samedi 24 décembre 2016

Villa des myosotis - chapitre 1 - l'arrivée


J'y étais enfin : Villa des myosotis. Nom usurpé, pas l'ombre d'un myosotis en vue.
C'était une maison bourgeoise comme il y en avait tant dans les petites villes de provinces, dans un quartier un peu retiré du centre ville, sans être dans la banlieue. Cela sentait bon le début du XXème siècle, le calme, une vie tranquille.
Rien ne distinguait cette maison si ce n'est qu'elle était ceinte d'un mur suffisamment haut pour cacher la vue du jardin. Une haie d'arbres dépassait largement de cette clôture montrant le soin que les habitants avaient eu à se créer un espace d'intimité. Cette ceinture végétale entourait la propriété et il était patent que ce qui s'y déroulait se faisait sans que les voisins puissent en être les spectateurs. La façade donnant sur la rue. Les fenêtres étaient occultées par des rideaux qui ne laissaient rien entrevoir de son intérieur. Cela donnait une impression de renfermé, pas vraiment une prison, il y manquait les accessoires indispensables à cette fonction, mais plutôt une résidence dans laquelle il n'était pas aisé ni de pénétrer, ni de sortir sans autorisation. Cela avait un air strict, rigide, un peu suranné, une maison qui devait accentuer le caractère respectable de son propriétaire dans les années 50.
J'aurais pu hésiter longuement pour la différencier de ses voisines si je n'avais eu que sa description. Elle portait heureusement un numéro et une plaque discrète indiquant que, comme pour beaucoup de ses voisines, les propriétaires, il y a quelques années si on en juge par l'état de la plaque, avaient cru bon de lui donner un nom : Villa des Myosotis.

Vendredi soir. 17h15 passées. J'étais en retard d'un bon quart d'heure. J'avais pensé que circuler en voiture, un vendredi soir, aux alentours d'une petite ville de l'est de la France se ferait aisément. Mal m'en avait pris. Il y avait certes, moins de monde qu'à la sortie de la région parisienne, mais les artères permettant d'écouler le flot des voitures étaient proportionnées en conséquence. J'avais dû patienter derrière un voiture qui patientait derrière une autre qui elle même, …, bref j'y avais perdu la demi-heure de marge que je m'étais donné en précaution des aléas liés aux déplacements.
Bien que je me sois muni d'un plan de la ville, j'avais tourné dans le centre ville tentant vainement de prendre la direction du quartier dans lequel se tenait la maison où j'avais rendez-vous.
Le temps de me garer et je me tenais devant la porte de la villa, ma valise à la main. Je devais y séjourner les deux prochains jours, jusqu'à dimanche 17 heure, comme le précisait l'invitation. Peut-être devrais-je dire la convocation que j'avais reçue par courriel, tant son ton était sec et ne laissait pas de doute sur ce qui m'attendait ce week-end.

Il y avait eux marches à monter. J'hésitais encore. Appuyer sur la sonnette et je ne maîtrisais plus ce qui pouvait m'arriver ces deux prochains jours. Je pouvais encore faire marche arrière. Un couple sortit d'une maison; un peu plus haut dans la rue et se dirigea vers moi. Je ne pouvais pas attendre qu'ils soient à ma hauteur pour me décider. Je risquais de provoquer leur étonnement à me tenir, visiblement hésitant, devant la porte d'une maison voisine, une valise à la main. "La discrétion lors de votre arrivée à la villa est impérative. A défaut l'accès à la propriété vous sera refusée".
Je n'avais pas fait attention à la jeune femme qui arrivant de l'autre bout de la rue, venait de traverser dans mon dos. Elle portait également une valise dans sa main droite. Elle eut quelques secondes d'indécision lorsqu'elle arriva à ma hauteur, durant lesquelles elle m'examina des pieds à la tête. Puis elle me contourna et appuya sur la sonnette.

