samedi 10 décembre 2016

Fabien - chapitre 5

En me réveillant, je me retournais pour me mettre sur le dos. Le cri que je poussais dut réveiller ceux qui dormaient dans les chambres contiguës à la mienne. Des larmes montèrent dans mes yeux. Je retombais sur le ventre et tentais de me masser les fesses. A peine avais-je touché ma peau, que je retirais mes mains. Puis, les posant plus délicatement sur mon postérieur, je massais tout doucement la peau.
Sous mes doigts, je sentais mon épiderme irrégulier, vallonné de petits monts où se concentraient l’urticant des orties et de longues vallées creusées par les lanières du martinet, au fond desquelles la peau était plus rigide. Madame Leblanc entra dans la chambre et alluma le plafonnier.
- »Bonjour Fabien, comment ça va ce matin ? »
Ne sachant pas quoi répondre, je me tus.
- »Montre-moi ces fesses. »
Elle replia les draps et les couvertures sur mes pieds, puis se saisissant de l’élastique de mon pyjama, délicatement, elle le baissa sur mes genoux. Je la laissais faire, accompagnant son geste en soulevant légèrement mon bassin.
- »Eh bien, je crois que tu as pris une bonne fessée hier soir, mais elle était méritée. Tu es le premier à recevoir une frottée aux orties aussi peu de temps après être arrivé ici. J’espère, pour toi, que tu ne vas pas continuer dans cette voie ou bien tu dormiras souvent sur le ventre. Allons, lève-toi ! »
Péniblement je glissais au bas de mon lit tentant, en vain de ne pas m’appuyer sur mon postérieur. Madame Leblanc remonta ma culotte de pyjama et me rajusta.
- »Descend déjeuner maintenant. »

Tous les regards se tournèrent vers moi quand je passais le seuil de la pièce où mes voisines avaient commencé leur repas du matin. Je rougis et je baissais la tête. Chacune me voyait probablement, encore allongé sur les genoux de Madame Leblanc, la culotte baissée, pleurant sous la fessée qui m’avait été administrée. Il leur était certainement difficile de voir en moi un jeune homme de 18 ans se préparant à sa vie d’adulte toute proche.
En prenant place, je ne pus retenir un petit cri et mes larmes recommencèrent à couler : le mélange de honte et de douleur qui m’habitaient à cet instant, n’incitait à me faire oublier. Le prendre de haut n’était peut-être pas indiqué sous peine d’être de nouveau puni. Soudainement, je me rendis compte que je n’en avais pas encore fini avec cette situation.
- »Demain et après-demain, le matin et le soir, après le repas, tu viendras me voir et tu me demanderas de te donner la suite de la fessée de ce soir, » m’avait dit Madame Leblanc.  » Je pense qu tu as compris qu’il est préférable que tu n’oublies pas, »avait-elle ajouté.
Dans quelques minutes, juste après le petit déjeuner, j’allais devoir solliciter une nouvelle fessée. Je n’examinais même pas la possibilité de ne pas me soumettre à cette injonction. J’avais compris ce qu’il en coûtait de désobéir de façon aussi flagrante sous l’autorité de Madame Leblanc. Cependant, je n’arrivais pas à m’imaginer aller poliment demander à Madame Leblanc de me punir une nouvelle fois ce matin. C’est pourtant ce qui devait se passer, je n’avais pas le choix.
Mon petit déjeuner me resta en travers de la gorge. Je n’arrivais pas à avaler quoi que ce soit entre mes sanglots étouffés. Mon bol et mes tartines restaient intacts.
- »Fabien, tu vas manger ces tartines et boire ton chocolat. Il n’est pas question que tu ailles à l’école le ventre vide. »
Son ton était celui qu’elle utilisait quand elle voulait gronder l’un d’entre nous. Cette seule phrase suffit à me motiver. J’avalais le tout avec difficulté certes, mais je vins à bout de cette obligation qui venait de m’être faite.

