles. Il faut alors trouver une adéquation improbable entre une personne souhaitant retrouver la sécurité d’une présence féminine assumant un rôle éducatif, et une personne acceptant de prendre la responsabilité, temporairement ou définitivement, de la rééducation d’un autre adulte en passant par l’administration de la fessée aussi souvent qu’elle est nécessaire.
Trouver cette articulation entre deux personnes n’est pas simple. Pour certains, la vie conjugale à réglé la question. Je n’y crois guère tant il faut confier au hasard la rencontre de deux fantasmes complémentaires. il n’est, en effet, pas socialement admis de se confier ses désirs les plus intimes, surtout quand ils sortent de la norme.
C’est encore plus difficile en dehors du cadre domestique. La société n’est pas organisée pour ce faire, elle s’est même plutôt structurée pour l’empêcher. Comment trouver la personne qui acceptera de répondre à son propre fantasme ? On aurait pu penser que l’outil que constitue internet, eût pu faciliter cette rencontre. L’anonymat qu’il permet, la prise de contact à distance, la possibilité de se retirer à tout moment, … est propice aux expérimentations dans les préliminaires. Je peux, par exemple, exposer ici ouvertement mon souhait de me trouver dans une situation de soumission à un autre adulte alors que ce ne serait pas compris dans ma vie familiale ou professionnelle. Les mots de perversité ou de déviance seraient aussitôt employés et cela me rendrait, par la suite, mon positionnement social plus compliqué, m’obligeant probablement à renoncer à des choses auxquelles je tiens.
Curieusement, ce ne sont que des hommes qui expriment leurs besoins fantasmés. Cela ne semble pas être une conclusion spécifique à ce blog. il est trop récent pour devenir le support de conclusions définitives, je m’en garderais bien. quelques nombreuses visites sur d’autres sites dont les thématiques croisent celle qui nous intéresse ici, semblent confirmer cette impression. Les femmes sont absentes de tous ces endroits.
Est-ce si inattendu ? La frustration dans la réalisation de ses désirs intimes serait-elle l’apanage de la gente masculine ? Les femmes n’oseraient-elles pas s’aventurer sur ces chemins ? Sont-elles des lectrices qui ne souhaitent pas aller plus loin ou qui n’osent pas le faire ? Il est vrai que le contrôle social s’est toujours exercé plus étroitement sur les femmes que sur les hommes.
Il faut explorer une autre hypothèse : ces femmes existent-elles ? Il m’arrive d’en douter. Nous en resterons donc au stade du fantasme.

3 commentaires:

  1. Bonjour,
    Je vous confirme que ces femmes existent après le plus difficile est de leur donner l'envie d'accéder vos désirs.
    Bon, je ne parle que de mon expérience dans ce domaine mais à vous lire vous avez toutes les clés, encore faut t'il trouver la serrure !
    Amitiés
    Bruno

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    1. Bonjour Bruno,
      Je vous remercie de cette bonne nouvelle. Je continuerai donc à chercher la serrure.
      Vous semblez avoir une expérience dans ce domaine. Pourriez-vous nous en faire part ? Cela servirait l'édification de tous, vous feriez ainsi oeuvre d'intérêt général.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG

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  2. Bonjour à vous...

    Très intéressant constat.
    En effet, la société et le monde du travail sont régentés par les hommes à qui ont impose ainsi le devoir de décision et d'action.
    Pour cette tache, ils doivent être forts, opiniâtres, combattifs, intransigeants. Bref, une virilité sans faille.
    Cependant, chez certains hommes, ce poids au quotidien les étouffe parfois et ils ont besoin de lâcher du lest. De redevenir le grand ado insouciant qu'ils furent jadis. De l'époque où les femmes de leur famille régentaient leur vie et lui imposaient leurs choix. Régression pour certains, infantilisation pour d'autres, peu importe la dénomination, le fait s'avère réel et sous-tend une volonté de s'en remettre aux personnes du Beau sexe. Ce besoin souvent inassouvi se transforme en fantasme. D'où cette quête inachevée...
    L'homme reste marqué par les femmes de sa vie. Et cela conditionne ses futures relations à l'âge adulte avec la gent féminine. Mais au fond, quel délicieux tourment.
    La société impose souvent aux femmes une attitude de soumission, d'obéissance, de respect et de labeur. Un comportement presque infantile. Elles sont encore peu nombreuses à accéder à des postes de décision importants. Les femmes recherchent avant tout souvent la sécurité et un homme qui affiche ce besoin les déroute ou les dégoûte. Curieuse alchimie des sentiments.
    Bon WE. Peter'

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