Bien qu'il n'y eût pas de bruit audible de l'extérieur, la porte s'ouvrit immédiatement. Dans son encadrement se tenait une femme à laquelle il était difficile de donner un âge. Je remarquais tout d'abord la bande de tissu blanc recouverte d'un voile noir qui lui enserrait très étroitement la tête, dissimulait ses cheveux et qui tombait sur ses épaules. Les traits de son visage étaient comme effacés par tout ce blanc ce qui lui donnait un teint blafard. Une grande robe noire lui tombait si bas sur les chevilles qu'il était impossible de voir ses chaussures. Des plis réguliers descendaient de la taille du vêtement et lui donnaient une impression de rigueur et de lourdeur dont la plus petite trace de fantaisie était absente. Sur le devant de ce vêtement, elle portait un large tablier d'un blanc immaculé qui descendait presque jusqu'en bas de la robe. Son habillement était complété par une cordelette qui lui entourait la taille et au bout de laquelle, sur le côté, pendait une croix en bois.
Cette carapace ne laissait apparents que le visage et les mains et dissimulait totalement les formes féminines, si tant est qu'il y eût une femme sous un tel uniforme.

A l'arrivée de ce personnage, ma voisine et moi restâmes ébahis.
-          Voici mos deux derniers pensionnaires, les deux retardataires !
Elle consulta une liste qu'elle tenait à la main et nous demanda :
-          Votre nom, jeune fille ?
-          Bénédicte Pageais, Madame, répondit la jeune fille
-          On dit "ma sœur" ! Et que je ne vous le redise plus ! Est-ce compris ?
-          Oui, répondit la jeune fille dont la voix avait perdu de l'assurance.
-          Oui qui ?
Bénédicte eut un petit instant d'hésitation avant de se reprendre.
-          Oui, ma sœur !
-          Nous allons avoir du travail pour vous apprendre à vous adresser correctement à vos professeurs, jeune fille.
Le ton n'appelait pas de réponse. La menace voilée était explicite pour qui savait ce qui se passait derrière ces murs anonymes.
-          Et vous, jeune homme, quel est votre nom ?
-          Marc Duteil, ma sœur !
La rebuffade qu'avait subie ma voisine m'avait servi de leçon. J'étais encore trop sous le choc de cet accueil pour être capable de régir autrement qu'en me conformant aux consignes de la religieuse qui nous avait accueillis.
-          Voici donc bien les deux derniers attendus. Parfait.
Elle consulta une pendule accrochée au mur.
-          17h25, soit 25 minutes de retard. Vos camarades vous ont attendus; Nous règlerons cela dans un petit moment.

Je pris alors conscience de la présence de plusieurs personnes silencieuses, assises sur des bancs le long des murs de ce qu'on pouvait appeler un hall d'entrée, quoique le terme fût un peu prétentieux pour une pièce aux dimensions modestes. Chacun avait, posé à côté de ses pieds, une valise qui ressemblait fort à celle que je tenais encore à la main.
Il y avait 5 femmes et 2 garçons. Au jugé je donnais environ 25 ans aux deux plus jeunes, un garçon assis au bout d'un des bancs et Bénédicte ; les plus âgées, deux femmes, avaient environ 45 à 50 ans, c'est-à-dire approximativement le même âge que moi. Les garçons, moi y compris, portaient un pantalon court s'arrêtant au dessus des genoux. Toutes les filles avaient une jupe plissée descendant juste en dessous de leurs genoux ce qui leur donnait un petit côté rétro. Je remarquais alors que nous avions tous respecté le code vestimentaire qui nous était imposé dans la convocation : le bas, jupe ou pantalon, bleu marine de la même couleur que le blaser ; chemise ou corsage blanc. Nous portions tous une cravate noire, courte pour les filles et longue pour les garçons. A nos pieds, nos chaussures noires et bien cirées étaient surmontées de courtes chaussettes blanches.
La sœur prit la direction des opérations :
-          Tout le monde debout, prenez votre valise. En rangs, deux par deux !
Nous nous regardâmes interloqués un court instant, puis comme aucun d'entre nous ne protestait, il fut évident que nous étions tous là pour la même raison. Les rangs se formèrent au hasard, chacun se plaçant à côté de son voisin ou de sa voisine la plus proche. Je me retrouvais au milieu du rang, côtoyant une femme blonde plus jeune que moi. J'appris, par la suite qu'elle s'appelait Clarisse.
-          Je vous conseille, dorénavant d'être silencieux dans les rangs.
La sœur nous fixa attentivement, cherchant, sans doute, celui ou celle qui oserait défier son autorité. Satisfaite de son examen, elle ordonna :
-          Avancez jusqu'à la porte de la salle de classe.
Elle désignait un endroit qui ne se trouvait pas à plus de trois ou quatre mètres des premiers du rang; Parcourir cette distance ne nous prit que quelques secondes durant lesquelles seuls les frottements des chaussures s'entendaient tant le silence était profond. Les deux files parallèles que nous constituions s'arrêtèrent devant la porte, sur un simple geste de la sœur.
En quelques minutes, la petite dizaine d'adultes que nous étions, avait été transformée en élèves obéissant au doigt et à l'œil comme certainement il n'en existait plus dans aucune autre classe depuis belle lurette. Il est vrai qu'il n'y avait plus, non plus, de professeurs ressemblant à celui qui nous supervisait.