Tout le monde avait fini son repas du matin et attendait que Madame Leblanc nous donne l’autorisation de nous lever. Cette situation se prolongea quelques secondes. Je réalisais alors que tout le monde me regardait. Il était l’heure de demander à recevoir une fessée. Pas d’autre issue, je me lançais.
- »S’il vous plait madame, est-ce que je peux recevoir la suite de la fessée d’hier ? » La fin de ma phrase s’étrangla dans un sanglot.
- »Je me demandais si tu allais le faire. C’est bien, Fabien. Va dans la salle d’études chercher la règle et reviens ici. »
Je revins, la règle à la main. Madame Leblanc m’attendait debout. Je lui confiais l’instrument de mon châtiment à venir. Elle m’attrapa par le bras et me fit approcher. Sans aucune résistance de ma part, elle me courba sous son bras, et fit glisser mon pyjama jusqu’à mes genoux. Tenant à marquer ma soumission totale, je n’esquissais pas un geste, gardant la position dans laquelle elle m’avait mis. La culotte baissée, j’attendais docile que ma punition commence, appréhendant sa rigueur et honteux de la situation dans laquelle je me tenais sous le regard attentif des quatre spectatrices de mon âge.
- »Tu n’oublieras pas Fabien d’aller baisser ta note de conduite de 4 points : un pour le retard, un pour avoir bu de l’alcool, un troisième pour le mensonge et le dernier pour avoir refusé de baisser ton pantalon. Je compte sur toi. »
La première claque heurta mes fesses. Je ne pus m’empêcher de crier et de ruer sous le bras de ma logeuse. La douleur qui s’était un peu atténuée au cours de la nuit, était revenue à son plus haut niveau. Une deuxième claque me remis en place, puis le bruit d’une succession de coups rapides et secs fût renvoyé par l’écho, harmonieusement accompagné par mes sanglots et mes supplications qui avaient repris sur le champ.
Quand elle s’arrêta, je ne me faisais pas d’illusion, cette première fessée n’était que le prélude à celle qui allait m’être administrée avec la règle. Bien évidemment, les faits confirmèrent mes craintes. J’avais vu Carole recevoir la fessée avec cet instrument avant hier soir. Cette scène m’avait beaucoup impressionné tant la punie avait réagi à son utilisation. Je me comportais de la même façon. En quelques instants, mes fesses étaient en feu, mais, plus fort que tout, mon attention était concentrée sur la nécessité de rester en place, de ne pas essayer de me soustraire à la fessée. A plusieurs reprises, je retins ma main qui voulait se placer en bouclier pour me protéger de la punition.
Je ne crois pas qu’elle fût bien longue, mais la règle aidant, et s’appliquant sur ma peau encore meurtrie du traitement d’hier soir, elle me replongea dans une douleur comparable à celle dont mes fesses se souvenaient.
Quand elle me relâcha, je me redressais, mis mes mains sur ma tête et restais là, attendant de connaître le sort qui m’était réservé. Ma soumission était évidente, contrastant avec l’attitude que j’avais adoptée la veille.
- »Tu apprends vite Fabien, constata Madame Leblanc, mais pour ce matin cela suffit. Je crois que tu as retenu la leçon. Nous verrons la suite ce soir. »
Allons, tout le monde se prépare pour aller à l’école. »

Ma journée fût un enfer. Je ne me déplaçais qu’avec précaution, les muscles de mes jambes et de mes fesses protestaient au moindre mouvement brusque. Supporter l’étoffe de mon pantalon et de ma culotte était un réel supplice. La position assise était plus qu’inconfortable. Toute la journée je gigotais sur ma chaise sans réussir à trouver une position de repos, si bien que je fus interpellé par Madame Bruno, le professeur d’économie qui dispensait également les cours d’informatique.
- »Dites-moi, jeune homme, est-ce le cours supplémentaire d’hier soir ou ce que vous avez appris à sa suite qui fait que vous ne tenez pas en place ? »
Si j’avais disposé d’un trou de souris à ma portée, je m’y serai fourré sans aucune difficulté. Se pouvait-il qu’elle soit au courant ? Madame Leblanc lui avait-elle expliqué qu’elle allait être la conséquence de ma conduite ? Je ne cherchais pas à approfondir plus avant cette question. Je jugeais préférable de me tenir coi, plutôt de m’aventurer sur cette pente glissante.
A la fin du cours, elle m’interpella.
- »Fabien, voulez-vous rester un instant, j’ai à vous parler. »
Elle attendit que tous mes condisciples soient sortis.
- »La prochaine fois que vous voudrez vous inventer une excuse à l’une de vos escapades, je vous prie de ne pas utiliser un prétexte touchant aux cours que je dispense. Si j’avais à m’en plaindre de nouveau, je me chargerais moi-même de vous administrer une fessée déculottée. Et croyez-moi, elle serait aussi sévère que celle que vous avez reçu hier soir. Me suis-je bien fait comprendre ? »
Elle appuya sa remontrance par une claque sur mes fesses qui bien qu’étant couvertes par mon pantalon, accusèrent le coup, ce que je confirmais par un petit cri.
- »Oui Madame », articulais-je péniblement.
- »Bien, ce sera tout pour aujourd’hui, allez à votre prochain cours et ne soyez pas en retard. Et tenez-vous un peu plus tranquille, faute de quoi je me verrai dans l’obligation d’expliquer à mes collègues ce qui motive la danse que vous exécutez sur votre chaise. »
Je sortis. Mes yeux étaient pleins de larmes que je m’empressais d’essuyer. Il ne manquerait plus que les copains me voient dans cet état. Que pourrais-je bien leur raconter ?
Je réalisais l’ampleur de la catastrophe. Ici aussi, la menace d’une fessée était réelle. Après mon expérience d’hier soir, je n’oserais jamais résister s’il prenait envie à Madame Bruno de me fesser. Apparemment, elle connaissait suffisamment Madame Leblanc pour que cela vienne aux oreilles de mon hôtesse qui se sentirait alors obligée de me punir. Elle serait capable de venir m’administrer une fessée devant Madame Bruno ou, en public, à l’ESC en présence de toute la classe. Non, non, prendre ce risque était exclu. Mais alors, cela voulait dire que Madame Bruno également …