-          Vous allez entrer silencieusement dans la classe et prendre place là où votre nom est indiqué.
Sur ces mots, la sœur ouvrit la porte et l'un après l'autre, sans le moindre soupçon de bousculade, nous pénétrâmes dans la pièce. C'était à l'évidence une salle de classe : tableau noir, estrade, bureau pour le professeur, tables d'écoles pour les élèves, … tout y était. Un grand crucifix était fixé au dessus du tableau, comme pour nous rappeler là où nous étions.
Cette pièce avait dû, à l'origine, servir de salon. Mais sa transformation en salle de classe avait l'objet d'une attention sourcilleuse. Au mur pendaient des cartes de géographie représentant la France et ses départements; l'un des côtés était occupé par ces images d'Épinal censées représenter des scènes courantes de la vie quotidienne. Un compas, une règle et un rapporteur en bois étaient suspendus à un crochet près du tableau. La traditionnelle armoire vitrée contenait visiblement ce qui allait nous servir de livres d'école avait été placée au fond de la classe.
Il y avait deux rangées de trois tables, chacune prête à accueillir deux élèves. Je trouvais mon nom sur une table au deuxième rang de la rangée près de la fenêtre. A mon côté s'installa l'une femme qui avait environ mon âge. "Claudine Pignon" puis-je lire sur la feuille placée sur sa table.
La jeune femme qui s'installait à ma droite dans l'autre rangée de tables émit un commentaire.
-          Ma sœur, il y a une faute à mon nom ! C'est avec un "c, k" et non "q, u, e" et je …
-          Mademoiselle, quel est votre nom, l'interrompit la sœur qui avait pris place sur l'estrade ?
Dans la salle, plus personne ne bougeait. Nous sentions bien que la jeune fille venait de commettre une erreur.
-          Frédérick Magnant, ma sœur, mais je …
-          Vous ai-je autorisé à parler, Mademoiselle Magnant ?
-          Non ma sœur, mais c'est que …
-          Silence !
Il y avait une telle force dans la façon qu'eut la sœur pour dire ce simple mot que Frédérick se tut. Je me rendis alors compte que la sœur n'avait pas eu besoin d'élever la voix pour ramener au silence une femme qui visiblement avait plus de trente ans, comme si elle n'avait été qu'une petite fille. Compte tenu du ton qu'elle employait, je ne me serais pas risqué à encourir son courroux. Le silence absolu, sans qu'aucun de nous n'osa bouger, se prolongea plusieurs longues secondes.
-          Apprenez, Mademoiselle Frédérick Magnand avec "c, k" que nul n'est autorisé à parler sans en avoir reçu l'autorisation expresse. Quand vous penserez que vous avez quelque chose de suffisamment important à dire pour que cela intéresse l'ensemble de vos condisciples, en silence, vous lèverez le doigt. Vous attendrez alors qu'un professeur vous autorise à vous exprimer. Vous vous lèverez alors de votre pupitre, et bras croisés, vous pourrez alors prendre la parole. Tout manquement à cette règle se traduira par une punition. Et cela est valable pour vous tous.