J’étais à l’heure pour rentrer le soir. Les invitations des copains m’avaient laissé indifférent. Je leur avais servi une vague excuse et les quittais en courant afin de ne pas manquer le bus qui me ramenait chez moi.
Je fis très attention à montrer mon assiduité au travail durant le temps d’étude. Mon bureau resta parfaitement rangé et je le quittais plus propre qu’il n’avait été au début de la soirée. Durant le repas, je tâchais de faire bonne figure. L’heure fatidique approchant, mon humeur se fit plus sombre. Pouvais-je compter sur la mansuétude de Madame Leblanc ? Je n’aurais pas risqué un kopeck sur cette éventualité.
Comme d’habitude, nous passâmes au salon dès la fin du repas. Madame Leblanc s’étant absentée quelques instants, je dus patienter. Mes voisines me dévisageaient, guettant mes réactions. A chaque fois que je tentais de soutenir leur regard, je croyais voir dans leurs yeux un miroir qui me renvoyait l’image d’un jeune homme, culotte baissée, pleurant et se débattant sous la fessée qui lui était administrée.
Pressé d’en finir, je m’avançais vers notre hôtesse dès qu’elle s’installa à sa place favorite.
- »Puis-je recevoir ma fessée, s’il vous plait ? » La formulation fit sourire mon interlocutrice.
- »Mais bien sûr, Fabien. Il faut d’abord que tu ailles chercher la baguette. »
La consigne était claire. Je pris l’objet recherché. C’était une baguette en bois grosse comme mon doigt, souple et rigide à la fois. Elle avait dû être coupée dans les branches d’un arbre. Elle portait encore des petits nœuds espacés régulièrement. Lorsque je l’eus tendue à Madame Le blanc, tous mes muscles étaient contractés tant je redoutais les moments à venir.
- »Baisse ton pantalon, Fabien, » me dit-elle calmement. Elle ne s’attendait pas à la moindre protestation, je n’avais pas l’intention d’en émettre. Je ne désirais pas non plus m’offrir la plus petite hésitation.
J’exécutais son ordre avec diligence, ce qui put passer pour de l’empressement. Je débouclais ma ceinture, déboutonnais mon pantalon, fit glisser la fermeture éclair. En écartant imperceptiblement le vêtement de ma taille, le pantalon; glissa le long de mes cuisses et tomba sur mes chaussons. Les mains pendant de chaque coté, j’attendis pendant qu’elle baissait ma culotte jusqu’à mes genoux. Les yeux des jeunes filles qui assistaient à mon déculottage, restèrent fixés sur mon sexe qui s’était à demi dressé. Je pleurais de honte, souhaitant ardemment que la fessée commence pour me soustraire à tous ces regards. Mon souhait fût très vite exaucé.
- »Couche-toi à plat ventre sur mes genoux. »
Je me courbais et m’allongeais sur les cuisses de Madame Leblanc, en travers, dissimulant ainsi mes organes génitaux mais offrant à tous la vision de mes fesses prêtes à recevoir la fessée. Je suppose que les traces de la correction que j’avais reçue la veille étaient impressionnantes, car ce panorama fût accueilli par un murmure vite étouffé.
Le rituel débutait par une fessée à main nue, cette cérémonie n’y fit pas exception. Je connaissais maintenant les sensations qui m’attendaient, mais je ne pouvais m’y habituer. Bien que je reconnaisse, de fait, à Madame Leblanc le droit de me fesser, mon esprit se révoltait contre cette humiliation et mon corps tremblait à la pensée de ce qui m’attendait. Cependant, ma volonté restait tendue vers l’absolue nécessité de montrer ma soumission à la décision de me punir qu’avait prise ma logeuse.
Gémissant, criant, suppliant, pleurant et sanglotant, je promis tout ce qu’on voulait en me tortillant sur les genoux de Madame Leblanc qui me maintenait en place sans forcer.
Quand la baguette vint renforcer le message douloureux adressé à mes fesses, je hurlais sans retenue. Tout m’était indifférent. Le spectacle impudique que je devais offrir, mes cris susceptibles d’alerter le voisinage augmentant alors très probablement le nombre des spectateurs conviés à assister à ma punition, la position que j’occupais démontrant mon acceptation de la fessée qui m’était administrée, … plus rien ne m’importait, plus rien, sauf la fin de la correction.
Elle vint alors que je ne l’attendais plus.

Quand je reçu l’ordre de me relever, je m’attendis pas qu’on me dise d’aller au piquet. J’y pris la position qui y était requise après avoir reçu une fessée. Des élancements brûlants parcouraient mes fesses le long des sillons qui, me semblait-il, avait été creusés dans ma peau par la baguette. La douleur parcourait mon corps librement. Lentement, ces pics de douleur s’érodèrent pour laisser place à une impression de brûlure continuelle et perpétuellement renouvelée. Mes rêves étaient simples : avoir le droit de baisser mes mains pour soulager la souffrance qui irradiait depuis mes fesses. Hélas, comme la plupart des rêves, celui-ci était inaccessible.
Quand les spasmes de douleur me laissèrent un peu de place pour porter mon attention sur autre chose, ma situation et ce qu’elle avait d’humiliant, retrouva droit de citée dans mes préoccupations. Mes co-locataires devaient maintenant connaître mon anatomie sur le bout des doigts. Etre la seule personne déculottée, contre sa volonté, en présence d’autres adultes habillés, prolongeait la punition en accentuant mon indignité. Je faisais partie du spectacle de la soirée.
Enfin, ma station au piquet se prolongeant, elle devint physiquement pénible à tenir, exigeant une concentration de tous les instants afin d’éviter tout mouvement qui serait immanquablement synonyme de nouvelle punition. C’est juste avant l’heure du coucher que je fus invité à venir me présenter devant Madame Leblanc.
- »Fabien, tu peux remonter ta culotte et ton pantalon. Je crois que tu commences à comprendre qu’il y a ici plus de profit à obéir. N’oublie pas que ta punition n’est pas finie. »

Effectivement, la chaleur de mes fesses fût entretenue le lendemain matin. Je dus aller chercher la ceinture avec la quelle je fus fessé, culotte baissée comme c’était la règle chez Madame Leblanc. Elle savait très bien la manipuler. En quelques instants je pleurais sous son coude tandis que l’instrument en cuir sifflait dans l’air avant de claquer sur mes fesses.
Bien que la souffrance ait été réelle, elle l’aurait été à moins, il fût clair pour tout le monde que c’était une fessée relativement clémente. Si la force des coups n’avait pas diminuée, leur nombre, donc la durée de la correction, furent considérablement réduits. Psychologiquement, c’était, par contre, toujours aussi difficile à supporter. Le cérémonial, en associant le puni à la préparation de la fessée, visait à démontrer la légitimité de la punition et de celle qui la donnait. L’humiliation de la soumission et la douleur entraient à part égale dans le processus punitif.

Ma punition prit fin le soir. Après avoir baissé mon pantalon et que ma culotte ait été descendue à mes genoux, c’est à main nue que je reçu ma dernière fessée. Madame Leblanc ne jugea pas utile d’appuyer le message qu’elle avait commencé à me transmettre deux jours auparavant, en utilisant l’un des instruments punitifs. Elle était persuadée, et moi également, que ce qu’elle voulait me communiquer avait été parfaitement compris.
Cela n’évita pas la douleur. Le traitement reçu depuis deux jours avait rendu mes fesses hypersensibles. La moindre petite claque qui m’était administrée sur mon fondement, m’entraînait dans des tourments incommensurables. Chacun des instruments avait provoqué son effet. J’avais l’impression de pouvoir distinguer les ravages dus au martinet de ceux qui avaient été causés par la règle, de savoir faire la part de la baguette et de la ceinture. Chaque fessée s’était rajoutée à la précédente sans effacer celle qui l’avait précédée. En toile de fond, régnait la frottée aux orties. Elle avait provoqué une sensation de brûlure inégalée et qui s’était à peine estompée deux jours après. La simple main de Madame Leblanc ravivait tous ces souvenirs, ainsi que la douleur et la honte qui les accompagnaient.
Je fus envoyé au piquet. Les bonnes habitudes doivent être conservées.

Comme j’en étais maintenant coutumier, je m’attendais à y passer la soirée. A peine mes pleurs s’étaient ils calmés que je fus rappelé. Etait-ce pour une fessée supplémentaire ?
Le sol situé entre les genoux de mon hôtesse me fût désigné du doigt. Je m’y agenouillais. Madame Leblanc me prit par l’épaule et m’étendit sur son genou gauche qui était à la hauteur de mon bassin. J’attendis que tombe la première claque. Au contraire, ce fût une caresse qui vint masser très doucement mes fesses douloureuses. Le contact fût, malgré tout éprouvant et me fit sursauter. Mes pleurs reprirent de l’ampleur. Sa main remonta le long de mon dos, calmant les soubresauts provoqués par les sanglots.
- »Allons, fit-elle, c’est fini, du calme. Tu peux pleurer, mais doucement. » Glissée en dessous de mon tee-shirt, sa main caressait mon dos.
Je ne sais pas exactement ce qui me fit pleurer. Je ne savais plus où j’en étais. D’une part la douleur bien réelle se superposait, dans mon esprit à la honte de me trouver cul nu devant tant de personnes ; d’autre part, la douceur de la main qui me cajolait en compatissant signifiait mon pardon. J’en voulais à la personne dont la main m’avait si sévèrement puni et je fondais sous la douceur de la personne qui me cajolait sur ses genoux. Je désirais rester là le plus longtemps possible, attendant que ma souffrance s’estompe.
Elle me garda un long moment dans cette position. Sa main se promenait lentement sur mes fesses et mes cuisses. Le massage me calma, puis il me détendit. Mes sanglots s’espacèrent, puis s’étouffèrent. La caresse continuait, j’oubliais tout ce qui m’entourait pour m’abandonner à cet instant de douceur qui contrastait singulièrement avec les autres moments que j’avais passé sur ces genoux.
Enfin, avec des gestes précautionneux, elle remonta ma culotte en prenant soin de la tenir éloignée de ma peau rendue sensible par la punition. Le sous-vêtement rajusté, elle me releva et me dit :
- »Rhabille-toi, Fabien. »
Je reboutonnais mon pantalon et je restais debout, devant elle, attendant ses indications.
- »Tu peux aller t’asseoir dans un fauteuil pour lire ou regarder la télévision, si tu le souhaites. A moins que tu ne préfères aller te coucher ? »
J’acquiesçais, ne tenant ni à mettre mon postérieur en contact avec une quelconque surface, ni à affronter le regard des autres pensionnaires.