Son regard balaya la pièce, captant le regard de chacun des élèves assis devant elle qui se tenaient coi.
-          Quant à vous, Mademoiselle Magnand, j'aurai pu passer sur cette faute si vous étiez revenue à un comportement acceptable suite à ma première interpellation. Vous avez persévéré, je ne peux laisser cela passer. Vous serez punie. Nous verrons cela tout à l'heure.
Les menaces devenaient explicites. Elles auraient pu paraître incongrues alors qu'elles s'adressaient à des adultes auxquelles aucune punition n'avait dû être promise depuis bien longtemps. Nos réactions, autant individuelles que collectives, montraient, au contraire, que la perspective d'être puni était loin de nous laisser indifférents. Les remontrances de la sœur qui nous grondait comme des enfants, semblaient, du coup, tout à fait adaptées à la situation.
-          Mesdemoiselles et messieurs, qui vous a dit de vous asseoir ?
Dans un bel ensemble nous nous levâmes tous.
-          Quand vous entrerez en classe, chacun ira se placer immobile près de son pupitre, debout, bras croisés et bien entendu, en silence. C'est une question de respect dû aux professeurs. Ici, ceux qui l'ont oublié vont le réapprendre. Vous attendrez alors l'ordre de vous asseoir ce que vous ferez sans bruit.
De son regard, elle fit le tour de la classe. Aucun de nous n'osa baisser les yeux.
-          Est-ce compris ?
Il y eut un moment de flottement. Personne ne savait ce qu'il fallait faire.
-          Lorsque je questionne la classe, je veux une réponse immédiate et collective. J'attends.
-          Oui, ma sœur !
Le chœur n'était pas au point. Certains étaient partis en avance, d'autres en retard. Cela ne donnait pas l'impression d'un ensemble.
-          Mieux que cela !
-          Oui, ma sœur !
Cette fois la coordination était presque satisfaisante.
-          Encore une fois !
-          Oui, ma sœur !
Nous y étions : le silence, la réponse collective, puis de nouveau le silence.
-          C'est bien. Asseyez-vous !
Les chaises et les tables étaient fixées solidairement. Il n'y eut donc d'audibles que les légers froissements de nos vêtements sur le bois des chaises. Le silence se fit aussitôt.
-          Je vais chercher la mère supérieure. Je serai donc absente durant quelques instants. Il va de soi que tout bavardage sera puni.
D'un regard, elle vérifia qu'elle avait toute notre attention, puis elle sortit de la classe.