Le miroir de la salle de bain me renvoya une image désastreuse de mes fesses. Elles étaient de couleur rouge à violet, dessinant un tableau d’art abstrait que n’auraient certainement pas renié quelques uns de nos plus grands peintres contemporains. La coloration était rehaussée par des marques sombres qui striaient ma peau du bas de mon dos au milieu de mes cuisses. Chacune d’elles était le centre d’une démangeaison. Je tentais de me gratter afin de diminuer cette douleur persistante, mais j’y renonçais bien vite, enlevant ma main dont le contact décuplait la douleur. Je mouillais un gant de toilette avec de l’eau fraîche et je l’appliquais doucement sur la peau de mon postérieur. Le soulagement qui en suivit fût de courte durée. Dès que la fraîcheur de l’eau se dissipait, je retrouvais la souffrance initiale.
Renonçant à faire diminuer la douleur, je mis mon pyjama. En le remontant, malgré l’attention que je portais à mes gestes, j’effleurais mes fesses ce qui m’arracha un gémissement. Enfin, je pus m’allonger dans mon lit, sur le ventre. Le seul poids du drap rajoutait à ma douleur.

Quelques minutes plus tard, la porte de ma chambre s’ouvrit. Je tournais la tête pour voir mon visiteur. Madame Leblanc s’approcha de mon lit, replia le drap puis elle s’assit à mes cotés. Elle saisit l’élastique de mon pyjama et, en l’écartant de ma peau, elle le baissa. Sa position faisait en sorte que je ne puisse pas voir ce qu’elle préparait. Inquiet et résigné j’envisageais de recevoir de nouveau la fessée. Dans l’attente, je crispais les fesses.
- »Laisse-moi faire, Fabien, » chuchota-t-elle.
Sa main se posa sur mes fesses et je sentis immédiatement une fraîcheur réparatrice. Enduite d’une crème apaisante, sa main massait mon postérieur. Le massage se prolongeait, faisant pénétrer la pommade dans mon épiderme.
Je laissais mes muscles se relâcher confiant dans la caresse qui, tout autant que de diminuer ma souffrance, me confirmait que ma désobéissance était oubliée. Madame Leblanc faisait preuve d’une douceur dont je lui étais reconnaissant. Totalement détendu, en mon for intérieur, je reconnaissais son droit de me punir. Je comprenais, à présent, l’attention qu’elle nous portait en nous maintenant fermement dans le droit chemin. La punition y contribuait. Je me promis de faire mon possible pour ne pas la décevoir. Le cas échéant, la fessée viendrait légitimement me rappeler à l’ordre.
Je me sentais en sécurité entre les mains de notre hôtesse. Sa caresse n’oublia aucun des endroits qui avaient subi la fessée.
J’étais presque endormi quand elle remonta le drap, laissant ma culotte de pyjama à mi-cuisses. Elle me déposa un baiser sur la tempe et sortit sur la pointe des pieds.

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