La tension baissa aussitôt. Nous avions maintenant le temps de faire le tour de notre univers de ces deux prochains jours. Je commençais par examiner les visages qui m'entouraient, observant avec curiosité ceux et celles qui s'étaient placés dans cette situation pour le moins inhabituelle. Nous nous dévisagions, chacun renvoyant aux autres leur étonnement d'être là et de ne pas y être seul.
L'une des filles assise au premier rang, l'une de celles qui avait mon âge, chuchota suffisamment fort pour que tous l'entendent :
-          Oh, il y a même un bonnet d'âne !
Elle désignait une coiffure avec deux longues oreilles qui était posée sur un petit meuble. Il n'y avait pas de doute : c'était un bonnet d'âne. Il complétait harmonieusement le tableau.
La sœur revint dans la classe, précédée par une autre religieuse habillée pareillement. L'âge de cette dernière ne laissait aucun doute. Elle avait au moins 50 ans, mais guère plus. Les petites lunettes qui étaient posées sur son nez avaient certainement tendance à la vieillir. Elle s'arrêta après avoir fait deux pas dans la classe et nous toisa d'un air on ne peut plus sévère. La sœur qui la suivit prit un air furieux
-          Effrontés ! levez-vous tout de suite !
Il va sans dire qu'il ne nous fallu qu'une fraction de seconde pour tous se tenir dans la position exigée : debout à côté de notre pupitre, bras croisé et observant le plus profond silence. D'une voix toute douce, la mère supérieure prit la parole :
-          Sœur Gabrielle, vous allez devoir apprendre à ces chenapans qu'on se lève sur le champ quand un adulte entre dans la classe. Mettons que nous mettrons cette insolence sur le compte de leur ignorance … pour cette fois. Si cela devait se reproduire, je vous demanderai de leur infliger une punition collective.
-          Bien, ma mère !
-          Asseyez-vous jeunes gens. Avant que je ne commence, voulez-vous régler cette histoire de bavardage ?
-          Si vous m'y autorisez, ma mère.
-          Faites donc.
Sœur Gabrielle se tourna alors vers nous tandis que la mère supérieure prenait place derrière le bureau.
-          Qui s'est permis de parler durant mon absence ? Je veux que le coupable, ou peut-être devrais-dire la coupable se dénonce.
Un silence religieux accompagna cette déclaration. Il y avait de la punition dans l'air.
-          Personne ?
Sœur Gabrielle laissa de nouveau le silence s'installer.
-          Bon voici donc ce qui va se passer. Etant donné que la coupable ne veut pas se dénoncer, tous les élèves de la classe seront punis. Et sévèrement ! Comme je connais le nom de la coupable, une fois la punition collective administrée, nous passerons alors à la punition particulière de celle qui aura laissé punir tous ses camarades. Et cette punition là, je peux lui promettre qu'elle ne l'oubliera pas de si tôt. Alors, toujours pas de coupable ?
Tous nos regards convergeaient vers la femme, au premier rang qui n'avait pu retenir son exclamation à la vue du bonnet d'âne, la désignant ainsi à sœur Gabrielle. Il suffit d'un regard direct et insistant de la religieuse pour que la coupable fonde en larmes.
-          C'est moi, ma sœur, commença-t-elle …
-          Silence !
La femme ainsi interpellée resta sans voix.
-          Avez-vous oublié, Mademoiselle, qu'on lève le doigt avant de prendre la parole ? J'attends !
Le doigt de l'élève ainsi désignée se leva.
-          Quel est votre nom, mademoiselle ?
-          Domi …
-          Vous tenez absolument à être punie, Mademoiselle ! Mettez-vous debout avant de vous adresser à un professeur.
La femme qui n'avait sans doute plus été appelée demoiselle depuis de nombreuses années prit la position exigée.
-          Votre nom ?
-          Dominique Fatisse, ma sœur.
Sa voix était tremblante. Je sentais qu'elle était au bord des sanglots.
-          Qu'aviez-vous donc à dire ?
-          C'est moi, ma sœur, qui ai parlé à propos du bonnet d'âne.
-          A la bonne heure, enfin des aveux. J'aurai pu être clémente si vous vous étiez dénoncée du premier coup. Vous auriez reçu une petite punition. Maintenant, c'est différent. Vous n'avez avoué votre faute que contrainte et forcée, au risque de faire punir tous vos camarades. Cela mérite une punition exemplaire. Rasseyez-vous.
-          Et bien, sœur Gabrielle, quatre punis alors que cela ne fait pas une heure qu'ils sont dans l'établissement ! J'ai l'impression que cette classe va vous donner du travail.
-          En effet, ma mère, mais je compte bien améliorer notablement leur comportement d'ici dimanche soir.

Je ne compris pas, de prime abord, pourquoi elles parlaient de quatre punis. Il y avait bien Fédérick et Dominique dont les punitions avaient été annoncées. Qui étaient les deux autres ? Il me fallut un moment pour trouver la réponse à cette question. Les deux autres punis étaient les retardataires : Bénédicte et moi.

Episode suivant : chapitre 2

1 commentaire:

  1. Bonjour,
    Une nouvelle série qui commence aujourd'hui. Pas de fessée dans cet épisode, mais on sent venir les punitions.
    que celui qui a l'adresse d'un lieu comme celui-là me le fasse savoir !
    Bonne lecture.
    JLG

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